La FontaineLecène, Oudin, 1894 - 239 pages |
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... champs , des beaux ombrages , des eaux vives , des scènes rustiques , qu'il aima tant à peindre plus tard ; voyant monter péniblement par le chemin « sablon- " neux et malaisé » le « pauvre bûcheron tout 14 LA FONTAINE .
... champs , des beaux ombrages , des eaux vives , des scènes rustiques , qu'il aima tant à peindre plus tard ; voyant monter péniblement par le chemin « sablon- " neux et malaisé » le « pauvre bûcheron tout 14 LA FONTAINE .
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... champs , les bois , les solitudes , en un mot ce que nous appelons la nature . Nous nous en piquons beaucoup trop , en sens contraire , et il n'est ap- prenti poète ou seulement beau canseur qui ne fasse des phrases sur le charme infini ...
... champs , les bois , les solitudes , en un mot ce que nous appelons la nature . Nous nous en piquons beaucoup trop , en sens contraire , et il n'est ap- prenti poète ou seulement beau canseur qui ne fasse des phrases sur le charme infini ...
Page 46
... champs . Le voici encore , moins triomphant en quelque sorte , et sans le même air de gloire ; mais gra- cieux et riant , tel qu'on le voit quand on le regarde , non du haut d'une grande montagne où les pensées prennent un large vol et ...
... champs . Le voici encore , moins triomphant en quelque sorte , et sans le même air de gloire ; mais gra- cieux et riant , tel qu'on le voit quand on le regarde , non du haut d'une grande montagne où les pensées prennent un large vol et ...
Page 51
... champs , les prés et les bois . Il y sentait comme une familiarité d'enfance et une accoutu- mance domestique . Voilà ce qu'il faut . Voir la nature et même la bien voir , avoir le sens juste des couleurs , des nuances , des ombres et ...
... champs , les prés et les bois . Il y sentait comme une familiarité d'enfance et une accoutu- mance domestique . Voilà ce qu'il faut . Voir la nature et même la bien voir , avoir le sens juste des couleurs , des nuances , des ombres et ...
Page 91
... champ devant le juge . » ( Littré . ) ( 2 ) Quelque peu savant . ( 3 ) Dévouer , c'est - à - dire immoler aux dieux comme victime expiatoire . a toute une grande fable , qui est une espèce SON AMOUR POUR LES PETITS ET LES FAIBLES . 91.
... champ devant le juge . » ( Littré . ) ( 2 ) Quelque peu savant . ( 3 ) Dévouer , c'est - à - dire immoler aux dieux comme victime expiatoire . a toute une grande fable , qui est une espèce SON AMOUR POUR LES PETITS ET LES FAIBLES . 91.
Common terms and phrases
adieu aimable amis animaux araignée Baucis beau belette belle bêtes bœuf bois bords bûcheron C'était cent cerf chant Charles Perrault charmant chat chêne chènevière cher cheval chien chose ciel cigogne cœur compère conte corbeau croquant d'esprit dieux dîner dire dit-il douce doux EMILE FAGUET enfants entr'aider Ésope eût fable faible Fénelon Fontaine Fontaine aime fourmi gens goût grenouille guet héron homme j'ai jardin Jean lapin jour Junon Jupin Jupiter l'aigle l'alouette l'amitié l'âne l'autre l'escarbot l'homme l'oiseau laisse lièvre Limousin lion logis loup Madame madame de Sévigné maître malheureux Maucroix Molière monde montre mort mouche moucheron œufs oiseaux Oronte paon parler passer pauvre peindre pensée petits Philémon Philémon et Baucis pieds plaisir poète Polyphile pot de fer raison renard Reproduction de Fessard rien s'en sage savetier sent seul SITY soins songe sort souriceau souris tanches Tite-Live tortue trouve UNIV vanité veut vieillard voilà Voyage en Limousin
Popular passages
Page 183 - La nature envers vous me semble bien injuste. -Votre compassion, lui répondit l'arbuste. Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu'à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie;...
Page 89 - Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie : Les tourterelles se fuyaient; Plus d'amour, partant 2 plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune.
Page 67 - J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine. Ça, messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine. » Ainsi certaines gens, faisant les empressés, S'introduisent dans les affaires : Ils font partout les nécessaires, Et partout importuns, devraieut être chassés.
Page 91 - L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 90 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avoient-ils fait? Nulle offense; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut: mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi: Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 157 - TRAVAILLEZ, prenez de la peine ; C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on...
Page 152 - De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée, Qui de nous des clartés de la voûte azurée Doit jouir le dernier? Est-il aucun moment Qui vous puisse assurer d'un second seulement?
Page 210 - Le vautour s'en allait le lier, quand des nues Fond à son tour un aigle aux ailes étendues. Le Pigeon profita du conflit des voleurs ; S'envola, s'abattit auprès d'une masure ; Crut, pour ce coup, que ses malheurs Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d'enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde...
Page 109 - Le renard sort du puits, laisse son compagnon, Et vous lui fait un beau sermon Pour l'exhorter à patience. « Si le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence Autant de jugement que de barbe au menton, Tu n'aurois pas, à la légère, Descendu dans ce puits.
Page 182 - LE CHÊNE ET LE ROSEAU. Le chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure...