Mémoires d'un sans-culotte bas-breton, Volumes 1-2Meline, Cans & Cie., 1841 - Fiction (French) |
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... instant de silence . - Mes amis , dit Leperdit en souriant avec douceur , je ne sais point faire des miracles comme le citoyen Jésus , et je ne puis chan- ger ces pierres en pains . Quant à mon sang , que vous voyez couler , plût au ...
... instant de silence . - Mes amis , dit Leperdit en souriant avec douceur , je ne sais point faire des miracles comme le citoyen Jésus , et je ne puis chan- ger ces pierres en pains . Quant à mon sang , que vous voyez couler , plût au ...
Page 51
... instant aupara- vant grondait pareille à une mer orageuse , se fondit comme une nuée . Mais enfin la tourmente révolutionnaire s'apaisa ; les Vendéens , puis les chouans déposèrent les armes ; l'abondance reparut , et avec elle la ...
... instant aupara- vant grondait pareille à une mer orageuse , se fondit comme une nuée . Mais enfin la tourmente révolutionnaire s'apaisa ; les Vendéens , puis les chouans déposèrent les armes ; l'abondance reparut , et avec elle la ...
Page 64
... instant à perdre . La jeune fille se jeta en pleurant dans les bras de sa protectrice . Du courage , enfant , dit - elle ; nous vi- vons à une époque où il faut être forte , si l'on veut avoir droit de vivre ; gardez les pleurs pour des ...
... instant à perdre . La jeune fille se jeta en pleurant dans les bras de sa protectrice . Du courage , enfant , dit - elle ; nous vi- vons à une époque où il faut être forte , si l'on veut avoir droit de vivre ; gardez les pleurs pour des ...
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... instant , et s'adressant de nouveau à Claire : -Tu dois avoir au moins , dit - il , quelque lettre de ta famille , quelque papier prou- vant qui tu es ? -Non , citoyen ... Il haussa les épaules d'un air contra- rié . Quel moyen alors de ...
... instant , et s'adressant de nouveau à Claire : -Tu dois avoir au moins , dit - il , quelque lettre de ta famille , quelque papier prou- vant qui tu es ? -Non , citoyen ... Il haussa les épaules d'un air contra- rié . Quel moyen alors de ...
Page 76
... instant s'était emparée si vivement de moi , qu'en entendant derrière nous le galop d'un cheval , je ne doutais point que nous ne fussions poursuivis . La fuite était impossible avec notre lourd attelage , je n'eus point d'ailleurs le ...
... instant s'était emparée si vivement de moi , qu'en entendant derrière nous le galop d'un cheval , je ne doutais point que nous ne fussions poursuivis . La fuite était impossible avec notre lourd attelage , je n'eus point d'ailleurs le ...
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Common terms and phrases
Ance arrivant avaient avez blé bleus Boishardy bourreau Brest brigands bruit c'était capitaine Carrier chant château d'Aux chercher cheval chose chouannerie chouans citoyen Benoist club cœur comité compagnon côté coup demanda demanda-t-il demi-voix Dieu dit-il enfants eût femme Fine-Oreille Flaville foule fusil garde Goullin Gouray grenadiers guillotine Guingamp homme Hunoterie instant j'ai j'avais j'étais Jeanne jeta jeune fille Joseph Sauveur jours l'heure suprême l'officier laisser Lamberty Leperdit leva loin Loudéac m'écriai-je madame Benoist madame Catherine main maître Floch maquignon Marat MÉMOIRES D'UN SANS-CULOTTE ment monsieur Morbihan mort Nantes pain parler passer patriotes paysan peur Pierre Pinard Pochole porte prêtres prison Quessoy regarda Rennes répondit répondit-il représentants en mission reprit républicains république reste révolution révolutionnaire Rigaud Robespierre Roche-Bernard route s'écria s'écria-t-il s'était sais Salaün sang SANS-CULOTTE BAS BRETON sauver sentis seul silence soldats sorte Storel terreur tête tion toyens trouvai Uzel venait Vendéen vicomte voix yeux
Popular passages
Page 12 - Robespierre sur les rapports des idées religieuses et morales avec les principes républicains et sur les fêtes nationales, lu dans la séance du 18 floréal an II.
Page 7 - Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu, sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur, sans laquelle la vertu est impuissante.
Page 206 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 207 - ... yeux vers le ciel, et les enfants allumeront l'encens , dont la fumée s'élèvera dans les nues. « Aussitôt les accords d'une musique harmonieuse se feront entendre. « Un chœur de pères avec leurs fils se groupera sur la partie de la montagne qui lui sera désignée ; un chœur de mères avec leurs filles se rangera de l'autre côté. « Les hommes chanteront une première strophe ; ils jureront ensemble de ne poser les armes qu'après avoir anéanti les ennemis de la république. « Les...
Page 107 - Entre ces deux grandes pierres cherchons un lieu charmant et doux aux regards. Il est situé dans la terre de Rivelen ; c'est ainsi que les anciens ont nommé cet endroit. Enterrons ici le corps pur de la religieuse , près de la mer armorique , à la vue de tout le monde. C'est en ce lieu désert qu'elle a été partagée en deux parties : son âme chaste est allée se réunir à Dieu , et son corps a été enseveli sous l'herbe , entre la terre d'Erné et celle des deux meurtres.
Page 42 - Si je recule au moment du péril, punissez-moi. — Puis, voulant donner l'exemple de tous les sacrifices, il transforma son atelier en caserne, et y logea trente soldats, vivant des faibles économies qu'il avait longuement amassées pendant dix années de privations. — Que laisserez-vous à vos enfants? lui demanda un ami, inquiet de ce dévouement patriotique. — Mon exemple à imiter, répondit le tailleur. Tel était l'homme en face duquel Carrier se trouva lors de son arrivée à Rennes....
Page 25 - C'est le crime d'un lâche, et non pas une erreur : C'est trahir à la fois, sous un masque hypocrite, Et le dieu qu'on préfère, et le dieu que l'on quitte : C'est mentir au ciel même, à l'univers, à soi. Mourons, mais...
Page 48 - Pas d'excuse, s'écrie Leperdit ; les malades ont besoin de vos soins : votre prison , c'est l'hôpital ; là du moins vous êtes utiles à la patrie. Puis , se tournant vers le geôlier , il le somme de relâcher ces deux femmes , et les reconduit, en grondant, à l'Hôtel-Dieu , où il les consigne.
Page 50 - Toinel et quelques misérables apostcs par lui recommencent leurs cris. La fureur se rallume; le tumulte augmente, et les pierres commencent à voler. Leperdit , atteint au front , chancelle. A la vue de son sang qui coule , le peuple s'arrête épouvanté de ce qu'il vient de faire : il ya un instant de silence. — Mes amis, dit...
Page 133 - Ah ! Président, avec votre air sévère lorsque vous êtes sur le siège, vous avez l'âme trop timorée ; est-ce qu'il faut des preuves pour faire passer certaines personnes au rasoir national ? On leur fait mettre la tête à la fenêtre sur l'étiquette du sac. » Mais tout cela manquait encore d'envergure, et si tout d'abord on agit timidement, hypocritement, si après la première noyade de quatre-vingts prêtres, Carrier écrivit...