La philosophie en France au XIXe siècle |
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absolue Adolphe Franck appelle Aristote Auguste Comte beauté cause finale choses Claude Bernard conception conditions connaissance conscience consé conséquent considère consiste criterium déduction définir degré Descartes détermination développement Dieu différents dire divine doctrine éléments Émile Saisset existence expliquer facultés fond forme générale géométrie Hegel Herbert Spencer Hume idées inférieur infini Kant l'absolu l'âme l'amour l'analyse l'éclectisme l'école l'esprit l'être l'existence l'expérience l'homme l'idéal l'idée l'induction l'infini l'intelligence l'ordre l'unité Leibniz logique lui-même Maine de Biran matérialisme mathématiques matière mécanisme ment métaphysique méthode morale mouvement nature nécessaire notion objet organes Paul Janet pensée perception père Gratry perfection peut-être phéno phénomènes philosophie physiologie physique Pierre Leroux Platon positive positivisme pourtant principe proposition propre psychologie puissance raison rapports réalité réel relatif remarque Renan Renouvier rien science semble sens sensations sensible seulement simple sorte Stahl Strada Stuart Mill substance supérieur surtout système Taine théologie théorie tion universelle Vacherot vérité Victor Cousin vitales volonté vrai
Popular passages
Page 55 - L'astronomie étant la science dans laquelle on envisage les faits sous les rapports les plus simples et les moins nombreux, est la première qui doit avoir acquis le caractère positif. La chimie doit avoir marché après l'astronomie et avant la physiologie parce qu'elle considère l'action de la matière sous des rapports plus compliqués que la première, mais moins détaillés que la physiologie.
Page 226 - Cet ordre consiste principalement à la digression sur chaque point qui a rapport à la fin, pour la montrer toujours.
Page 41 - Ainsi , notre bonheur ne consistera jamais et ne doit point consister dans une pleine jouissance , où il n'y aurait plus rien à désirer, et qui rendrait notre esprit stupide ; mais , dans un progrès perpétuel à de nouveaux plaisirs et de nouvelles perfections.
Page 214 - Car les principes généraux entrent dans nos pensées dont ils font l'âme et la liaison. Ils y sont nécessaires, comme les muscles et les tendons le sont pour marcher, quoiqu'on n'y pense point.
Page 41 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 124 - ... rechercher la cause de la vie ou l'essence des maladies. Ce serait perdre complètement son temps à poursuivre un fantôme. Il n'ya aucune réalité objective dans les mots vie, mort, santé, maladie. Ce sont des expressions littéraires dont nous nous servons parce qu'elles représentent à notre esprit l'apparence de certains phénomènes.
Page 142 - ... même. Dans de récentes leçons sur la personnalité humaine, M. Caro s'est montré prêt, effectivement, à embrasser, au lieu du demi-spiritualisme de l'école éclectique, le spiritualisme véritable, celui qui retrouve jusque dans la matière l'immatériel et qui explique la nature même par l'esprit. XVIII Un mouvement remarquable s'est produit dans ces derniers temps parmi des théologiens philosophes, sous le nom d'Ontologisme, par opposition tout à la fois au Traditionalisme et au Psychologisme.
Page 72 - Mais la connaissance des vérités nécessaires et éternelles est ce qui nous distingue des simples animaux et nous fait avoir la raison et les sciences, en nous élevant à la connaissance de nousmêmes et de Dieu. Et c'est ce qu'on appelle en nous Ame raisonnable ou Esprit.
Page 231 - Après que l'art a donné aux choses le caractère qui leur imprime l'aspect de l'individualité, il fait un pas de plus : il leur donne la grâce qui les rend aimables , en faisant qu'elles semblent aimer. Au delà de ce second degré, il n'y en a plus qu'un, que le second annonce et prépare ; c'est de donner aux choses une âme ; par quoi elles ne semblent plus seulement aimer, mais elles aiment.,.
Page 97 - C'est à ce moment que l'on sent naître en soi la notion de la Nature. Par cette hiérarchie de nécessités, le monde forme un être unique, indivisible, dont tous les êtres sont les membres. Au suprême sommet des choses, au plus haut de l'éther lumineux et inaccessible, se prononce l'axiome éternel, et le retentissement prolongé de cette formule créatrice compose, par ses ondulations inépuisables, l'immensité de l'univers.