Principes généraux des belles-lettres

Diverses

sons des

Ce verbe, que je viens de conjuguer, est actif. Pour en avoir le passif, il ne faudroit que mettre son participe (blámé) après le verbe être dans tous ses temps: je suis blâmé; j'étois blámé ; je serai blâmé, etc. Ce même verbe seroit réciproque, si on le conjuguoit avec deux pronoms de la même personne; comme je me blâme; je me blámois; je me blâmerai, etc. Alors plusieurs de ses temps se conjugueroient avec le verbe être. Ainsi, dans l'infinitif, le parfait seroit, s'être blámé ; le gérondif passé, s'étant blámé. Dans l'indicatif, le présent indéfini seroit, je me suis blámé ; le parfait antérieur, je me fus blâmé; le plusque-parfait, je m'étois blámé; le conditionnel passé, je me serois ou je me fusse blámé le futur composé, je me serai blámé. Dans l'impératif, on diroit blâme-toi, etc. Dans le subjonctif, le parfait seroit, que je me sois blámé ; le plusque-parfait, que je me fusse

blâmé.

Tous les verbes ne se conjuguent pas de la conjugai- même manière. Cette différence des conjuverbes. gaisons dépend de la différence qui se trouve dans les terminaisons de toutes les parties des verbes, et principalement dans celle de l'infinitif. Les différentes terminaisons de l'infinitif dans les verbes, se réduisent à quatre, qui forment autant de conjugaisons.

La première comprend les verbes, dont l'infinitif est terminé en er, aimer. La seconde, ceux dont l'infinitif est terminé en ir, punir. La troisième, ceux dont l'infinitif

l'infinitif est terminé en oir, recevoir. La quatrième, ceux dont l'infinitif est terminé en re, rendre. On voit que le verbe que j'ai conjugué, est de la première conjugaison. Je vais, dans un même tableau, en présenter un de chacune des trois autres. Mais je ne mettrai que la première personne du conditionnel présent, de l'imparfait de l'indicatif, du futur simple, et des temps qui prennent le verbe avoir, parce que tous ces temps se conjuguent de même dans toutes les conjugaisons.