Essai historique sur le développement de la notion de droit naturel dans l'antiquité grecque |
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absolue actions anciens appelle Aristote aurait auteurs avant avons bonne caractère cause choses Chrysippe cité citoyens commune conception condition conforme conscience considérations contraire cours d'après d'autres dernier destinée devant développement devoir Dieu dieux différentes dire divine doctrine doit donne écrite effet également exemple famille fond force forme général gouvernement Grèce haut hommes humaine idées jour juge juste justice l'âme l'Etat l'homme l'idée l'ordre l'un législateur liberté libre livre lois lui-même manière ment mesure monde morale nature naturel nécessaire nombre note notion parle particulier passage passé pensée personne peuple philosophie place Platon porte pouvait pouvoir précisément premier présente propre puissance puisse pure qu'à qu'une raison rapports réalité règle religieux remarque reste rien s'il sage sait science sens sentiment serait seul siècle social société Socrate sophistes sorte souvent stoïciens suite suivant système théorie tion traité trouve universelle vérité vertu voit volonté Voyez vrai Zeus
Popular passages
Page 459 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 375 - Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé de cercle, tous les rayons n'étaient pas égaux.
Page 345 - Il faut donc mettre ensemble la justice et la force ; et pour cela faire que ce qui est juste soit fort, ou que ce qui est fort soit juste.
Page 345 - ... injuste, et a dit que c'était elle qui était juste. Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste.
Page 350 - ... de la fortune des empires. Qui veut entendre à fond les choses humaines, doit les reprendre de plus haut; et il lui faut observer les inclinations et les mœurs, ou, pour dire tout en un mot, le caractère tant des peuples dominants en général que des princes en particulier, et enfin de tous les hommes extraordinaires qui, par l'importance du personnage qu'ils ont eu à faire dans le monde, ont contribué, en bien ou en mal, au changement des États et à la fortune publique.
Page 233 - Il ne faut pas qu'il sente la vérité de l'usurpation : elle a été introduite autrefois sans raison, elle est devenue raisonnable; il faut la faire regarder comme authentique, éternelle, et en cacher le commencement si on ne veut qu'elle ne prenne bientôt fin.
Page 418 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Page 349 - Par là vous apprendrez ce qu'il est si nécessaire que vous sachiez : qu'encore qu'à ne regarder que les rencontres particulières, la fortune semble seule décider de l'établissement et de la ruine des empires, à tout prendre il en arrive à peu près comme dans le jeu, où le plus habile l'emporte à la longue. En effet, dans ce jeu sanglant où les peuples ont disputé de l'empire et de la puissance, qui a prévu de plus...
Page 301 - ... opposées qu'elles nous paraissent, concourent au bien général de la société, comme des dissonances dans la musique concourent à l'accord total. Il peut y avoir de l'union dans un État où l'on ne croit voir que du trouble, c'est-à-dire une harmonie d'où résulte le bonheur, qui seul est la vraie paix.
Page 328 - La volonté est un des principaux organes de la créance ; non qu'elle forme la créance , mais parce que les choses sont vraies ou fausses , selon la face par où on les regarde. La volonté , qui se plaît à l'une plus qu'à l'autre, détourne l'esprit de considérer les qualités de celles...