Les chants des vaincus: poésies nouvelles

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René et Cie, 1846 - 416 pages
 

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Page 156 - De l'héroïsme impérissable exemple ! Duel à mort et toujours renaissant ! Un contre trois!... l'Europe les contemple, Sans mettre fin à ce drame de sang. Ta noble lutte, hélas ! n'a pas d'issue : Tu le sais bien, et partout tu combats, Fière Pologne, immortelle vaincue ! Que l'on enchaîne et qu'on ne dompte pas.
Page 156 - Ta noble lutte, hélas! n'a pas d'issue. Tu le sais bien... et pourtant tu combats, Fière Pologne, immortelle vaincue, Que l'on enchaîne et qu'on ne dompte pas. La France en vain rêve ta délivrance. Quel bras fatal arrête son secours? Qui donc retient le grand cœur de la France? Qu'est devenu le peuple des trois jours ? » Ajoutons que Louise Colet a publié aussi dans let Romani populaire» illtutréi, Paris, Gustave Barba, '21, la traduction du Journal de Françoite Kratinsta, le tout intitulé...
Page 146 - Vous eûtes la double puissance Qui captive l'humanité, Le charme de l'intelligence Et le charme de la beauté. Vers vous, tous les êtres d'élite, Tous les grands cœurs sont attirés ; Votre trône idéal abrite Les talents que vous inspirez. Vous êtes la source bénie Où se désaltère le cœur, La muse fidèle au génie , La providence du malheur! Quand vous rêvez, quand dans Mitre âme Vos souvenirs vont se pressant, Vous devez bénir Dieu , madame , Des dons qu'il vous fit en naissant.
Page 15 - Pologne encor serait libre, et qu'un jour, Vainqueurs, vous reverriez cette terre sacrée Rendue à votre amour. Oui, ses fers tomberont, car sa cause est unie A la cause du Ciel et de l'humanité. Le vieux monde n'est plus; partout la tyrannie Va s'évanouissant devant la liberté ! Ce n'est plus pour les rois que chantent les poêles; Leur lyre ne rend plus de sons adulateurs ; Des peuples désormais ils sont les interprètes Et les consolateurs.
Page 155 - Pologne, écrit le 6 mars 1840 'p. 157-158}, qui commence par la strophe suivante : < Elle se lève, elle appelle la vie La nation qu'on veut anéantir!... De son tombeau sort le peuple martyr Et l'aigle blanc plane sur Cracovie, Sublime élan...
Page 165 - Ces récits, dédiés à vous deux, ô ma fille, Ne sont plus que pour toi, mon seul bien aujourd'hui : Ton frère n'est plus là; de mes bras il a fui, II est auprès de Dieu l'ange de sa famille...
Page 34 - Toujours pour le bourreau! jamais pour la victime! Oh ! Christ, l'Église ment à ton esprit sublime Qu'elle a falsifié. Dieu des persécutés , en frère tu les aimes ; Oh ! si tu revenais, c'est par tes prêtres mêmes Que tu serais crucifié ! Voilà ce qu'ils pensaient en marchant au supplice...
Page 50 - C'est nous, frères, voyez ! nous expirons de faim. » — soll se tut : ce récit, dont toute âme est saisie, Est au-dessus de l'art et de la poésie...
Page 146 - Si ma pensée hésite, si ma voix Meurt tout à coup sans achever la rime, C'est que je vois un fantôme sublime; Corinne est là; son regard se ranime Et je l'entends chanter comme autrefois.
Page 114 - Fils tous les deux d'une muse hardie, Sur les abus frappant à l'unisson, Ce qu'il a fait, lui , par la comédie, Toi, tu le fais aussi par la chanson.

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