Œuvres completes de Voltaire, Volume 38la Société Littéraire-typographique, 1785 |
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Page 8
... DIEU par fon effence même eft néceffité à ne point agir fans une raison suffisante , à conferver dans la nature la loi de conti- nuité , à ne point produire deux êtres rigou- reufement femblables , parce qu'il n'y aurait point de raifon ...
... DIEU par fon effence même eft néceffité à ne point agir fans une raison suffisante , à conferver dans la nature la loi de conti- nuité , à ne point produire deux êtres rigou- reufement femblables , parce qu'il n'y aurait point de raifon ...
Page 25
... Dieu , et il entendait par ce mot , non - seulement un être infini , tout puissant , éternel et créateur , mais un maître qui a mis une relation entre lui et fes créatures : car fans cette relation , la connaiffance d'un Dieu n'eft qu ...
... Dieu , et il entendait par ce mot , non - seulement un être infini , tout puissant , éternel et créateur , mais un maître qui a mis une relation entre lui et fes créatures : car fans cette relation , la connaiffance d'un Dieu n'eft qu ...
Page 26
... Dieu ; et par - là il faut entendre le maître et le confervateur de notre vie , l'objet de nos penfées . Je me fouviens que dans plufieurs conférences que j'eus en 1726 avec le doc- teur Clarke , jamais ce philofophe ne pro- nonçait le ...
... Dieu ; et par - là il faut entendre le maître et le confervateur de notre vie , l'objet de nos penfées . Je me fouviens que dans plufieurs conférences que j'eus en 1726 avec le doc- teur Clarke , jamais ce philofophe ne pro- nonçait le ...
Page 27
... Dieu ne plaife que , par une calomnie hor- rible , j'accuse ce grand homme d'avoir mé- connu la fuprême Intelligence , à laquelle il devait tant , et qui l'avait élevé au - deffus de prefque tous les hommes de fon fiècle ! Je dis ...
... Dieu ne plaife que , par une calomnie hor- rible , j'accuse ce grand homme d'avoir mé- connu la fuprême Intelligence , à laquelle il devait tant , et qui l'avait élevé au - deffus de prefque tous les hommes de fon fiècle ! Je dis ...
Page 28
... Dieu , celle des caufes finales fut la plus forte aux yeux de Newton . Le deffein , ou plutôt les deffeins variés à l'infini , qui éclatent dans les plus vaftes et les plus petites parties de l'univers , font une démonftration qui , à ...
... Dieu , celle des caufes finales fut la plus forte aux yeux de Newton . Le deffein , ou plutôt les deffeins variés à l'infini , qui éclatent dans les plus vaftes et les plus petites parties de l'univers , font une démonftration qui , à ...
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Common terms and phrases
affez aftres ainfi angle attraction auffi boule c'eft c'eſt calcul caufe cauſe centre cents cercle chofe compofé conféquent confidérer corps couleurs courbe criftal Defcartes degré démontré DIEU diftances diſtance élémens équateur équinoxes eſpèce eſt étoile polaire étoiles exifte fans favoir feconde fefait felon femble fenfible fens fent fept ferait fervir feul fiècle figure fimple fluide foit foixante foleil folides font force centrifuge force centripète fous fphère fubftance fuivant fuppofe fur la terre furface fyftême globe gouttes gravitation hommes hypothèſe idées impoffible Jupiter Kepler L'auteur des Elémens l'efpace l'équateur l'équinoxe l'eſpace Leibnitz ligne lois de Kepler lois de l'attraction lune maffe matière fubtile mefures ment meſure millions de lieues n'eft n'eſt nature néceffairement Newton obfervations paffe pefanteur pèfe peu-près philofophes Phyfique planètes plufieurs pôle preffe prefque prifme principe quarré queftion raiſon rayon de lumière rayons rouges réfraction refte Saturne Snellius terre eft tion tourbillons vérité vingt-cinq mille neuf
Popular passages
Page 27 - Spinosa ; je dis que j'ai connu beaucoup de personnes que le cartésianisme a conduites à n'admettre d'autre Dieu que l'immensité des choses, et que je n'ai vu au contraire aucun newtonien qui ne fût théiste dans le sens le plus rigoureux.
Page 30 - En un mot , je ne fais s'il ya une preuve métaphyfique plus frappante , et qui parle plus fortement à l'homme, que cet ordre admirable qui règne dans le monde ; et fi jamais il ya eu un plus bel argument que ce verfet : Cali cnarrant gloriam Dei. Audi vous voyez que Newton n'en apporte point d'autre à la fin de fon optique et de fes principes.
Page 30 - Il ne trouvait point de raifonnement plus convaincant & plus beau en faveur de la Divinité que celui de Platon , qui fait dire à un de fes interlocuteurs , Vous jugez que j'ai une...