Correspondance littéraire, philosophique et critique adressée à un souverain d'Allemagne, depuis 1753 jusqu'en 1769, Part 2, Volume 3Longchamps, libraire, 1812 - Bookbinding |
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Page 19
... mœurs . Il est donc à présumer que le dégoût de la vie n'est pas le seul motif qui les a déterminés à s'en débarrasser . Quoi qu'il en soit , on ne peut s'empêcher d'admirer , dans leur extravagance même , ce nerf , cet élan qui n ...
... mœurs . Il est donc à présumer que le dégoût de la vie n'est pas le seul motif qui les a déterminés à s'en débarrasser . Quoi qu'il en soit , on ne peut s'empêcher d'admirer , dans leur extravagance même , ce nerf , cet élan qui n ...
Page 48
... mœurs et la délicatesse ; Où la sainte Amitié , compagne de tes pas , D'un amour enjoué relevait les appas . Le héros , le savant , le grand seigneur frivole , La beauté , tout courait à ta charmante école . Tu séduisais d'Enghien ; la ...
... mœurs et la délicatesse ; Où la sainte Amitié , compagne de tes pas , D'un amour enjoué relevait les appas . Le héros , le savant , le grand seigneur frivole , La beauté , tout courait à ta charmante école . Tu séduisais d'Enghien ; la ...
Page 50
... mœurs , leur caractère , Ce charme , ce liant , cette facilité Qui produit l'indulgence et naît de la bonté : Leur sagesse , au front pur , à la démarche unie , Reposait dans les bras d'une molle incurie ; Paisible , souriant au milieu ...
... mœurs , leur caractère , Ce charme , ce liant , cette facilité Qui produit l'indulgence et naît de la bonté : Leur sagesse , au front pur , à la démarche unie , Reposait dans les bras d'une molle incurie ; Paisible , souriant au milieu ...
Page 62
... mœurs du village de Salenci , où l'on n'aurait jamais élevé un tel homme à la première dignité du lieu . A l'invraisemblance des caractères , ajoutez en- core la multiplicité des incidens qui se succèdent et se culbutent , pour ainsi ...
... mœurs du village de Salenci , où l'on n'aurait jamais élevé un tel homme à la première dignité du lieu . A l'invraisemblance des caractères , ajoutez en- core la multiplicité des incidens qui se succèdent et se culbutent , pour ainsi ...
Page 72
... Mœurs des Germaïns , et les six premiers livres des Annales , que nous a donnés l'abbé de la Bletterie , forment une traduction complète de ce qui nous reste de Tacite : c'est la meilleure que nous ayons , puisque c'est la seule ; car ...
... Mœurs des Germaïns , et les six premiers livres des Annales , que nous a donnés l'abbé de la Bletterie , forment une traduction complète de ce qui nous reste de Tacite : c'est la meilleure que nous ayons , puisque c'est la seule ; car ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 115 - Je n'ai jamais lu les notes de Voltaire sur Corneille, ni voulu les lire, malgré qu'elles me crevassent les yeux sur toutes les cheminées de Paris lorsqu'elles parurent; mais il m'a fallu ouvrir le livre deux ou trois fois au...
Page 421 - D'un autre côté, je crains les ridicules, et celui-ci m'en paraît un bien conditionné. Ayez la bonté de me répondre un petit mot. » M. l'abbé Millot n'a pas jugé à propos de nous donner la réponse en entier, par égard sans doute pour l'Académie, dont il voudrait bien être; il ajoute seulement que M. de Noailles engagea M. de Saxe à refuser. « Cette affiche, lui dit-il, ne convient point à un homme de guerre, et je serais très-fâché de voir mon cher comte Maurice dans une compagnie...
Page 301 - ... justement puni de penser comme M. Turgot et comme le roi. Je n'ai plus qu'à me repentir de vous avoir cru, et il faut qu'au lieu de mourir en paix, mes cheveux blancs descendent au tombeau, comme dit l'autre.
Page 199 - ... les arts, le commerce, l'industrie, et nommément l'Académie de Peinture. « Je demande , dit le » gentilhomme suédois, à quoi peut nous être » bonne une Académie de Peinture ? Laissons » croire aux Italiens que leurs babioles honorent » les nations : qu'on vienne chercher chez nous » des modèles de lois , de mœurs et de bonheur, » et non pas de peinture. » Ce n'est pas tout : pour empêcher les citoyens de sa nouvelle république d'être...
Page 402 - ... le teint noir, rouge, échauffé, la bouche plate, les dents clairsemées et extrêmement gâtées. Voilà la figure de la belle Emilie...
Page 203 - ... des anecdotes et des notices historiques et critiques concernant les auteurs ou leurs ouvrages, ainsi que les mœurs, les usages du temps, les circonstances particulières et relatives, et les personnages connus, déguisés ou emblématiques.
Page 402 - ... voilà la figure de la belle Emilie, figure dont elle est si contente, qu'elle n'épargne rien pour la faire valoir : frisures, pompons, pierreries, verreries, tout est à profusion; mais comme elle veut être belle en dépit de la nature, et qu'elle veut être magnifique en dépit de la fortune, elle est souvent obligée de se passer de bas, de chemises, de mouchoirs, et autres bagatelles.
Page 213 - Sa seule ressource fut de chercher à infirmer ces faits; mais l'abbé Baudeau prouva, dans l'audience suivante, que tous ces faits étaient attestés de la manière du monde la plus authentique, et déclara hautement que les papiers d'où il avait tiré ses preuves avaient été mis sous les yeux mêmes du roi. Après une longue délibération, l'affaire fut renvoyée hors de cour, ainsi que l'avait demandé l'abbé Baudeau. Seulement on fit communiquer à sa partie adverse la protestation qu'il...
Page 52 - Arnoud que le public était un ingrat de s'ennuyer quand on se mettait en quatre pour lui plaire. Si la pointe n'est pas fort ingénieuse, elle rend du moins avec assez de vérité l'impression la plus générale que l'ouvrage ait faite. On y voit partout des efforts pénibles et recherchés, sans qu'il en résulte aucune beauté naturelle et touchante. Il semble que le poète et le musicien se soient réunis pour vous prouver que vous deviez avoir du plaisir.
Page 116 - Tous les siècles et tous les pays ont leur langue vivante, et toutes sont également bonnes. Chacun écrit la sienne : nous ne savons rien de ce qui arrivera à la langue française lorsqu'elle sera morte ; mais il se pourrait bien faire que la postérité s'avisât d'écrire en français sur le style de Montaigne et de Corneille, et pas sur celui de Voltaire. Il n'y aurait rien d'étrange en cela ; on écrit le latin...