Lettres de Madame de Sévigné: de sa famille, et de ses amis, Volume 3Dalibon, 1823 |
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Common terms and phrases
Adieu admirable affaires aimable aime amitié assez assure auroit avez avoit belle Brancas BUSSY A MADAME c'étoit cardinal de Retz carrosse chagrin Chaulnes chère enfant chose coadjuteur cœur compliments COMTE DE BUSSY comtesse connoissez Corbinelli cousin crois d'Hacqueville d'Orange dame Dieu dîner dire disoit écrire enfin Époisses êtes étoient étoit Fayette femme fille fils gnan Gourville grace Grouvelle Guitaud heures homme j'ai j'avois J'embrasse j'en j'étois jamais joie joli l'abbé de Grignan l'aime l'autre jour lettre Livry long-temps Longueville Louis Louis XIV lundi m'en vais madame de Coulanges MADAME DE GRIGNAN madame de Monaco madame de Montespan MADAME DE SÉVIGNÉ mandé maréchal ment mieux mille monde Monsieur mort n'ai n'en nouvelles parler paroît passé pauvre pense plaisir Pomponne prince Provence raison ravie reine rien Rochefoucauld sais savez sera seroit SÉVIGNÉ A MADAME soir sorte souhaite tendresse très-aimable très-bien très-chère Trousse trouve Turenne vendredi voilà vois voudrois voyage
Popular passages
Page 299 - ... tête le pauvre homme et le cheval, et passent par-dessus et si bien par-dessus que le carrosse en fut versé et renversé : en même temps l'homme et le cheval, au lieu de s'amuser à être roués et estropiés, se relèvent...
Page 374 - La retraite qu'il vient de faire est la plus éclatante et la plus fausse action de sa vie, c'est un sacrifice qu'il fait à son orgueil, sous prétexte de dévotion : il quitte la cour où il ne peut s'attacher, et il s'éloigne du monde qui s'éloigne de lui.
Page 290 - Mademoiselle de Vertus • y achève sa vie avec des douleurs inconcevables et une résignation extrême : tout ce qui les sert, jusqu'aux charretiers, aux bergers , aux ouvriers , tout est modeste. Je vous avoue que j'ai été ravie de voir cette divine solitude , dont j'avois tant ouï parler; c'est un vallon affreux, tout propre à inspirer le goût de faire son salut.
Page 422 - Il mande la mort du jeune d'Hocquincourt, et qu'il enverra un courrier apprendre au roi la suite de cette entreprise : il cachette sa lettre et l'envoie à deux heures. Il va sur cette petite colline avec huit ou dix personnes : on tire de loin à l'aventure un malheureux coup de canon, qui le coupe par le milieu du corps, et vous pouvez penser les cris et les pleurs de cette armée. Le courrier part à l'instant ; il...
Page 373 - Sa pente naturelle est l'oisiveté, il travaille néanmoins avec activité dans les affaires qui le pressent, et il se repose avec nonchalance quand elles sont finies. Il a une grande présence d'esprit; et il sait tellement tourner à son avantage les occasions que la fortune lui offre, qu'il semble qu'il les ait prévues et désirées.
Page 449 - Vous demandez d'où vient cela : c'est que l'amie est d'un orgueil qui la rend révoltée contre les ordres de Quaiilo : elle n'aime pas à obéir ; elle veut bien être au père , mais non pas à la mère ; elle fait le voyage à cause de lui , et point du tout pour l'amour d'elle; elle rend compte à l'un , et point à l'autre : on gronde l'ami d'avoir trop d'amitié pour cette glorieuse...
Page 161 - ... pour ne pas souhaiter ardemment de vous revoir et de vous embrasser. Je ne dois pas espérer mieux de l'avenir que du passé; je sais ce que votre absence m'a fait souffrir ; je serai encore plus à plaindre, parce que je me suis fait imprudemment une habitude nécessaire de vous voir.
Page 315 - ... postés huit heures durant à la portée du feu des ennemis, sans autre mouvement que celui de se presser à mesure qu'il y avoit des gens tués. J'ai ouï dire que c'est une souffrance terrible que d'être ainsi exposé. Vos lettres au roi me charment toujours.
Page 161 - J'ai le. cœur et l'imagination tout remplis de vous : je n'y puis penser sans pleurer, et j'y pense toujours; de sorte que l'état où je suis n'est pas une chose soutenable ; comme il est extrême, j'espère qu'il ne durera pas dans cette violence. Je vous cherche toujours, et je trouve que tout me manque, parceque vous me manquez.
Page 388 - Quanto et toute sa politique s'accordent avec le christianisme , et que le conseil de ses amis ne soit que la même chose avec celui de M. de Condom (Bossuet).