Les sensations d'un juré: vingt figures contemporaines |
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... poétique . Celle- ci est moins extérieure , elle dépend moins de la cir- constance et de l'accident , elle garde dans sa variété même un plus grand caractère d'unité ; elle livre , enfin , plus complétement et plus sincèrement le secret ...
... poétique . Celle- ci est moins extérieure , elle dépend moins de la cir- constance et de l'accident , elle garde dans sa variété même un plus grand caractère d'unité ; elle livre , enfin , plus complétement et plus sincèrement le secret ...
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... poétique , il la secoue et l'ébranle à tous les vents ; c'est là que , par dédain des lieux communs nouveaux sur la Religion , sur l'Humanité , sur la Nature , sur l'Infini , sur le grand Tout et le grand Rien , il s'interpelle lui ...
... poétique , il la secoue et l'ébranle à tous les vents ; c'est là que , par dédain des lieux communs nouveaux sur la Religion , sur l'Humanité , sur la Nature , sur l'Infini , sur le grand Tout et le grand Rien , il s'interpelle lui ...
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... velles , les éblouissements de la chair et du sang inter- rompant tout à coup la blanche lueur des extases mystiques ; ainsi , ces continuels essais de volonté per- sonnelle au sein même de la fatalité poétique ; ainsi SAINTE - BEUVE . 21.
... velles , les éblouissements de la chair et du sang inter- rompant tout à coup la blanche lueur des extases mystiques ; ainsi , ces continuels essais de volonté per- sonnelle au sein même de la fatalité poétique ; ainsi SAINTE - BEUVE . 21.
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vingt figures contemporaines Hippolyte Babou. sonnelle au sein même de la fatalité poétique ; ainsi , cette communion renouvelée de l'esprit moderne avec une multitude d'esprits élevés de tous les temps et de tous les pays ; ainsi , ces ...
vingt figures contemporaines Hippolyte Babou. sonnelle au sein même de la fatalité poétique ; ainsi , cette communion renouvelée de l'esprit moderne avec une multitude d'esprits élevés de tous les temps et de tous les pays ; ainsi , ces ...
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... poétique lui étaient odieuses . Il s'était battu à l'armée contre un officier enthou- siaste de la « cime indéterminée des forêts , » expres- sion de Chateaubriand . « Si j'ai eu un soin constant , écrit - il , c'est de ne rien exagérer ...
... poétique lui étaient odieuses . Il s'était battu à l'armée contre un officier enthou- siaste de la « cime indéterminée des forêts , » expres- sion de Chateaubriand . « Si j'ai eu un soin constant , écrit - il , c'est de ne rien exagérer ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 172 - Les vierges se voilaient et craignaient de mourir. M'enveloppant alors de la colonne noire, J'ai marché devant tous, triste et seul dans ma gloire, Et j'ai dit dans mon cœur : Que vouloir à présent ? Pour dormir sur un sein mon front est trop pesant, Ma main laisse l'effroi sur la main qu'elle touche, L'orage est dans ma voix, l'éclair est sur ma bouche; Aussi, loin de m'aimer, voilà qu'ils tremblent tous, Et, quand j'ouvre les bras, on tombe à mes genoux. O Seigneur! j'ai vécu puissant et...
Page 178 - Rien qu'en vous parlant de cette riante époque « de ma vie, où sans appui, sans pain. assuré, sans « instruction, je me rêvais un avenir, sans négliger « les plaisirs du présent, mes yeux se mouillent de « larmes involontaires. Oh ! que la jeunesse est une « belle chose, puisqu'elle peut répandre du charme « jusque sur la vieillesse, cet âge si déshérité et si « pauvre ! Employez bien ce qui vous en reste , ma « chère amie. Aimez et laissez-vous aimer. J'ai bien « connu ce bonheur:...
Page 177 - Eh quoi ! parce qu'elle avait une espèce de mari qui •< prenait soin de sa garde-robe , vous vous fâchez contre elle : « vous n'en auriez pas eu le courage , si vous l'aviez vue alors. .< Elle se mettait avec tant de goût, et tout lui allait si bien ! D'ail<i leurs elle n'eût pas mieux demandé que de tenir de moi ce •< qu'elle était obligée d'acheter d'un autre.
Page 216 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 109 - ... le but ; mais les uns s'y sont montés, tandis que les autres y ont été jetés, entraînés Les uns ont fait le chemin pas à pas, l'es autres ont sauté les bornes sans les apercevoir. Enfin, je trouve qu'il ya cette différence entre les gens exagérés et ceux qui sont outrés, qu'on évite les premiers et qu'on quitte les derniers, mais c'est à condition d'y revenir le lendemain ; car, ce qu'on aime par-dessus tout, c'est à être...
Page 91 - Un grand artiste se compose de deux choses : une âme exigeante, tendre, passionnée, dédaigneuse, et un talent qui s'efforce de plaire à cette âme, et de lui donner des jouissances en créant des beautés nouvelles.
Page 172 - Que vous ai-je donc fait pour être votre élu? J'ai conduit votre peuple où vous avez voulu. Voilà que son pied touche à la terre promise. De vous à lui qu'un autre accepte l'entremise, Au coursier d'Israël qu'il attache le frein ; Je lui lègue mon livre et la verge d'airain.
Page 170 - Je crois fermement à une vocation ineffable qui m'est donnée, et j'y crois à cause de la pitié sans bornes que m'inspirent les hommes...
Page 95 - Jésus, dont l'expression est charmante et tout à fait dans le génie d'André. teurs, ils s'en étonnent, ils s'y arrêtent. Les moyens de l'art ne traversent plus rapidement l'esprit pour arriver à l'âme. Une glace ne doit pas faire remarquer sa couleur, mais laisser voir parfaitement l'image qu'elle reproduit*. Les professeurs d'Athénée ne manquent jamais la petite remarque ironique sur la bonhomie de nos ancêtres, qui se laissaient émouvoir par des Achille et des Cinna, à demi cachés...
Page 137 - Elle aurait pleuré, si sa main, Sur son cœur froidement posée,' Eût jamais dans l'argile humain Senti la céleste rosée. Elle aurait aimé, si l'orgueil, Pareil à la lampe inutile Qu'on allume près d'un cercueil, N'eût veillé sur son cœur stérile. Elle est morte, et n'a point vécu; Elle faisait semblant de vivre. De ses mains est tombé le livre Dans lequel elle n'a rien lu.