Fables choisies,, Volume 1Prault fils aîné, 1765 |
Contents
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Common terms and phrases
Adieu affez ainfi alloit animal auffi auffi-tôt auroit avoit beau befoin Belette bête Bufte C'eft c'eſt C'étoit caufe Cérès Cerf chaffe Chat Cheval Chien chofe choſe confeil confidérable conte d'Efope deftin Dieu Dieux difant difoit dire dit-il Efope efpece efprit enfants eſt étoient étoit eût FABLE VIII FABLE X FABLE XI FABLE XII fage faifant faifoit fans favoir felon femble femme fens fent feroit fert fervir feul fœur foin foit fomme fonge font Fontaine Fortune fous fouvent fuis fuivez fujet fur fon gens grace Grenouille homme J'ai jour jufte Jupiter l'Aigle l'Ane l'autre l'efprit l'homme l'Ours L'un là-deffus laiffe Lievre Lion Loup mainte maiſon Maître maniere Meffieurs Monfieur mort n'avoit n'eft n'en Oifeau paffer pauvre penfe perfonne peuple Phedre Philofophe plaifir Poëte préfente premiere Prince raifon refte Renard rien s'eft s'en Styx tête tréfor trouve vient voifin voilà Xantus
Popular passages
Page 6 - Eh bien! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché? Non, non. Vous leur fîtes, seigneur, En les croquant, beaucoup d'honneur, Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 37 - II n'en est point qu'il ne comprenne Dans le fatal tribut ; tous sont de son domaine; Et le premier instant où les enfants des rois Ouvrent les yeux à la lumière Est celui qui vient quelquefois Fermer pour toujours leur paupière.
Page 30 - Cependant jusqu'ici d'un langage nouveau J'ai fait parler le Loup et répondre l'Agneau. J'ai passé plus avant : les Arbres et les Plantes Sont devenus chez moi créatures parlantes. Qui ne prendrait ceci pour un enchantement ? Vraiment, me diront nos Critiques, Vous parlez magnifiquement De cinq ou six contes d'enfant.
Page 127 - Ceci s'adresse à vous, esprits du dernier ordre, Qui, n'étant bons à rien, cherchez sur tout à mordre. Vous vous tourmentez vainement. Croyez-vous que vos dents impriment leurs outrages Sur tant de beaux ouvrages ? Ils sont pour vous d'airain, d'acier, de diamant.
Page 12 - LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS Autrefois le Rat de ville Invita le Rat des champs, D'une façon fort civile, A des reliefs d'Ortolans. Sur un Tapis de Turquie Le couvert se trouva mis.
Page 121 - Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver ; vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait Tout : Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.
Page xi - C'est ce qu'on demande aujourd'hui: on veut de la nouveauté et de la gaieté. Je n'appelle pas gaieté ce qui excite le rire; mais un certain charme, un air agréable qu'on peut donner à toutes sortes de sujets, même les plus sérieux.
Page 57 - Je suis âne, il est vrai, j'en conviens, je l'avoue; Mais que dorénavant on me blâme, on me loue, Qu'on dise quelque chose, ou qu'on ne dise rien, J'en veux faire à ma tête.
Page 40 - Le savetier crut voir tout l'argent que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l'usage des gens. Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre L'argent, et sa joie à la fois. Plus de chant ; il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines. Le sommeil quitta son logis, II eut pour hôtes les soucis, Les soupçons, les alarmes vaines.
Page 217 - Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n'accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu'un plaisir peu tranquille : Des soucis dévorants c'est l'éternel asile ; Véritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet.