Le theatre de P. CorneilleChez les frères Chatelain, 1709 |
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... est un événement tout - à - fait injuste . Quelques In- terprétes pouflent la force du mot Grec Maçon qu'il fair fervir d'Epithéte à cet évé- nement , jufqu'à le rendre par celuy d'abc- minable . A quoy j'ajoûte qu'un tel fuccès excite ...
... est un événement tout - à - fait injuste . Quelques In- terprétes pouflent la force du mot Grec Maçon qu'il fair fervir d'Epithéte à cet évé- nement , jufqu'à le rendre par celuy d'abc- minable . A quoy j'ajoûte qu'un tel fuccès excite ...
Page vii
... est un crime dont l'Auditoire n'est point capable , & la pitié qu'il prendra de luy n'ira point jusqu'à cette crainte qui pur- ge , parce qu'il ne luy reffemble point . Si nous imputons fon defastre à la bonne foy quelque craine pourra ...
... est un crime dont l'Auditoire n'est point capable , & la pitié qu'il prendra de luy n'ira point jusqu'à cette crainte qui pur- ge , parce qu'il ne luy reffemble point . Si nous imputons fon defastre à la bonne foy quelque craine pourra ...
Page viii
... est pas propos de les bannir des Etats bien policez , il a voulu trouver cette utilité dans ces agitations de l'ame , pout les rendre recommandables par la raison mefine , fur qui l'autre fe fonde pour les bannir . Le fruit qui peut ...
... est pas propos de les bannir des Etats bien policez , il a voulu trouver cette utilité dans ces agitations de l'ame , pout les rendre recommandables par la raison mefine , fur qui l'autre fe fonde pour les bannir . Le fruit qui peut ...
Page xv
... dans Nicomede , & de Valens dans Theodore . L'un mal - traite fon Fils , bien que très - vertueux , & l'autre eft caufe de la perte du fien , qui ne l'est pas moins ; mous ; mais tous les deux n'ont que des foi- DE LA TRAGEDIE . XV.
... dans Nicomede , & de Valens dans Theodore . L'un mal - traite fon Fils , bien que très - vertueux , & l'autre eft caufe de la perte du fien , qui ne l'est pas moins ; mous ; mais tous les deux n'ont que des foi- DE LA TRAGEDIE . XV.
Page xvi
... est ce qui convient merveilleufement à la Tragedie . La raifon en eft claire . Les oppofitions des fentimens de la Nature aux emportemens de la paffion , ou à la feverité du devoir , forment de puiffantes agitations , qui font receuës ...
... est ce qui convient merveilleufement à la Tragedie . La raifon en eft claire . Les oppofitions des fentimens de la Nature aux emportemens de la paffion , ou à la feverité du devoir , forment de puiffantes agitations , qui font receuës ...
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Common terms and phrases
ÆMILIE affeurer affez ainfi Amant amour Aristote auffi aujourd'huy avoit c'eft c'eſt CAMILLE caufe celuy Chimene chofe CINNA cœur cofté combat Comte conferver confiderer CREON Creüfe crime CURIACE d'eftre deffein defirs déja devoir DIEGUE Dieux eftant efté eftre ELVIRE Epoux euft EUPHORBE fang fans fçavoir fçay fecond fecret FELIX femble fens fentimens FERNAND feroit fervir feul fien flame foit fon Pére font fouffrir foûpirs fouvent fuft fuis fuivre fujet fupplice gloire grace HORACE hymen j'ay Jafon JASON joye L'INFANTE l'Obfervateur lafche laiffe loix main malheur MAXIME Médée mefme mort mourir n'ay n'eft naiftre NERINE noftre paffe paffion PAULINE penfer perfonne peut-eftre pleurs plûtoft Poëme Poëte Polyeucte prefent puiffe quoy raifon ravy Rodrigue Rome s'eft SABINE Sanche SCENE STRATONICE tantoft tefte Theatre toûjours Tragédie trépas UCTE vangeance vanger verray vertu veux vieil HORACE voftre vray vray-femblable
Popular passages
Page 327 - Pour te faire périr tour à tour s'intéresse; Meurs, puisque c'est un mal que tu ne peux guérir; Meurs enfin, puisqu'il faut ou tout perdre ou mourir. La vie est peu de chose, et le peu qui t'en reste Ne vaut pas l'acheter par un prix si funeste ; Meurs, mais quitte du moins la vie avec éclat, Eteins-en le flambeau dans le sang de l'ingrat...
Page 337 - Pendant le sacrifice, et ta main pour signal Me doit au lieu d'encens, donner le coup fatal; La moitié de tes gens doit occuper la porte, L'autre moitié te suivre et te prêter main-forte.
Page 30 - Pleurez, pleurez, mes yeux, et fondez-vous en eau, La moitié de ma vie a mis l'autre au tombeau, Et m'oblige à venger, après ce coup funeste, Celle que je n'ai plus sur celle qui me reste.
Page 390 - Je consens, ou plutôt j'aspire à ma ruine. Monde, pour moi tu n'as plus rien : Je porte en un cœur tout chrétien Une flamme toute divine; Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien.
Page 35 - Au nom d'un père mort, ou de notre amitié, Punis-moi par vengeance , ou du moins par pitié. Ton malheureux amant aura bien moins de peine A mourir par ta main qu'à vivre avec ta haine.
Page 247 - Et puisque par ce choix Albe montre en effet Qu'elle m'estime autant que Rome vous a fait...
Page 246 - L'est bien moins que l'honneur qu'on nous fait à tous deux. HORACE. Le sort qui de l'honneur nous ouvre la barrière Offre à notre constance une illustre matière; 11 épuise sa force à former un malheur Pour mieux se mesurer avec notre valeur ' ; Et , comme il voit en nous des âmes peu communes , Hors de l'ordre commun il nous fait des fortunes a.
Page 246 - S'attacher au combat contre un autre soi-même, Attaquer un parti qui prend pour défenseur Le frère d'une femme et l'amant d'une sœur, Et rompant tous ces nœuds, s'armer pour la patrie Contre un sang...
Page 10 - Achève, et prends ma vie après un tel affront, Le premier dont ma race ait vu rougir son front.
Page 246 - D'une simple vertu c'est l'effet ordinaire : Mille déjà l'ont fait, mille pourraient le faire; Mourir pour le pays est un si digne sort, Qu'on briguerait en foule une si belle mort; Mais vouloir au public immoler ce...