Et, pour trancher enfin des discours superflus, Quod ego ad Trasimenum, ad Cannas fui, id tu hodie es. TIT. LIV., lib. 48, cap. 30. Je vois de tous côtés mes ennemis vaincus, C'est la FRANCE qui parle ainsi à ROME, dans une pièce de vers de Corneille, intitulée : Épître de la FRANCE à ROME. LE CID. Acte 1, scène 7. MONOLOGUE de d. diègue. O cruel souvenir de ma gloire passée! Multi propalam exprobrabant plebi, quod defensores suos in præcipitem semper locum favore tollat, deinde in ipso discrimine periculi destituat. TIT. LIV., lib. 24, cap. 17. Agricola simul suis virtutibus, simul vitiis aliorum, in ipsam gloriam PRÆCEPS Agebatur. TACITUS, Agricolæ vita, cap. 43. (1) « Cette haute élévation est un précipice affreux pour les chrétiens. » BOSSUET, Or. fun. de Henriette d'Angleterre. Ergo quid optandum foret, ignorasse fateris JUVENALIS, sat. 10, 107. Jam non ad culmina rerum Injustos crevisse querar; tolluntur in altum, CLAUDIANUS in Rufinum. ὅταν ἴδης πρὸς ὕψος ἠρμένον τινὰ λαμπρῷ τε πλούτῳ καὶ γένει γαυρούμενον, ἐπαίρεται γὰρ μεῖζον, ἵνα μεῖζον πέση. Quand vous verrez un homme, élevé au-dessus de tous les autres, s'enorgueillir de sa magnifique opu<«<lence et de sa brillante origine, attendez-vous à le << voir dans un instant puni de son orgueil; il n'est « monté si haut que pour tomber d'une plus haute << élévation. » EURIPIDE, Fragm. 19. Guise, en ses grands desseins, dès ce jour affermi, Un précipice affreux devant eux se présente. Où la cruelle mort, les prenant pour victimes, Frappe ces vils troupeaux dont elle est le pasteur. ROUSSEAU, liv. 1, ode 3. LE CID. Acte 2, scène 2. D. RODRIGUE A D. GOMÈS. Je suis jeune, il est vrai; mais aux âmes bien nées Caius CESAR, ineunte ætate, docuit ab excellenti eximiáque virtute progressum ætatis expectari non oportere. CICERO, 5 Philipp., 47. Pulcher lulus Ante annos curamque gerens animumque virilem. VIRGILIUS, 9 Æn., 30. Parcite natales, tardi, numerare Deorum : Cæsaribus virtus contigit ante diem. Ingenium cœleste suis velocius annis Surgit, et ignavæ fert malè damna moræ. OVIDIUS 1, Art. amat., 185. Χρείσσονα μὲν ἁλικίας νόον φέρβεται. PINDARE, Pyth., 5, v. 146. >> * Son esprit est au-dessus de son âge. ་་ (1)« Les enfants des dieux se tirent des règles de la nature, et en sont « comme l'exception. Ils n'attendent presque rien du temps et des années. D. GOMÈS A d. diÈgue. Ton épée est à moi. Mais tu serais trop vain, Acte 2, scène 2. D. GOMÈS A RODRIGUE. Trop peu d'honneur pour moi suivrait cette victoire : A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. « Le mérite chez eux devance l'âge. Ils naissent instruits, et ils sont plus " tôt des hommes parfaits, que le commun des hommes ne sort de l'en<< fance. >> LA BRUYÈRE, ch. 2, Du mérite personnel. La Bruyère parle ici le langage des cours; mais Fléchier parle celui de la vérité, en s'écriant du haut de la chaire évangélique : « Loin d'ici ces flatteuses maximes que les rois naissent habiles, et que les autres hommes le deviennent; que leurs âmes privilégiées sortent << des mains du Dieu qui les a créées toutes sages et intelligentes ; que, pour « eux, il n'y a point d'essai ni d'apprentissage. FLÉCHIER, Oraison funèbre de Turenne. Ignominiam judicat gladiator cum inferiore componi, et scit eum SINE GLORIA VINCI, qui sine pE RICULO VINCITUR. SENECA, de Providentia, 3. Præmia magna peti fateor; sed demit honorem Macedúm fines, latebrasque suorum Deseruit, victasque patri despexit Athenas. (Deseruit Alexander.) LUCANUS, 10 Phars., 29. LE CID. Acte 2, scène 6. D. DIÈGUE AU ROI D. FERNAND. Qu'on est digne d'envie, Lorsqu'en perdant la force, on perd aussi la vie! Je me vois aujourd'hui, pour avoir trop vécu, Il s'est déjà plaint de ce long âge dans le monologue du premier acte: O rage! ô désespoir! ô vieillesse ennemie! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie! Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers, Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers? |