Correspondance entre Mademoiselle de Lespinasse et le comte de Guibert: publiée pour la première fois d'après le texte original |
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Adieu affreux aimable âme assez aurez avez avez-vous aviez besoin bonheur Bonjour Bonsoir bonté Boufflers calme charme chevalier de Chastellux chose cœur comte de Crillon COMTE DE GUIBERT comte de Saint-Germain comtesse de Boufflers Connétable consolation crainte croire crois croyez d'Alembert d'être aimé demain désespoir Dieu dimanche dîner dire disait dites-moi douleur écrire êtes étiez fièvre force gens Gracques Hélas heures du soir intérêt j'ai j'aime j'aurais j'avais j'en j'étais jamais jeudi jours l'âme lettre lundi m'aimez m'avez m'en m'est madame du Deffand madame Geoffrin mademoiselle de Lespinasse mal à l'âme malheur mardi matin maux ment mercredi mieux MONSIEUR DE GUIBERT Mora mort mourir mouvement n'ai n'avez onze heures pardon parler passé passion pensée peut-être plaindre plaisir raison regret remords réponds reproche reste rien Saint-Germain sais samedi savez sens sensible sentiment sera seul souffre trouve Turgot vais vendredi veux vivre voilà vois voudrais voulez voyez
Popular passages
Page 75 - ... une âme honnête; vous me privez, peut-être pour jamais, dans ce moment-ci, de la seule consolation que le Ciel accordait aux jours qui me restent à vivre. Enfin, que vous dirai-je? vous avez tout rempli : le passé, le présent et l'avenir ne me présentent que douleur, regrets et remords.
Page 303 - Mon ami, je ne suis point raisonnable, et c'est peut-être à force d'être passionnée que j'ai mis toute ma vie tant de raison à tout ce qui est soumis au jugement et à l'opinion des indifférents.
Page 229 - Mais il nous revient une autre manière d'un plus grand peintre: c'est Diderot; il m'a fait dire que je le verrais demain: j'en serai bien aise. Mais dans la disposition où je suis, c'est l'homme du monde que je voudrais le moins voir habituellement : il force l'attention, et c'est assurément ce que je ne puis, ni ne veux accorder de suite à personne au monde. Quand je dis personne, vous...
Page 31 - Je ne sais pourquoi j'ai quelque chose qui m'avertit que je pourrais dire de votre amitié ce que le comte d'Argenson dit en voyant, pour la première fois, la jolie mademoiselle de Berville, qui était sa nièce : Ah ! elle est bien jolie ! Il faut espérer qu'elle nous donnera bien du chagrin.
Page 303 - J'ai tant joui, j'ai si bien senti le prix de la vie, que, s'il fallait recommencer, je voudrais que ce fût aux mêmes conditions. Aimer et souffrir, le ciel, l'enfer, voilà à quoi je me dévouerais, voilà...
Page 188 - Je m'étais fait apporter votre lettre chez M. Turgot, où je dînais avec vingt personnes ; on me l'a remise à table, j'avais à côté de moi l'archevêque d'Aix, et de l'autre côté, le curieux abbé M...
Page 79 - Oui, mon ami, je me prive avec vous de tout ce qui m'est le plus cher. Je ne vous parle ni de mes regrets, ni de mes souvenirs; et ce qui m'est plus cruel encore, je ne vous laisse voir qu'une partie de la sensibilité dont vous remplissez mon cœur.
Page 474 - Jacques, si ce ne sont pas les cendres mal éteintes de la passion qui animait ton âme, lis cet ouvrage, je t'en conjure, et ton cœur sera animé d'intérêt pour l'auteur, qui a mal conçu et mal conduit cet ouvrage, mais qui est certainement capable d'en faire un meilleur. Je vous punis, mon ami, je vous accable, mais vous vous tirerez d'affaire, comme de coutume, en ne le lisant point. Edmond en aurait bien fait autant, et il était moins occupé que vous.
Page 406 - Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ; II doit régner partout , et même dans la fable : De toute fiction l'adroite fausseté Ne tend qu'à faire aux yeux briller la vérité.
Page 69 - Oui, vous devriez m'aimer à la folie; je n'exige rien; je pardonne tout, et je n'ai jamais un mouvement d'humeur, mon ami; je suis parfaite, car je vous aime en perfection.