Lettres de Madame de Sévigné: de sa famille, et de ses amis, Volume 4Dalibon, 1823 |
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Common terms and phrases
Adieu admirable affaires aime aise amitié assez avez avoit beau belle bon abbé Bretagne Brissac Bussy c'étoit cardinal cardinal de Retz Chaulnes chère enfant chose coadjuteur cœur COMTE DE BUSSY connoissez consolation conte Corbinelli crois d'Hacqueville d'Harouïs dame Dieu dimanche dire disoit douleur écrire embrasse enfin êtes étoit faisoit Fayette fille fils grace homme j'ai j'avois J'embrasse j'en jamais joie jolie l'abbé l'autre jour Lavardin m'en vais Madame de Coulanges MADAME DE GRIGNAN madame de Montespan MADAME DE SÉVIGNÉ madame de Vins mademoiselle mains mande maréchal de Créqui ment mercredi mère mille monde MONSIEUR DE SÉVIGNÉ Montgobert mort n'ai parler paroît passer pauvre pense petit petite plaisir Plessis Pomponne prince princesse Provence raison Rennes rhumatisme rien Rochers Saint-Mihel santé Sanzei sera seroit SÉVIGNÉ A MADAME soir souhaite Tarente tendresse très-aimable très-bien très-bonne très-chère Trèves Trousse trouve Turenne vendredi veux Vichi voilà voudrois vouloit Voyez la lettre vrai
Popular passages
Page 65 - , qui demeure pour quelques jours chez le cardinal de Bouillon, me pria hier de dîner avec eux deux, pour parler de leur affliction : madame de la Fayette y vint : nous fîmes bien précisément ce que nous avions résolu ; les yeux ne nous séchèrent pas.
Page 67 - On couvre le corps d'un manteau, on le porte dans une haie, on le garde à petit bruit. Un carrosse vient, on l'emporte dans sa tente : ce fut là où M.
Page 445 - On va à six heures à la fontaine : tout le monde s'y trouve, on boit, et l'on fait une fort vilaine mine ; car imaginez-vous qu'elles sont bouillantes, et d'un goût de salpêtre fort désagréable. On tourne, on va, on vient, on se promène, on entend la messe, on rend...
Page 457 - J'ai commencé aujourd'hui la douche ; c'est une assez bonne répétition du purgatoire. On est toute nue dans un petit lieu souterrain , où l'on trouve un tuyau de cette eau chaude , qu'une femme vous fait aller où vous voulez. Cet état , où l'on conserve à peine une feuille de figuier pour tout habillement, est une chose assez humiliante.
Page 10 - Le coup de canon vient donc, et emporte le bras de SaintHilaire qui montrait cette batterie, et tue M. de Turenne : le fils de Saint-Hilaire se jette à son père, et se met à crier et à pleurer. Taisez-vous, mon enfant, lui dit-il ; voyez, en lui montrant M. de Turenne raide mort, voilà ce qu'il faut pleurer éternellement, voilà ce qui est irréparable.
Page 447 - ... qu'elle faisait de ses douleurs, et de ses yeux, et des cris, et des bras, et des mains qui trainaient sur sa couverture, et les situations , et la compassion qu'elle voulait qu'on eût : chamarrée de tendresse et d'admiration...
Page 67 - Il y eut un service solennel dans la ville ; en un moment ils se cotisèrent tous pour cette dépense, qui monta à cinq mille francs, parce qu'ils reconduisirent le corps jusqu'à la première ville, et voulurent défrayer tout le train. Que dites-vous 'de ces marques naturelles d'une affection...
Page 10 - Turenne qui avait toujours galopé, pour lui faire voir une batterie; c'était comme s'il eût dit : Monsieur, arrêtez-vous un peu, car c'est ici que vous devez être tué.
Page 262 - Grignan, de Fiesque, de Brancas, et mille autres, l'ont porté sans chagrin. Il n'a point été profané comme celui de marquis. Quand un homme veut usurper un titre, ce n'est point celui de comte, c'est celui de marquis, qui est tellement gâté qu'en vérité je pardonne à ceux qui l'ont abandonné.
Page 420 - J'ai le cœur serré de ma petite-fille ; elle sera au désespoir de vous avoir quittée et d'être, comme vous dites, en prison. J'admire comment j'eus le courage de vous y mettre; la pensée de vous voir souvent et de vous en retirer me fit résoudre à cette barbarie , qui était trouvée alors une bonne conduite et une chose nécessaire à votre éducation.