Oeuvres de Madame de SouzaCharpentier, 1840 - 477 pages |
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... 'hui ́ détruite . Les peintures nuancées dont nous parlons supposent un goût et une culture d'âme que la civilisation démocratique n'aurait pas abolis sans incon- a vénient pour elle - même , s'il ne devait renaitre NOTICE.
... 'hui ́ détruite . Les peintures nuancées dont nous parlons supposent un goût et une culture d'âme que la civilisation démocratique n'aurait pas abolis sans incon- a vénient pour elle - même , s'il ne devait renaitre NOTICE.
Page ii
Charles Augustin Sainte-Beuve. vénient pour elle - même , s'il ne devait renaitre dans les mœurs nouvelles quelque chose d'analogue un jour . La société moderne , lorsqu'elle sera un peu mieux assise et débrouillée , devra avoir aussi ...
Charles Augustin Sainte-Beuve. vénient pour elle - même , s'il ne devait renaitre dans les mœurs nouvelles quelque chose d'analogue un jour . La société moderne , lorsqu'elle sera un peu mieux assise et débrouillée , devra avoir aussi ...
Page vii
... S'il fallait se prononcer et choisir entre des productions presque éga- lement charmantes , nous serions bien embarrassé vrai- ment , car , si Eugène de Rothelin nous représente le talent de madame de Souza dans sa plus ingénieuse per ...
... S'il fallait se prononcer et choisir entre des productions presque éga- lement charmantes , nous serions bien embarrassé vrai- ment , car , si Eugène de Rothelin nous représente le talent de madame de Souza dans sa plus ingénieuse per ...
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... s'il a élevé le roman jusqu'au poèine , c'est dans Eugène de Rothelin qu'il l'a fait . Qu'importe qu'en peignant son aimable héros , l'auteur ait cru peut- ètre proposer un exemple à suivre aux générations pré- sentes , qui n'en sont ...
... s'il a élevé le roman jusqu'au poèine , c'est dans Eugène de Rothelin qu'il l'a fait . Qu'importe qu'en peignant son aimable héros , l'auteur ait cru peut- ètre proposer un exemple à suivre aux générations pré- sentes , qui n'en sont ...
Page xvii
... s'il est encore doux et facile pour vos >> anciens domestiques , soigneux et gai avec vos vieux amis ; si son regard serein , son rire encore enfant , sa » tendresse attentive et soumise vous font sentir qu'il se » plait près de vous ...
... s'il est encore doux et facile pour vos >> anciens domestiques , soigneux et gai avec vos vieux amis ; si son regard serein , son rire encore enfant , sa » tendresse attentive et soumise vous font sentir qu'il se » plait près de vous ...
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Common terms and phrases
1er septembre a-t-elle Adèle Aglaé ai-je aime âme Amélie amour assez Athénaïs bonheur bonté c'était chagrins chambre cher Henri chercher cœur consolation couvent d'Adèle d'elle demander deviner diner dire dit-elle douce douleur enfans enfant Eugène femme fille grand'mère heures heureux homme humeur j'ai j'allais j'aurais j'avais j'en j'étais jamais jeune jeunesse joie jour l'ai l'aime lady B lady Seymour laisser larmes lettre long-temps lord Seymour m'aimait m'avait m'en m'était madame d'Estouteville madame de Joyeuse madame de Rieux madame de Souza maison malheur maréchale mariage Marie matin ment mère miss Eudoxie moi-même monde monsieur d'Estouteville monsieur de Mortagne monsieur de Rieux monsieur de Sénange n'avais naïs Nançay nange Neuilly paraissait parens parler passé peine pensée père personne peut-être Philippe plaisir pouvait qu'Adèle quitter regard regret répondit reste reux rien sais salon Sara semblait sentimens sentiment serait seul sœur soins sorte tendre triste trouver voix yeux
Popular passages
Page v - ... sur la société , des tableaux vrais et bien terminés, un style orné avec mesure, la correction d'un bon livre et l'aisance d'une conversation fleurie ,... l'esprit qui ne dit rien de vulgaire et le goût qui ne dit rien de trop.
Page 114 - Bientôt nous entendîmes sur la rivière une musique charmante; et les vifs applaudissemens de toute cette jeunesse nous firent juger combien Adèle était contente d'ellemême. Vers minuit on commença à rentrer. Madame de Mortagne revint, et pria monsieur de Sénange de faire appeler ses enfans : après bien des cris et des courses inutiles, ils arrivèrent avec Adèle. Monsieur de Mortagne, en la quittant, lui demanda la permission de venir lui faire sa cour.... Elle lui répondit qu'elle serait...
Page 113 - Désirait-elle quelques rafraichissemens ? il courait les lui chercher. — Parlaiton d'une danse nouvelle? il était trop heureux de la suivre ou de la conduire. — Enfin , ils ne se quittèrent plus.... Il jouait avec son éventail, tenait un de ses gants qu'elle avait ôtés, et elle riait de ses folies.
Page 111 - ... à sa longue santé ! s'écria Adèle ; à sa longue santé' ! reprirent-ils tous à la fois. Lorsqu'ils furent assis, nous revînmes dans la salle à manger ; monsieur de Sénange fut fort gai pendant le repas. Nous étions encore au dessert, quand nous entendîmes le bruit d'une voiture, et vîmes paraître madame la duchesse de Mortagne, son fils et ses deux filles. Je reconnus l'aînée ; c'était cette jeune pensionnaire, belle et modeste, qu'Adèle préférait à toutes, et dont j'avais...
Page 106 - J'obtins la permission d'être mariée dans l'église de mon couvent. A très-peu de différence près, toutes mes journées se passèrent ensuite comme celles dont vous avez été témoin. Depuis votre arrivée il ya un intérêt de plus ; et il est vif, je vous assure, car je serais fort étonnée si après moi vous n'étiez pas ce que monsieur de Sénange aime le mieux. » Elle a terminé son récit par ces mots auxquels j'aurais bien voulu changer quelque chose. — Un jardinier nous a appris...
Page 97 - vous pouvez compter sur ma considéra» lion, ma déférence et mes égards. » — Je m'assis près de lui : Adèle me demanda si enfin j'avais lu cette lettre que j'avais reçue avec tant de mystère ? Ce monsieur s'empressa d'assurer que j'étais certainement trop poli, gracieux et civil, pour ne pas prévenir ses désirs. — Je lui répondis que les Anglais n'étaient pas si galans. — Ils ont raison, dit-il, car peut-être plaisent-ils davantage par leur ingénuité, leur sincérité, leur...
Page 27 - ... visite. — Un valet de chambre me conduisit dans le jardin où il était. Je l'aperçus de loin qui se promenait appuyé sur le bras d'Adèle. En la voyant je m'arrêtai, indécis, et souhaitais de m'en aller ; car, puisqu'elle m'avait fait défendre sa porte, il m'était démontré qu'elle ne désirait pas de me voir : mais le valet de chambre avançait toujours, et il fallut bien le suivre.
Page 272 - Demain, me dit-elle, lorsque j'oublierai votre colère, vos reproches, vous serez bien heureux d'aimer une personne sans caractère comme moi. » — Je souris à mon tour, car près d'elle je ne puis rester mécontent ; mais je m'en allai tourmenté, malheureux, de cette disposition à se laisser dominer par tout ce qui l'environne. Tant que je fus près de Marie, elle sut me persuader que la seule complaisance l'avait portée à céder à sa sœur ; loin d'elle, je vis sa faiblesse ; plus loin...
Page 454 - Le silence envieux des unes, les murmures des autres, l'embarras de toutes, ôtèrent à Aglaé le courage d'entrer en conversation. Elle se retira plongée dans des idées sombres, mais qui avaient bien moins pour objet la dégradation de la nature humaine, que la difficulté d'accomplir les conditions de la Fée. Le lendemain, même épreuve, même chagrin. Elle vint tristement trouver sa bonne, le cœur gros de soupirs, les yeux humides de pleurs, la tête pleine de proje'.s, malheureuse, regrettant...
Page 209 - Marie a levé les yeux au ciel , et les a baissés aussitôt sur son ouvrage. — Je vous entends , Marie ; c'est au ciel que vous reportiez ce bien si pur, la reconnaissance d'une mère ! Mais ces yeux baissés m'apprennent aussi combien votre âme. sensible craint de blesser vos sœurs. Miss Sara caressait les chiens de son père. Lord Seymour regardait sa femme d'un air mécontent. On est tombé dans un silence qui n'a été interrompu que par l'arrivée de miss Indiana , sœur de lord Seymour,...