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DE

BR 3 8457

THÉOLOGIE ET DE PHILOSOPHIE

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professeur de philosophie à la faculté de théologie de l'Eglise libre du canton de Vaud.

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Les deux directeurs, MM. H. VUILLEUMIER et J.-F. ASTIÉ, sont secondés par un comité qui se compose actuellement de MM. Philippe Berger, professeur à Paris; P. Chapuis et Eug. Dandiran, professeurs à l'académie de Lausanne; H. Du Bois, pasteur et professeur, à Neuchâtel; Lucien Gautier, professeur à la faculté de l'Eglise libre, à Lausanne; Charles Martin, pasteur à Genève; Ernest Martin, licencié en théologie, à Genève; Charles Monvert, pasteur à Rochefort et professeur à la faculté indépendante de Neuchâtel; Albert Revel, professeur à l'école vaudoise de théologie de Florence; A. Sabatier, professeur à Paris; H. Soulier, docteur en philosophie, à Genève; Edmond Stapfer, professeur, à Paris.

UN

HEBRAÏSANT SUISSE DU XVII SIECLE

J.-HENRI OTH

professeur à Lausanne.

La Suisse réformée, au XVIIe siècle, a fourni à la république des lettres un respectable contingent d'hébraïsants. Chacun connaît, au moins de réputation, les Jean Buxtorf, père et fils, de Bâle; Gaspard Waser, J.-H. Hottinger et J.-H. Heidegger, de Zurich; Jean Diodati et David Le Clerc, de Genève, ce dernier éclipsé par son neveu Jean, émigré en Hollande. Quiconque s'est occupé quelque peu d'études hébraïques et plus spécialement des antiquités sacrées, se souvient sans doute aussi d'avoir rencontré plus d'une fois le nom de J.-Henri Oth, latinisé en Otho ou Ottho. Nous croyons même ne pas nous tromper en disant que, si on excepte les noms hors ligne des Buxtorf et de Hottinger, et si l'on fait abstraction de Jean Le Clerc, qui appartient à la Hollande plus qu'à la Suisse, et au XVIIIe siècle autant qu'au XVIIe, il n'est pas d'hébraïsant suisse de cette époque dont les ouvrages soient plus fréquemment cités jusqu'à nos jours que ceux de l'ancien professeur de Lausanne.

Il n'est pas douteux, cependant, que cet auteur est plus souvent cité et consulté qu'il n'est généralement connu. La plupart de nos contemporains, de ceux-là même qui, dans leurs commentaires, dans leurs traités d'archéologie biblique ou autres, renvoient le lecteur à ses ouvrages, seraient assez embarrassés de dire qui était ce J.-Henri Otho. Ils pourraient s'approprier

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