Oeuvres de Jean Racine ...Hector Bossange, 1829 |
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Adieu AGRIPPINE aime ALEXANDRE Allez Allons amant amour Amurat ANDROMAQUE ANTIGONE ANTIOCH ANTIOCHUS ARBATE ARSACE ATALIDE avoit AXIANE Bajazet BÉRÉNICE bontés BRITANNICUS Burrhus CÉPHISE cher CHICANEAU CLÉOFILE CLÉONE cœur COMTESSE courroux crainte Créon crime cruel DANDIN déja derniere dessein diadême dieux dis-je discours douleur enfin ennemi ÉTÉOCLE étoit fils frere funeste fureur gloire grace Grecs haine Hélas HERMIONE hymen ISABELLE j'ai JOCASTE jour JUNIE l'amour l'ingrat L'INTIMÉ laisse larmes LÉANDRE lieux long-temps m'en madame main malheur MITHRIDATE moi-même MONIM monsieur mort Narcisse Néron Oh ciel OLYMPE ORESTE OSMIN par-tout parler PAULIN pere perfide PETIT JEAN peuple peut-être Pharnace PHÉNICE PHOE PHOEDIME PHOENIX pleurs Polynice Porus pouvoit prince PYLADE Pyrrhus qu'à reine rien rival rois Romains Rome Roxane s'il sais sang SCENE secret seigneur seul soins sort soupirs sultane Taxile Titus tragédie trépas trône vainqueur vais venger veut veux vœux vois vous-même Xipharès yeux Zaïre ZATIME
Popular passages
Page 265 - Je ne m'étais chargé dans cette occasion Que d'excuser César d'une seule action. Mais puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D'un soldat qui sait mal farder la vérité.
Page 34 - Et laissa leurs remparts cachés sous leurs ruines. Rome vous vit, madame, arriver avec lui. Dans l'Orient désert quel devint mon ennui ! Je demeurai longtemps errant dans Césarée, Lieux charmants où mon cœur vous avait adorée.
Page 134 - Oui, puisque je retrouve un ami si fidèle, Ma fortune va prendre une face nouvelle ; Et déjà son courroux semble s'être adouci Depuis qu'elle a pris soin de nous rejoindre ici.
Page 34 - Deux cœurs que l'un pour l'autre il ne destinoit point? Car, quel que soit vers vous le penchant qui m'attire, Je vous le dis, seigneur, pour ne plus vous le dire, Ma gloire me rappelle et m'entraîne à l'autel, Où je vais vous jurer un silence éternel.
Page 176 - Fais connaître à mon fils les héros de sa race ; Autant que tu pourras , conduis-le sur leur trace : Dis-lui par quels exploits leurs noms ont éclaté , Plutôt ce qu'ils ont fait que ce qu'ils ont été : Parle-lui tous les jours des \ertus de son père; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère.
Page 171 - Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants...
Page 185 - Différez-le d'un jour, demain vous serez maître... Vous ne répondez point ? Perfide, je le voi : Tu comptes les moments que tu perds avec moi!
Page 145 - Madame , dites^moi seulement que j'espère ; Je vous rends votre fils , et je lui sers de père ; Je l'instruirai moi-même à venger les Troyens ; J'irai punir les Grecs de vos maux et des miens.
Page 162 - Que veux-tu? Mais, s'il faut ne te rien déguiser, Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux, 775 Je ne vois que malheurs qui condamnent les Dieux.
Page 34 - Sur Titus et sur moi réglez votre conduite. Je l'aime , je le fuis. Titus m'aime, il me quitte. Portez loin de mes yeux vos soupirs et vos fers. Adieu. Servons tous trois d'exemple à l'univers , De l'amour la plus tendre et la plus malheureuse Dont il puisse garder l'histoire douloureuse.