Temps modernesDidier et cie., 1877 - French literature |
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... terre Les deux freres de qui la guerre Ne cessa point dans le tombeau . C'est en la paix que toutes choses Succedent selon nos desirs : Comme au printemps naissent les roses , En la paix naissent les plaisirs ; Elle met les pompes aux ...
... terre Les deux freres de qui la guerre Ne cessa point dans le tombeau . C'est en la paix que toutes choses Succedent selon nos desirs : Comme au printemps naissent les roses , En la paix naissent les plaisirs ; Elle met les pompes aux ...
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... terre , D'arbitres de la paix , de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre , ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux , d'une chute commune , Tous ceux que la fortune Fesoit leurs serviteurs 1 . Ces idées du ...
... terre , D'arbitres de la paix , de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre , ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux , d'une chute commune , Tous ceux que la fortune Fesoit leurs serviteurs 1 . Ces idées du ...
Page 10
... terre N'y sont qu'hostes et passagers . Tout ce que la grandeur a de vains equipages , D'habillements de pourpre et de suites de pages , Quand le terme est eschu , n'allonge point nos jours : Il faut aller tout nus où le destin commande ...
... terre N'y sont qu'hostes et passagers . Tout ce que la grandeur a de vains equipages , D'habillements de pourpre et de suites de pages , Quand le terme est eschu , n'allonge point nos jours : Il faut aller tout nus où le destin commande ...
Page 15
... terre promise des amants , Céladon lui- même est déchu , et il expie sa gloire passée sous le ridicule que les railleurs ont attaché à sa résignation langoureuse ; mais il faut reconnaître de bonne grâce que le peintre de tant de frais ...
... terre promise des amants , Céladon lui- même est déchu , et il expie sa gloire passée sous le ridicule que les railleurs ont attaché à sa résignation langoureuse ; mais il faut reconnaître de bonne grâce que le peintre de tant de frais ...
Page 19
... terre . N'est - ce pas du pur Guarini ? et cette odieuse hyper- bole qui se trouve un peu plus loin : Mes larmes de mon lict ont fait une rivière 3 , 1 Les preuves sont nombreuses , nous n'en citerons qu'une seule . Tout le monde sait ...
... terre . N'est - ce pas du pur Guarini ? et cette odieuse hyper- bole qui se trouve un peu plus loin : Mes larmes de mon lict ont fait une rivière 3 , 1 Les preuves sont nombreuses , nous n'en citerons qu'une seule . Tout le monde sait ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 285 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 127 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 476 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné , mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 277 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Page 162 - Qui brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la Cour, Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment, De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, Et que leur passion dont on leur sait bon gré. Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Page 123 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant...
Page 125 - Qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible...
Page 383 - Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Page 172 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 283 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.