Temps modernesDidier et cie., 1877 - French literature |
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... idées , il aurait dédaigné un travail qui demandait plutôt un grammairien qu'un poëte inspiré . Ses pen- sées , concentrées presque exclusivement sur la grammaire et la prosodie , façonnèrent l'instrument et le moule de la poésie ; d ...
... idées , il aurait dédaigné un travail qui demandait plutôt un grammairien qu'un poëte inspiré . Ses pen- sées , concentrées presque exclusivement sur la grammaire et la prosodie , façonnèrent l'instrument et le moule de la poésie ; d ...
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... idées et une verve peu abondante ; mais il sut la ménager et ne la répandre que lorsqu'elle s'était amassée et con- densée au point de produire quelque œuvre virile . Ses produits sont rares , mais vigoureux . Moins sobre de son génie ...
... idées et une verve peu abondante ; mais il sut la ménager et ne la répandre que lorsqu'elle s'était amassée et con- densée au point de produire quelque œuvre virile . Ses produits sont rares , mais vigoureux . Moins sobre de son génie ...
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... idées élevées et quelquefois des sentiments touchants . Nos enfants savent par cœur les stances à Duperrier , qu'on n'a pas surpassées même de nos jours , où la poésie mélancolique a dé- bordé . Ces stances ont été composées en Provence ...
... idées élevées et quelquefois des sentiments touchants . Nos enfants savent par cœur les stances à Duperrier , qu'on n'a pas surpassées même de nos jours , où la poésie mélancolique a dé- bordé . Ces stances ont été composées en Provence ...
Page 9
... idées du néant de nos grandeurs et de la va- nité de nos plaisirs se retrouvent encore dans des vers de Malherbe , qui , cette fois , s'inspire d'Horace et , dans cette lutte nouvelle , sait toujours être ori- ginal : L'Orne comme ...
... idées du néant de nos grandeurs et de la va- nité de nos plaisirs se retrouvent encore dans des vers de Malherbe , qui , cette fois , s'inspire d'Horace et , dans cette lutte nouvelle , sait toujours être ori- ginal : L'Orne comme ...
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... idées et de plaire à l'oreille par une harmonie soutenue ; mais il a écrit quelques pages où la beauté de l'expression orne de grandes pensées . Il y a dans ses écrits des parties qui méri- tent de ne point périr . A la vérité , aucun ...
... idées et de plaire à l'oreille par une harmonie soutenue ; mais il a écrit quelques pages où la beauté de l'expression orne de grandes pensées . Il y a dans ses écrits des parties qui méri- tent de ne point périr . A la vérité , aucun ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 285 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 127 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 476 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné , mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 277 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Page 162 - Qui brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la Cour, Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment, De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, Et que leur passion dont on leur sait bon gré. Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Page 123 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant...
Page 125 - Qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible...
Page 383 - Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Page 172 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 283 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.