Almanach des muses, Volume 42Chez Delalain, 1805 - French poetry |
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acte Agamemnon Aglaure aimable aime airs ALMANACH DES MUSES Almanzor amant amour ANTIGNAC appas Argant ARMAND GOUFFÉ Armin Bagdad beau beauté belle BOISARD bonheur bras brillant caresser chants charmant cher ciel cieux cœur combats comédie conséquent conte déesse Déidamie desirs Dieu Dieux donne douce doux Dunciade Églé encens enfans Épigramme fable feux fille fleurs floréal fortune frimaire front gaîté gloire goût grace guerrier hélas héros heureux indiscret j'ai j'aime jaloux jamais Jean Barth jeune joli jour l'ame l'amour l'aurore l'esprit l'ignorance larmes Madame main maîtresse malheur Ménandre Momus mort Muguet musique Naya nivose Olivier de Clisson Ossian par-tout père petit peuple plaire plaisir plaisirs pleurs pluviose poème PONS DE VERDUN printemps prose qu'un réveil rien rose sage seul sort sourit succès talens tendre tendresse Tibulle traits trépas triomphe Ullin Valsain vaudeville ventose Vénus verdure veux vœux vois voit voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 49 - De ces ravages du temps. Vous en avez qu'on adore, Mais ceux que vous méprisez Pourraient bien durer encore Quand ceux-là seront usés. Ils pourront sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux, Et dans mille ans faire croire Ce qu'il me plaira de vous. Chez cette race nouvelle Où j'aurai quelque crédit, Vous ne passerez pour belle Qu'autant que je l'aurai dit.
Page 212 - II sema, fit germer, chez un peuple volage, Cet esprit novateur, le monstre de notre âge, Qui couvrira l'Europe et de sang et de deuil.
Page 253 - II s'est signé grand homme et se dit immortel Au Mercure ! Ces mots n'ont rien qui soit cruel. Jadis il me louait dans sa prose enfantine : Mais, dix fois repoussé du trône de Racine, II boude; et son dépit m'a, dit-on, harcelé.
Page 49 - Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits : On m'a vu ce que vous êtes. Vous serez ce que je suis. Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants Pour n'avoir pas trop d'alarmes De ces ravages du temps.
Page 253 - D'une vaine colère adoucissez l'éclat , Et que des jeux d'esprit ne soient point un combat. De la Harpe , at-on dit , l'impertinent visage Appelle le soufflet > ; ce mot n'est qu'un outrage. Je veux qu'un trait plus doux , léger, inattendu , Frappe l'orgueil d'un fat plaisamment confondu. Dites : Ce froid rimeur se caresse lui-même ; Au défaut du public il est juste qu'il s'aime ; II s'est signé grand homme', et se dit immortel Au Mercure! Ces mots n'ont rien qui soit cruel.
Page 252 - C'est un art de savoir triompher en cédant. Amant de la raison , défenseur du génie , De contester sans cesse évitez la manie : Une aimable indulgence est souvent de saison ; C'est avoir déjà tort que d'avoir trop raison. Railleur novice encor, si tu veux qu'il me frappe , Ne m'avertis jamais du bon mot qui t'échappe : Sur ma lèvre à l'instant le sourire est »l;uv -, Et le plaisir languit dès qu'il est annoncé.
Page 250 - D'une gaîté sans frein réprimez la licence , Et respectez les dieux , la pudeur et l'absence. Qu'un ami par vos traits ne soit point immolé. En vain le repentir, honteux et désolé , Court après le bon mot aux ailes trop légères : II perd ses pas tardifs et ses larmes amères. Fuyez donc le sarcasme et ses ris indiscrets : L'amour-propre offensé ne pardonne jamais.
Page 222 - Deux cœurs au lieu d'un cœur, deux âmes au lieu d'une, Et sentent, partageant leurs craintes, leurs désirs. La moitié des chagrins , le double des plaisirs. Ainsi dans une même ivresse, Faisant du jour une heure, et de l'heure un moment, De leur cœur, par le sentiment , Ils éternisent la jeunesse, Et la vie est pour eux un long enchantement. Tel est le vrai bonheur ; il doit être le vôtre. Belle, aimable, pourquoi toujours le refuser? Pourquoi , sur vos destins prompte à vous abuser, Ne...
Page 15 - S'effrayer, tressaillir, reculer comme moi. Je ne sais quel attrait me ramène vers elle; Vers moi même penchant aussitôt la rappelle : Enchantés de la voir mes yeux cherchent les siens, Enchantés de me voir ses yeux cherchent les miens...
Page 213 - ... héritage, Quand libre en son exil , rassuré par son âge , De son esprit fougueux l'essor indépendant Prit sur l'esprit du siècle un si haut ascendant ; Quand son ambition , toujours plus indocile , Prétendit détrôner le Dieu de l'évangile.