Mercure de France au dix-neuvième siècle, Volume 39

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1809
 

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Popular passages

Page 285 - D'un œil aussi content, d'un cœur aussi soumis Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis, Je saurai, s'il le faut, victime obéissante, • Tendre au fer de Calchas une tête innocente ; Et respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m'avez donné.
Page 28 - Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ; II doit régner partout , et même dans la fable : De toute fiction l'adroite fausseté Ne tend qu'à faire aux yeux briller la vérité.
Page 503 - France que le fondateur de cette quatrième dynastie vieillisse environné d'une descendance directe , qui soit notre garantie à tous, comme le gage de la gloire de la patrie. «Lorsque ma mère fut couronnée devant toute la nation, par les mains de son auguste époux, elle contracta l'obligation de sacrifier toutes ses affections aux intérêts de la France. Elle a rempli avec courage, noblesse et dignité ce premier des devoirs; son âme a été souvent attendrie en voyant en butte à de pénibles...
Page 91 - S'il n'avait été qu'un versificateur, il serait à peine connu ; il ne serait pas de ce petit nombre de grands hommes qui feront passer le siècle de Louis XIV à la postérité. Ses dernières Satires, ses belles Épîtres, et surtout son Art poétique, sont des chefsd'œuvre de raison autant que de poésie, sapere est principium et.fons. L'art du versificateur est, à la vérité, d'une difficulté...
Page 286 - Fille d'Agamemnon, c'est moi qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père. C'est moi qui, si long-temps le plaisir de vos yeux, Vous ai fait de ce nom remercier les dieux ; Et pour qui tant de fois prodiguant vos caresses, Vous n'avez point du sang dédaigné les faiblesses.
Page 500 - ... épouse , l'Impératrice Joséphine : c'est ce qui me porte à sacrifier les plus douces affections de mon cœur, à n'écouter que le bien de l'État , et à vouloir la dissolution de notre mariage. « Parvenu à l'âge de quarante ans , je puis concevoir l'espérance de vivre assez pour élever, dans mon esprit et dans ma pensée, les enfans qu'il plaira à la providence de me donner.
Page 181 - Moi, je rends grâce à la nature sage Qui, pour mon bien, m'a fait naître en cet âge Tant décrié par nos tristes frondeurs: Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs.
Page 378 - Mon allié et ami l'empereur de Russie a réuni à son vaste empire la Finlande , la Moldavie , la Valachie et un district de la Gallicie. Je ne suis jaloux de rien de ce qui peut arriver de bien à cet empire. Mes sentiments pour son illustre souverain sont d'accord avec ma politique.
Page 535 - Elève le sourcil de l'indomptable Orgueil ; Abaisse le regard de la Tristesse en deuil ; Peins la Colère en feu, la Surprise immobile, Et la douce Innocence avec un front tranquille.
Page 377 - Les papes, devenus souverains d'une partie de l'Italie, se sont constamment montrés les ennemis de toute puissance prépondérante dans la péninsule ; ils ont employé leur influence spirituelle pour lui nuire. Il...

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