De la raison, du génie, et de la folie |
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Page 49
... sépare ces deux ordres d'instincts . Après cette première analyse , peu difficile , passons à une autre plus délicate . A côté des instincts mécaniques , il y a les instincts mo- raux 4 . DES INSTINCTS MORAUX . 49 « mouvements obliques ...
... sépare ces deux ordres d'instincts . Après cette première analyse , peu difficile , passons à une autre plus délicate . A côté des instincts mécaniques , il y a les instincts mo- raux 4 . DES INSTINCTS MORAUX . 49 « mouvements obliques ...
Page 73
... sépare les bêtes de l'homme . L'intelligence , dans les bêtes , n'étudie pas l'intelligence . § 7 . Ce qui trompe l'homme , c'est qu'il voit faire aux bêtes plusieurs des choses qu'il fait , et qu'il ne voit pas que , dans ces choses ...
... sépare les bêtes de l'homme . L'intelligence , dans les bêtes , n'étudie pas l'intelligence . § 7 . Ce qui trompe l'homme , c'est qu'il voit faire aux bêtes plusieurs des choses qu'il fait , et qu'il ne voit pas que , dans ces choses ...
Page 78
... séparé et placé , « dans deux espèces très - différentes , l'imita- « tion de la parole et celle de nos gestes1 . » Cette dernière phrase n'est qu'une plaisan- terie . La parole n'est vraiment parole que lorsqu'elle émane de la pensée ...
... séparé et placé , « dans deux espèces très - différentes , l'imita- « tion de la parole et celle de nos gestes1 . » Cette dernière phrase n'est qu'une plaisan- terie . La parole n'est vraiment parole que lorsqu'elle émane de la pensée ...
Page 118
... sépare le génie , ce pouvoir suprême de discerner et de saisir le vrai , de la folie , cette illusion fatale , qui donne au faux , c'est - à - dire à ce qui n'est pas , une sorte d'être . Depuis un temps on s'occupe beaucoup de l'étude ...
... sépare le génie , ce pouvoir suprême de discerner et de saisir le vrai , de la folie , cette illusion fatale , qui donne au faux , c'est - à - dire à ce qui n'est pas , une sorte d'être . Depuis un temps on s'occupe beaucoup de l'étude ...
Page 145
... sépare , à une distance infinie , l'homme de la bête ) , tous sont inventés . C'est l'homme qui se fait ses idées , son langage , ses arts , ses méthodes , qui se donne ses sciences , ses lois , ses gou- vernements . Rien de cela n'est ...
... sépare , à une distance infinie , l'homme de la bête ) , tous sont inventés . C'est l'homme qui se fait ses idées , son langage , ses arts , ses méthodes , qui se donne ses sciences , ses lois , ses gou- vernements . Rien de cela n'est ...
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Common terms and phrases
abeilles aliéné Bossuet Buffon ception cerveau proprement chien chose ci-devant Condillac connaissance de Dieu Cuvier d'Esquirol délire dire distinctes dit-il Édimbourg espèces Esquirol essen facultés intellectuelles fourmis Frédéric Cuvier Gall génie Georges Cuvier Georges Le Roy Georget hémisphères cérébraux Hippocrate Histoire hommes Ibid idées idiots in-18 anglais inférieure des bêtes innées insectes instincts mécaniques instincts moraux intel juge l'aliénation mentale l'âme l'auteur l'éducation l'encéphale l'entendement humain l'espèce l'esprit l'hallucination l'hérédité l'idiotie l'imbécile l'innéité l'instinct l'intel l'organe L'UNITÉ Leibnitz Leuret livre intitulé lobes ou hémisphères Locke Maine de Biran maniaque manie médico-philosophique de l'aliénation mémoire ment moelle monomanie Moreau mouvements névropathique Opera philosophica organes passions pense perception phrénologie physiologie physique Pinel premier psychologie morbide pucerons qualités raison Réaumur réflexion rien sciences sens intime sensations sentiment seul siége du principe stinct supérieure de l'homme suractivité système nerveux telligence tion Traité médico-philosophique traitement moral très-bien voit volonté Voyez mon livre
Popular passages
Page 47 - Un naturel ardent, colère, même féroce et sanguinaire, rend le chien sauvage redoutable à tous les animaux, et cède dans le chien domestique aux sentiments les plus doux , au plaisir de s'attacher et au désir de plaire : il vient en rampant mettre aux pieds de son maître son courage , sa force , ses talents; il attend ses ordres pour en faire usage, il le consulte, il l'interroge, il le supplie, un coup...
Page 48 - ... plus sensible au souvenir des bienfaits qu'à celui des outrages, il ne se rebute pas par les mauvais traitements, il les subit, les oublie, ou ne s'en souvient que pour s'attacher davantage ; loin de s'irriter ou de fuir, il s'expose de lui-même à de nouvelles épreuves, il lèche cette main, instrument de douleur, qui vient de le frapper, il ne lui oppose que la plainte, et la désarme enfin par la patience et la soumission.
Page 47 - ... il entend les signes de sa volonté. Sans avoir, comme l'homme, la lumière de la pensée, il a toute la chaleur du sentiment ; il a, de plus que lui, la fidélité, la constance dans ses affections; nulle ambition, nul intérêt, nul désir de vengeance, nulle crainte que celle de déplaire; il est tout zèle, tout ardeur...
Page 83 - ... après l'erreur de ceux qui nient Dieu, laquelle je pense avoir ci-dessus assez réfutée, il n'y en a point qui éloigne plutôt les esprits faibles du droit chemin de la vertu, que d'imaginer que l'âme des bêtes soit de même nature que la nôtre, et que par conséquent nous n'avons rien à craindre ni à espérer après cette vie, non plus que les mouches et les fourmis...
Page 45 - Chaque abeille cherche à occuper de même le plus d'espace possible dans un espace donné; il est donc nécessaire aussi, puisque le corps des abeilles est cylindrique , que leurs • cellules soient hexagones par la même raison des obstacles réciproques.
Page 45 - clairement la raison , qui est purement mécanique ; chaque graine , dont «la figure est cylindrique, tend, par son renflement, à occuper le plus « d'espace possible dans un espace donné; elles deviennent donc toutes «nécessairement hexagones par la compression réciproque.
Page 48 - ... quoique ces animaux , surtout quand ils sont jeunes, aient de la gentillesse, ils ont en même temps une malice innée, un caractère faux, un naturel pervers, que l'âge augmente encore et que l'éducation ne fait que masquer.
Page 48 - ... une malice innée, un caractère faux, un naturel pervers que l'âge augmente encore et que l'éducation ne fait que masquer. De voleurs déterminés ils deviennent seulement, lorsqu'ils sont bien élevés, souples et flatteurs comme les fripons; ils ont la même adresse, la même subtilité, le même goût pour faire le mal, le même penchant à la petite rapine; comme eux, ils savent couvrir leur marche, dissimuler leur dessein, épier les occasions, attendre, choisir, saisir l'instant de faire...
Page 77 - Que serait-ce, si, par une combinaison de nature aussi possible que toute autre, le singe eût eu la voix du perroquet, et, comme lui, la faculté de la parole ? Le singe parlant eût rendu muette d'étonnement l'espèce humaine entière, et l'aurait séduite au point que le philosophe aurait eu grand' peine à démontrer qu'avec tous ces beaux attributs humains le singe n'en était pas moins une bête.
Page 139 - ... permanence ; une succession continuelle d'êtres, tous semblables entre eux. n'équivaut, en effet, qu'à l'existence perpétuelle d'un seul de ces êtres. A quoi se rapporte donc ce grand appareil des générations, cette immense profusion de germes dont il en avorte mille et mille pour un qui réussit?