Temps modernesDidier et cie., 1877 - French literature |
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... main la même cause , osa - t - il accuser le sévère réformateur d'être de ceux de qui Le savoir ne s'estend nullement Qu'à regratter un mot douteux au jugement 2 . et de ne faire autre chose Que proser de la rime et rimer de la prose ...
... main la même cause , osa - t - il accuser le sévère réformateur d'être de ceux de qui Le savoir ne s'estend nullement Qu'à regratter un mot douteux au jugement 2 . et de ne faire autre chose Que proser de la rime et rimer de la prose ...
Page 16
... main le soc ou la faucille , Le labeur de mes bras nourrissoit ma famille ; Et , lorsque le soleil , en achevant son tour , Finissoit mon travail en finissant le jour , Je trouvois mon foyer couronné de ma race . A peine bien souvent y ...
... main le soc ou la faucille , Le labeur de mes bras nourrissoit ma famille ; Et , lorsque le soleil , en achevant son tour , Finissoit mon travail en finissant le jour , Je trouvois mon foyer couronné de ma race . A peine bien souvent y ...
Page 32
... main , Qui vous le peut oster demain , Lui qui vous preste sa lumiere Et qui , malgré vos fleurs de lys , Un jour fera de la poussiere De vos membres ensevelis ; Ce grand Dieu qui fit les abymes Dans le centre de l'univers , Et qui les ...
... main , Qui vous le peut oster demain , Lui qui vous preste sa lumiere Et qui , malgré vos fleurs de lys , Un jour fera de la poussiere De vos membres ensevelis ; Ce grand Dieu qui fit les abymes Dans le centre de l'univers , Et qui les ...
Page 45
... ren- dent les verges terribles et redoutables . Cette main invisible , ce bras qui ne paroist pas , donnent les coups que le monde sent . Il y a bien je ne sçay quelle har- diesse qui menace de la part de l'homme , mais TEMPS MODERNES . 45.
... ren- dent les verges terribles et redoutables . Cette main invisible , ce bras qui ne paroist pas , donnent les coups que le monde sent . Il y a bien je ne sçay quelle har- diesse qui menace de la part de l'homme , mais TEMPS MODERNES . 45.
Page 78
... main si chère eût essuyé mes larmes 1 . Et ces plaintes des deux amants , sont - elles devenues moins poignantes ? O miracle d'amour ! RODRIGUE . CHIMÈNE . O comble de misères ! RODRIGUE . Que de maux et de pleurs nous coûteront nos ...
... main si chère eût essuyé mes larmes 1 . Et ces plaintes des deux amants , sont - elles devenues moins poignantes ? O miracle d'amour ! RODRIGUE . CHIMÈNE . O comble de misères ! RODRIGUE . Que de maux et de pleurs nous coûteront nos ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 285 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 127 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 476 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné , mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 277 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Page 162 - Qui brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la Cour, Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment, De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, Et que leur passion dont on leur sait bon gré. Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Page 123 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant...
Page 125 - Qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible...
Page 383 - Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Page 172 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 283 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.