CHAP.

СНАР.

rayons primitifs. Vaines objections

contre ces découvertes. Critiques

encore plus vaines. Expérience

importante.
166

IX. De l'arc-en-ciel ; que ce météore

eft une fuite néceffaire des lois

de la réfrangibilité. Mécanisme

de l'arc-en-ciel, inconnu à toute

l'antiquité. Ignorance d'Albert le

grand. L'archevêque Antonio de

Dominis eft le premier qui ait

expliqué l'arc-en-ciel. Son expé-

rience. Imitée par Defcartes. La

réfrangibilité, unique raifon de

l'arc-en-ciel. Explication de ce

phénomène. Les deux arcs-en-

ciel. Ce phénomène vu toujours

en demi-cercle.

177

x. Nouvelles découvertes fur la

caufe des couleurs, qui confir-
ment la doctrine précédente.
Démonftration
les cou-

que

leurs font occafionnées par
l'épaiffeur des parties qui com-
pofent les corps, fans que la
lumière foit réfléchie de ces

parties. Connaiffance plus appro-
fondie de la formation des cou-
leurs. Grandes vérités tirées d'une
experience commune. Expérience
de Newton. Les couleurs dépen-
dent de l'épaiffeur des parties des
corps, fans que ces parties réflé-
chiffent elles-mêmes la lumière.
Tous les corps font tranfparens..
Preuve que les couleurs dépendent
des épaiffeurs, fans que les parties
folides renvoient en effet la lumière.

190

CHAP. XI. Suite de ces découvertes. Action

mutuelle des corps fur la lu-

mière. Expérience très-fingulière.

Conféquences de ces expériences.

Action mutuelle des corps fur là

lumière. Toute cette théorie de la

lumière a rapport avec la théorie

de l'univers. La matière a plus

de propriétés qu'on ne pense. 195

Lettre de l'auteur, qui peut fervir de conclufion à

la théorie de la lumière.

198

TROISIEME

PARTI E.

CHAPITRE I. Premières idées touchant la

pefanteur et les lois de l'at-

CHAP.

traction. Que la matière fub-
tile, les tourbillons et le plein
doivent être rejetés. Attraction.
Expérience qui démontre le vide
et les effets de la gravitation. La

pefanteur agit en raison des masses.

D'où vient ce pouvoir de la pefan-

teur? Il ne peut venir d'une pré-

tendue matière fubtile. Pourquoi

un corps pèfe plus qu'un autre.

Le fyftême de Defcartes ne peut

en rendre raifon.

201

11. Que les tourbillons de Descartes
et le plein font impollibles,
et que par conféquent il y a
une autre cause de la pefan-
teur. Preuves de l'impoffibilité
des tourbillons. Preuves contre le

plein.

CHAP. III. Gravitation démontrée

209

par la

découverte de Newton. Hiftoire
de cette découverte. Que la

lune

CHAP. IV. Que la gravitation et l'attraction
dirigent toutes les planètes
dans leurs cours. Comment on
doit entendre la théorie de la
pefanteur chez Defcartes. Ce que
c'eft que la force centrifuge, et la
force centripète. Cette démonftra-
tion prouve que le foleil eft le centre
de l'univers, et non la terre. C'eft
pour les raifons précédentes que
nous avons plus d'été que d'hiver.

225

CHAP. V. Démonftration des lois de la

gravitation, tirée des règles
de Kepler; qu'une de ces lois
de Kepler démontre le mouve-
ment de la terre. Grande règle
de Kepler. Fauffes raisons de cette
loi admirable. Raifon véritable
* F f

Phyfique, &c. Tome I.

CHAP. VI. Nouvelles preuves de l'attrac-
tion. Que les inégalités du
mouvement de l'orbite de la
lune font néceffairement les
effets de l'attraction. Exemple
en preuve. Inégalités du cours de
la lune, toutes caufées par l'at-
traction. Déduction de ces vérités.

La gravitation n'est point l'effet

du cours des aftres, mais leur

cours eft l'effet de la gravitation.

Cette gravitation, cette attraction

peut être un premier principe éta-

bli dans la nature.

241

CHAP. VII. Nouvelles preuves et nouveaux
effets de la gravitation. Que
ce pouvoir eft dans chaque
partie de la matière. Décou-
vertes dépendantes de ce