Œuvres completes de Voltaire, Volume 63la Société Littéraire-typographique, 1785 |
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affez affure ainfi ainſi au-deffus auffi auteur Boileau c'eft C'eſt cardinal caufe chofe choſe cœur compofée confeil conferver Corneille d'Eſpagne deftin deſcription DIEU difait dire diſait écrit écrivit efprit eſpèce eſt fage faint fang fans fatire favait fecond fecours fecret fefait femble fens fent ferait fervir feul fiècle fingulier foit foldats fommes fon père font fous fouvent fouverain fpectacle françaiſe ftyle fuccès fuis fuivant fujet furtout gens gloire goût grace Henriade homme Itis j'ai jamais jéfuites jufqu'à jufte juftice l'abbé l'ame l'auteur l'efprit l'hiftoire laiffe lettres long-temps Louis XIV madame Madame Denis madame du Châtelet Mahomet maiſon malheureux meffieurs Mélanges littér mille miniftre mort n'eft n'eſt nation ouvrages paffage paffé paffion parle penfer perfonne peuple philofophie pièce plaifir plufieurs poëfie poëte préfent prefque prince Pruffe raifon refpect refte réuffir rien rois Rouffeau s'eft ſes ſon St Louis tragédie trifte Voltaire
Popular passages
Page 249 - Qu'un ami véritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur; II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même Un songe, un rien, tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Page 247 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page 263 - J'approchai par degrés de l'oreille des rois ; Et bientôt en oracle on érigea ma voix. J'étudiai leur cœur, je flattai leurs caprices, Je leur semai de fleurs le bord des précipices : Près de leurs passions rien ne me fut sacré; De mesure et de poids je changeais à leur gré.
Page 338 - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux : L'Éternel est son nom ; le monde est son ouvrage ; II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois. Des plus fermes états la chute épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable.
Page 403 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône , il pâlit , il s'écrie : II a peur que ce dieu dans cet affreux...
Page 299 - Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête ; Ils vivent l'un par l'autre, ils triomphent du temps : Tandis que sous leur ombre on voit de vils serpents Se livrer, en sifflant, des guerres intestines, Et de leur sang impur arroser leurs racines».
Page 264 - J'abolis les faux dieux; et mon culte épuré, De ma grandeur naissante est le premier degré. Ne me reproche point de tromper ma patrie ; Je détruis...
Page 266 - Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent, Et courent se livrer aux mains qui les attendent. Nous nous levons alors, et tous en même temps Poussons jusques au ciel mille cris éclatants; Les nôtres, à ces cris , de nos vaisseaux répondent; Ils paraissent armés, les Maures se confondent, L'épouvante les prend à demi descendus; Avant que de combattre ils s'estiment perdus.
Page 322 - ... puissante divinité, qui étant dans le ciel le brillant astre de la nuit, et sur la terre la chaste Diane, est aux enfers la redoutable Hécate. Cette divinité écouta favorablement ses vœux, parce que son cœur était pur, et qu'il était conduit par l'amour pieux qu'un fils doit à son père. A peine fut-il auprès de l'entrée de la caverne, qu'il entendit l'empire souterrain mugir.
Page 59 - Mon Henri Quatre et ma Zaïre, Et mon Américaine Alzire, Ne m'ont valu jamais un seul regard du roi. J'avais mille ennemis avec très-peu de gloire; Les honneurs et les biens pleuvent enfin sur moi Pour une farce de la Foire.