Cours d'histoire moderne (1820-1822): Histoire de la civilisation en France depuis la chute de l'Empire romain. 2 - 3 - 4 - 5

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 133 - Les lieux destinés à la réunion des seigneurs étaient divisés en deux parties, de telle sorte que les évêques, les abbés et les clercs élevés en dignité pussent se réunir sans aucun mélange de laïques. De même les comtes et les autres principaux de l'État se séparaient, dès le matin, du reste de la multitude, jusqu'à ce que, le roi présent ou absent, ils fussent tous réunis ; et alors les seigneurs cidessus désignés, les clercs de leur côté, les laïques du leur, se rendaient...
Page 60 - lettres périt parmi nous, et on ne trouve personne qui puisse « raconter dans ses écrits les faits d'à présent. » Voyant cela, j'ai jugé à propos de conserver, bien qu'en un langage inculte, la mémoire des choses passées, afin qu'elles arrivent à la connaissance des hommes à venir'....
Page 338 - ... un diacre, la lumière de l'Église contemporaine ; mais c'est en même temps un érudit, un lettré classique. En lui commence enfin l'alliance...
Page 133 - Lorsque les seigneurs laïques et ecclésiastiques étaient ainsi séparés de la multitude, il demeurait en leur pouvoir de siéger ensemble ou séparément , selon la nature des affaires qu'ils avaient à traiter, ecclésiastiques, séculières ou mixtes. De même, s'ils voulaient faire venir quelqu'un, soit pour demander des aliments , soit pour faire quelque question , et le renvoyer après en avoir reçu ce dont ils avaient besoin , ils en étaient les maîtres. Ainsi se passait l'examen des...
Page 381 - Puis donc que nous sommes enfants et la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la Divinité soit semblable à de l'or, à de l'argent ou à de la pierre, dont l'art et l'industrie des hommes ont fait des figures.
Page 371 - Saint-Germainl'Auxerrois, et de Wandalbert, moine de Prum, au diocèse de Trêves, la prospérité des études y devint telle que la Grèce aurait envié le sort de la France, et que la France n'avait rien à envier à l'antiquité. La part de l'emphase monastique est grande sans doute dans cette phrase ; mais, quelle qu'elle soit, le public du temps fut si frappé de cette renaissance des lettres à la cour de Charles le Chauve, qu'au lieu de dire l'École du Palais (Schola Palatiî}, on disait...
Page 186 - ... avons dessein de réformer lesdites lectures. Nous avons chargé de ce travail le diacre Paul, notre client familier. Nous lui avons enjoint de parcourir avec soin les écrits des Pères catholiques, de choisir, dans ces fertiles prairies, quelques fleurs, et de former, pour ainsi dire, des plus utiles une seule guirlande. Empressé d'obéir à notre altesse, il a relu les traités et les discours des divers Pères catholiques, et choisissant les meilleurs, il nous a offert, en deux volumes,...
Page 111 - Francs, et oint, pour cette haute dignité, de l'onction sacrée par la sainte main de Boniface, archevêque et martyr d'heureuse mémoire, et élevé surle trône, selon la coutume des Francs, dans la ville de Soissons.
Page 60 - Je ne m'occupe point, dit-il, de la fuite de Saturne, ni de la colère de Junon, ni des adultères de Jupiter; je méprise toutes ces choses qui tombent en ruine, et m'applique bien plutôt aux choses divines, aux miracles de l'Évangile'.
Page 189 - Car, quoiqu'il soit mieux de bien faire que de savoir, il faut savoir avant de faire. Or, plusieurs monastères nous ayant, dans ces dernières années, adressé des écrits dans lesquels on nous annonçait que les frères priaient pour nous dans les saintes cérémonies et leurs pieuses oraisons , nous avons remarqué que , dans la plupart de ces écrits, les sentiments étaient bons et les paroles grossièrement incultes...

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