Mémoires d'un sans-culotte bas-breton, Volumes 1-2Meline, Cans & Cie., 1841 - Fiction (French) |
From inside the book
Results 1-5 of 38
Page 23
... des représentants en mission , alors tout - puissants . On eùt dit que la plupart avaient pour but unique d'encanailler la révolution . C'était Carrier qui , à son passage en oc- tobre D'UN SANS - CULOTTE BAS BRETON . 23.
... des représentants en mission , alors tout - puissants . On eùt dit que la plupart avaient pour but unique d'encanailler la révolution . C'était Carrier qui , à son passage en oc- tobre D'UN SANS - CULOTTE BAS BRETON . 23.
Page 24
... Carrier le fit venir , et , s'avançant vers lui avec un geste furieux : - Rends - moi tes lettres d'ordre ! s'écria- t - il ; toutes ces jongleries doivent finir ; il faut que tu renonces à tes croyances fana- tiques , il faut que tu n ...
... Carrier le fit venir , et , s'avançant vers lui avec un geste furieux : - Rends - moi tes lettres d'ordre ! s'écria- t - il ; toutes ces jongleries doivent finir ; il faut que tu renonces à tes croyances fana- tiques , il faut que tu n ...
Page 25
... Carrier le fit emprisonner comme suspect ! Mais à Rennes il était trop connu et trop aimé ; les patriotes sollicitaient son élar- gissement ; on le fit partir de nuit pour le Mont Saint - Michel . Débile et souffrant , le Coz demanda à ...
... Carrier le fit emprisonner comme suspect ! Mais à Rennes il était trop connu et trop aimé ; les patriotes sollicitaient son élar- gissement ; on le fit partir de nuit pour le Mont Saint - Michel . Débile et souffrant , le Coz demanda à ...
Page 28
... Carrier n'avait fait qu'y passer , et son acte le plus significatif avait été l'arrestation de l'évêque le Coz ; forcé de partir pour Nantes , il laissa ses instructions à Pochole . qui ne négligea rien pour le remplacer di- gnement ...
... Carrier n'avait fait qu'y passer , et son acte le plus significatif avait été l'arrestation de l'évêque le Coz ; forcé de partir pour Nantes , il laissa ses instructions à Pochole . qui ne négligea rien pour le remplacer di- gnement ...
Page 41
... Carrier arrivait ! ... Ce fut alors que l'on vint dire à Leperdit que ses concitoyens l'avaient choisi pour officier municipal . -Je n'ai pas le droit de refuser , puis- qu'il y a du danger , répondit - il ; je me crois incapable , mais ...
... Carrier arrivait ! ... Ce fut alors que l'on vint dire à Leperdit que ses concitoyens l'avaient choisi pour officier municipal . -Je n'ai pas le droit de refuser , puis- qu'il y a du danger , répondit - il ; je me crois incapable , mais ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Ance arrivant avaient avez blé bleus Boishardy bourreau Brest brigands bruit c'était capitaine Carrier chant château d'Aux chercher cheval chose chouannerie chouans citoyen Benoist club cœur comité compagnon côté coup demanda demanda-t-il demi-voix Dieu dit-il enfants eût femme Fine-Oreille Flaville foule fusil garde Goullin Gouray grenadiers guillotine Guingamp homme Hunoterie instant j'ai j'avais j'étais Jeanne jeta jeune fille Joseph Sauveur jours l'heure suprême l'officier laisser Lamberty Leperdit leva loin Loudéac m'écriai-je madame Benoist madame Catherine main maître Floch maquignon Marat MÉMOIRES D'UN SANS-CULOTTE ment monsieur Morbihan mort Nantes pain parler passer patriotes paysan peur Pierre Pinard Pochole porte prêtres prison Quessoy regarda Rennes répondit répondit-il représentants en mission reprit républicains république reste révolution révolutionnaire Rigaud Robespierre Roche-Bernard route s'écria s'écria-t-il s'était sais Salaün sang SANS-CULOTTE BAS BRETON sauver sentis seul silence soldats sorte Storel terreur tête tion toyens trouvai Uzel venait Vendéen vicomte voix yeux
Popular passages
Page 12 - Robespierre sur les rapports des idées religieuses et morales avec les principes républicains et sur les fêtes nationales, lu dans la séance du 18 floréal an II.
Page 7 - Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu, sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur, sans laquelle la vertu est impuissante.
Page 206 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 207 - ... yeux vers le ciel, et les enfants allumeront l'encens , dont la fumée s'élèvera dans les nues. « Aussitôt les accords d'une musique harmonieuse se feront entendre. « Un chœur de pères avec leurs fils se groupera sur la partie de la montagne qui lui sera désignée ; un chœur de mères avec leurs filles se rangera de l'autre côté. « Les hommes chanteront une première strophe ; ils jureront ensemble de ne poser les armes qu'après avoir anéanti les ennemis de la république. « Les...
Page 107 - Entre ces deux grandes pierres cherchons un lieu charmant et doux aux regards. Il est situé dans la terre de Rivelen ; c'est ainsi que les anciens ont nommé cet endroit. Enterrons ici le corps pur de la religieuse , près de la mer armorique , à la vue de tout le monde. C'est en ce lieu désert qu'elle a été partagée en deux parties : son âme chaste est allée se réunir à Dieu , et son corps a été enseveli sous l'herbe , entre la terre d'Erné et celle des deux meurtres.
Page 42 - Si je recule au moment du péril, punissez-moi. — Puis, voulant donner l'exemple de tous les sacrifices, il transforma son atelier en caserne, et y logea trente soldats, vivant des faibles économies qu'il avait longuement amassées pendant dix années de privations. — Que laisserez-vous à vos enfants? lui demanda un ami, inquiet de ce dévouement patriotique. — Mon exemple à imiter, répondit le tailleur. Tel était l'homme en face duquel Carrier se trouva lors de son arrivée à Rennes....
Page 25 - C'est le crime d'un lâche, et non pas une erreur : C'est trahir à la fois, sous un masque hypocrite, Et le dieu qu'on préfère, et le dieu que l'on quitte : C'est mentir au ciel même, à l'univers, à soi. Mourons, mais...
Page 48 - Pas d'excuse, s'écrie Leperdit ; les malades ont besoin de vos soins : votre prison , c'est l'hôpital ; là du moins vous êtes utiles à la patrie. Puis , se tournant vers le geôlier , il le somme de relâcher ces deux femmes , et les reconduit, en grondant, à l'Hôtel-Dieu , où il les consigne.
Page 50 - Toinel et quelques misérables apostcs par lui recommencent leurs cris. La fureur se rallume; le tumulte augmente, et les pierres commencent à voler. Leperdit , atteint au front , chancelle. A la vue de son sang qui coule , le peuple s'arrête épouvanté de ce qu'il vient de faire : il ya un instant de silence. — Mes amis, dit...
Page 133 - Ah ! Président, avec votre air sévère lorsque vous êtes sur le siège, vous avez l'âme trop timorée ; est-ce qu'il faut des preuves pour faire passer certaines personnes au rasoir national ? On leur fait mettre la tête à la fenêtre sur l'étiquette du sac. » Mais tout cela manquait encore d'envergure, et si tout d'abord on agit timidement, hypocritement, si après la première noyade de quatre-vingts prêtres, Carrier écrivit...