Kahel: carnet de voyage

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Popular passages

Page 424 - ... je dis tu dis il dit nous disons vous dites ils disent je disais tu disais il disait nous disions vous disiez ils disaient je dis tu dis il dit nous dîmes vous dîtes ils dirent...
Page 230 - Le corps de la femme est la toute-puissante réalité, tandis que son âme en est l'insaisissable fantôme, aspiration sans cesse haletante dans un vide toujours vide, où vainement toutes les supériorités accourent à son appel sans pouvoir le combler, aucun avènement ne l'apaise. On dit que la femme est coquette, inconstante! elle est constante, fidèle à son devoir, à sa fonction qui est de nous attirer au but toujours plus haut : la plus belle au plus vaillant; coquette à la ronde pour...
Page 146 - Non, non, je suis bien mort. Tant mieux. Mais ce spectre, ce cri, cette horrible blessure? Cela dut m'arriver en des temps très anciens. O nuit ! Nuit du néant, prends-moi ! — La chose est sûre : Quelqu'un m'a dévoré le cœur. Je me souviens.
Page 50 - Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil A des neiges d'avril qui croulent au soleil ; Mais ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
Page 440 - L'Expansion coloniale de la France. Étude économique, politique et géographique sur les établissements français d'outre-mer. 1 fort vol. in-8, avec cartes.
Page 353 - ... corbeilles Sur ses pas parfument le sol. Le python, du milieu d'un cactus écarlate, Déroule son écaille, et, curieux témoin, Par-dessus les buissons dressant sa tête plate, La regarde passer de loin. Sous la haute fougère elle glisse en silence, Parmi les troncs moussus s'enfonce et disparait. Les bruits cessent, l'air brûle, et la lumière immense Endort le ciel et la forêt.
Page 188 - Ali me sert d'interprète à l'occasion, il ne sait pas un mot de français, et moi pas un mot du baragouin créole qu'il essaie de parler, mais il est fin comme l'ambre, et s'il ne comprend pas ce que je lui dis, il comprend du moins toujours la situation, ses discours sont adroits. Là devant ma porte, un cheval retenu par une courttr chaîne et un anneau de fer coulant le long d'un piquet fiché en terre.
Page 175 - Il portait la bague que je lui ai envoyée en remerciement de son dîner d'hier soir. Il a beaucoup insisté pour que je dispose de toutes choses à ma convenance dans son royaume ; c'est la formule d'une politesse toujours agréable. Je n'ai rien demandé bien entendu, il ne faut pas confondre les affaires souvent orageuses avec les visites de cérémonie dont la quiétude est la caractéristique; je veux seulement remarquer, en passant chez ce nègre, que la politesse, ¿formule de la vie sociale...
Page 23 - Je renforçai aussitôt mon personnel et relevai mes cabanes et mon commerce à 50 kilomètres plus avant dans le pays; car l'offensive seul a des chances de succès, la défensive est le commencement de la défaite, si elle n'est un recueillement préparatoire pour mieux combattre. Ma nouvelle installation fut d'abord très menacée, et peu de temps après dévalisée par une troupe armée. Après plusieurs tentatives, beaucoup de diplomatie par l'intermédiaire d'agents expérimentés et instruits,...
Page 42 - Gorée. appel enchanteur du poème africain. Couchée sur l'eau comme une sirène, abritant ses maisons blanches et ses palmiers épars derrière son énorme tète relevée contre la mer du large, couronnée d'un diadème d'or par les murailles de sa forteresse qui brillent au soleil, à demi voilée sous l'écume des brisants, par ses vives couleurs, par le tumulte des flots qu'elle semble refouler devant elle, l'île s'anime sous nos yeux, on la voit cingler vers le grand inconnu, on a le vertige...

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