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DU MÊME AUTEUR

J.-A. DE THOU, SON HISTOIRE UNIVERSELLE ET SES DÉMELÉS AVEC ROME, I vol. in-8°, Paris, 1881, Société Générale de Librairie Catholique, 76, rue des Saints-Pères.

RENAISSANCE ET RELIGION, Leçon d'Ouverture du Cours de Morale à la Faculté de Théologie d'Aix, 1882, br. in-8°, V Rémondet-Aubin, Aix-en-Provence. HUGUES DE NOYERS ET PIERRE DE COURTHENAY, d'après un Manuscrit de la Bibliothèque Nationale, 1883, br. in-8°, A. Makaire, Aix-en-Provence.

LA RÉFORME DE L'UNIVERSITÉ DE PARIS SOUS HENRI IV, d'après deux Manuscrits de la Bibliothèque Méjanes, 1885, br. in-8°, A. Makaire, Aix-en-Provence. JACQUES-MARIE DE CONDORCET, évêque de Gap (17411754), br. in-8°, 1885, Société Générale de Librairie Catholique, 76, rue des Saints-Pères.

DE LA PRÉPARATION A LA MORT, par le cardinal Bona, traduction française, 1 vol. in-12, Avignon, Séguin, 13, rue Bouquerie, 1886.

UNE THÈSE DE RHÉTORIQUE AU COLLÈGE DES JÉSUITES D'ARLES (26 août 1683), précédée d'un aperçu historique sur le collège d'Arles, br. in-8°, Imprimerie Marseillaise, 1887.

ORAISON FUNÈBRE DU PREMIER PRÉSIDENT HENRI DE FORBIN D'OPPÈDE, par le P. Daverdy, S. J., publiée avec une introduction et des notes, in-8°, Imprimerie Marseillaise, 1889.

LA NOUVELLE Dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, i vol. in-16, Desclée et C, Bruges, 1889.

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LIBRAIRIE HISTORIQUE DES PROVINCES

ÉMILE LECHEVALIER

39, Quai des Grands-Augustins, 39

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T24-189537

L'ACADÉMIE D'ARLES

CHAPITRE I

L'Académie en 1677. Gilles Roubin présente à Louis XIV et à l'Académie française l'estampe de l'obélisque. Examen du discours du P. Lucas de Monumentis publicis latine inscribendis. L'Académie travaille à des inscriptions françaises.

Les ennuis causés aux académiciens d'Arles par l'affaire de l'obélisque les détournèrent des travaux sérieux et, pendant quelques mois, l'Académie ne fut plus qu'une compagnie où l'on se livrait à des distractions de tout genre (1).

(1) « M. de Sabatier a faict voir un prologue en vers de sa manière, qu'il a composé pour un divertissement de la saison, qui se prépare entre quelques amis. M. de Cays a prié la compagnie de se ressouvenir des premiers jours de l'Académie et de voir s'il ne seroit pas bien de reprendre le même commerce, que les Muses académiques ne sont point filles de cabinet comme les autres, qu'elles aiment la société, la joie et les festins. On est tombé d'accord que l'Académie ne fut jamais mieux à son jour que lorsque les membres qui la composent se traitoient les uns les autres et tous ensemble, qu'il faudroit la remettre sur ce pied là, s'il y avait moyen de le faire. M. N. a dict à propos de cette proposition que la première devise de l'Académie disoit : Extinguimur si distinguimur. » Novembre 1676.

Les mois de novembre et décembre 1676, janvier et février 1677 furent consacrés à s'amuser.

L'Académie s'inspirait un peu trop des traditions des anciennes réunions littéraires et mondaines d'Arles. C'était s'engager dans une voie dangereuse pour l'avenir de l'institution.

Le 2 janvier 1677, on tira au sort le nom des directeurs, on relut les statuts et M. de Gageron remercial la fortune qui l'avait désigné pour directeur de ce mois. Dans un discours « à son ordinaire plein d'esprit et d'honnesteté pour les confrères présents >> il tacha de réveiller «< cette belle ardeur d'autre fois qui a tant fait d'honneur à l'Académie. » On s'entretint des petits vers préparés pour le divertissement du carnaval et de la comédie qu'on joua, en effet, chez M. de Sabatier au mois de février. M. de Gageron fit aussi représenter, dans son salon, la comédie de Nicomède, par Corneille (1), et ainsi, de fête en fête, on

Décembre 1676. M. le marquis d'Estoublon, secrétaire de l'Académie, prie tous les académiciens à disner et mande l'assemblée chez lui, après le repas académique où l'esprit est plus satisfait que le corps.» Registre de l'Académie, fol. 154.

(1) « Ce mois se passe dans les divertissements de la saison. M. de Sabbatier preste sa main et ses parolles aux entrées et prologues de la comédie qui se représente chez lui. Il consulte l'Académie sur les petits vers qu'on y doit réciter. M. de Gageron de Méjanes faict encore représenter une autre pièce de théâtre, où les dames ses niepces se font admirer, c'est le grand Nicomède de M. de Corneille, qui semble avoir besoing de l'Académie royalle d'Arles pour obtenir dans la province, la réputation qu'il s'est

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