Rabelais et ses œuvres, Volume 1Didier et cie., 1877 |
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Popular passages
Page 300 - L'ai éprouvé, et vous conterai bien Si vous voulez comment vint la besogne. i. Entrepris. J'avais un jour un valet de Gascogne, Gourmand, ivrogne et assuré menteur, Pipeur, larron, joueur^ blasphémateur, Sentant la hart de cent pas à la ronde, Au demeurant, le meilleur fils du monde...
Page xvi - De l'Autorité de Rabelais dans la révolution présente et dans la constitution civile du clergé., ou institutions royales, politiques et ecclésiastiques tirées de Gargantua et de Pantagruel; Paris, 1791, in-12; — Lettres sur les Confessions de J.-J. Rousseau; Paris, 1791, lD-8"; — De M.
Page 97 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage...
Page 202 - Pyrrhus, la laitière, enfin tous, Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux...
Page 97 - Vivre entre ses parents le reste de son âge. Quand reverrai-je, hélas ! de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison. Qui m'est une province et beaucoup davantage? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux.
Page 257 - Ouy, car pourquoy ? Ma tant bonne femme est morte, qui estoit la plus cecy, la plus cela, qui feust au monde. Jamais je ne la verray, jamais je n'en recouvreray* une telle : ce m'est une perte inestimable.
Page 159 - Sachez, monsieur, que tant va la cruche à l'eau qu'enfin elle se brise; et , comme dit fort bien cet auteur que je ne connois pas, l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche...
Page 193 - Bacchus lorsqu'il était environné des tigres, qui, oubliant leur cruauté, venaient, par la puissance de sa douce voix, lécher ses pieds, et se soumettre par leurs caresses. D'abord il se fit un profond silence dans toute l'armée. Les chefs se regardaient les uns les autres, ne pouvant résister à cet homme, ni comprendre qui il était.
Page 88 - ... avec dommage et perte évidente de mes estudes. Il n'est possible de vivre plus frugalement que je fais, et ne me sçauriez si peu donner de tant de biens que Dieu vous a mis en main, que...
Page 268 - Mis en présence, dressés sur leurs ergots, ces jeunes coqs prenaient là un cœur héroïque pour argumenter à mort, embrouiller les questions, stupéfier les auditeurs, et eux-mêmes s'hébéter au vertige de leur propre escrime. La gloire était de ferrailler six heures, dix heures, sans reculer, et de trouver des mots encore. Tournois sublimes, mirifiques batailles que la nuit seule pouvait finir. Juges et combattants, tous se retiraient pleins d'admiration pour eux-mêmes, gonflés, vides...