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du cardinal de Richelieu avec la cour de Rome. Invasion en Picardie par les. Espagnols. Prise de Mouvement de terreur à Paris.

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Corbie. Fermete du cardinal de Richelieu. Préparatifs de défense.

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reprennent le fort de Skenk. - Envahissement de la Guienne par les Espagnols. Le duc d'Épernon fait échouer leurs projets. Bataille de Wistock.

pagne d'Italie.

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L'archevêque de Bordeaux maltraité

par le maréchal de Vitry. -Mort de l'empereur Ferdinand II, le 14 février 1637. Ferdinand III lui

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de la Valette.

succède. Campagne de 1637. - Exploits du cardinal Prise de Landrecy, et reprise de la Révolte des paysans dans la Guienne.

Capelle.

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Apaisée par les soins du duc d'Épernon et de son fils le duc de la Valette.

Espagnols.

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retirent.

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Belle défense du gouverneur. Il est le duc d'Halluin.

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Le duc d'Halluin est nommé maréchal de France, et prend le nom de maréchal de Schomberg. Reprise des les de Sainte-Marguerite et de SaintHonorat. L'archevêque de Bordeaux et le comte d'Harcourt se signalent dans cette occasion. Le Roi écrit une lettre de félicitation à l'archevêque de Bordeaux sur sa bravoure et ses talens militaires. Mort de Victor-Amédée, duc de Savoie, du Landgrave Guillaume de Hesse-Cassel, et du duc de Mantoue. Expédition du duc de Saxe-Weymar sur les bords du Nouvelles intrigues contre Richelieu. Mademoiselle de la Fayette. Détails de ce qui se passa

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de la Fayette se retire dans un couvent de la Visitation. Disgrace du père Caussin. Anne d'Autriche soups çonnée d'intelligence avec l'Espagne. Ses papiers sont saisis au Val-de-Grâce. Suites de cette affaire.

A

La Suède, privée du chef illustre qui protégeait ses destinées, n'abandonna point, après la mort de Gustave, ses espérances de gloire et d'agrandissement. Ses faisons avec la France devinrent plus intimes et peut-être plus solides. Richelien pouvait poursuivre sans obstacle ses projets sur l'Alsace, et mettre à plus haut prix l'appui qu'il prêtait aux protestans d'Allemagne. De son côté, le nouveau gouvernement suédois, qui administrait l'état au nom de Christine, fille de Gustave, âgée de six ans, résolut de poursuivre une guerre où la Suède n'exposait qu'une faible partie de ses domaines; tandis que, si la fortune couronnait ses armes, elle pouvait acquérir une province germanique à titre de conquête et de dédommagement. Mais il fallait confier à un seul homme, doué d'un génie assez étendu pour embrasser toutes les parties du plan de Gustave-Adolphe, le pouvoir de veiller en Allemagne aux intérêts de la Suède, de décider de la guerre et de la paix, des alliances et des conquêtes.

Ce magistrat devait être revêtu d'une puissance illimitée. C'était le seul moyen de soutenir la dignité de la nation qu'il représentait, de mettre de l'ensemble dans les opérations, de donner du poids à ses conseils ou à ses ordres, et de remplacer, sous tous les rapports, le monarque auquel il succédait. Il fallait un tel homme; on le trouva dans la personne d'Oxenstiern, chancelier, premier ministre et ami de Gustave. Initié dans les secrets de son maître, familiarisé avec les affaires, instruit de toutes les relations politiques de l'Europe, il était sans contredit l'homme d'état le plus capable de maintenir la prépondérance de la Suède, et de sauver l'Allemagne protestante du joug de la maison d'Autriche.

Toutefois, si l'empereur eût suivi de sages conseils, il pouvait renverser la puissance suédoise en Allemagne. On lui conseillait de proclamer une amnistie absolue, et de proposer une paix honorable aux états protestans. Dans le premier effroi causé par la mort du héros suédois, une pareille déclaration aurait produit l'effet le plus décisif. Mais ébloui par un coup de fortune aussi imprévu, entraîné par les instigations de l'Espagne, il attendit imprudemment de la fortune ce qu'il pouvait obtenir de la sagesse. L'électeur de Bavière augmenta les forces de l'armée impériale; et l'esprit turbulent du duc de Lorraine ne lui permit pas de

rester dans l'inaction. La confédération protestante donna la direction de la guerre au chancelier Oxenstiern. Son premier soin fut de faire un acte dé justice, et de rendre aux descendans du malheureux Fréderic tout le Palatinat, à l'exception de la ville de Manheim, qui devait rester au pouvoir des Suédois, jusqu'au remboursement des frais de la guerre.

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Après la victoire de Lutzen, les troupes de Saxe et de Lunébourg se réunirent à l'armée suédoise, et les Impériaux furent chassés en peu de temps de toute la Saxe. Dans la campagne suivante, Gustave Horn en Souabe, le comte palatin de Berkenfeld sur le haut et bas Rhin, et le duc Bernard sur le Danube, continuèrent la guerre avec une supériorité décidée; le duc de Lunébourg et le landgrave de Hesse-Cassel soutinrent en basse Saxe et en Westphalie la renommée des armes suédoises. L'armée combinée remporta, près d'Olbendorf, une victoire signalée contre le général de l'empereur, Gronfeld, qui commandait sur le Wéser. Le comte de Mérsebourg, fils naturel de GustaveAdolphe, se montra dans cette journée digne de son nom et de sa naissance.

Dans le détail des événemens remarquables qui distinguèrent l'année 1635, la conduite d'un homme, devenu l'objet de l'attention universelle, doit exciter un juste étonnement. Parmi les généraux

dont nous avons admiré les exploits, nul ne pouvait le disputer à Walstein pour l'expérience, le talent et la réputation militaire; et c'est lui néanmoins qui, depuis la mort de Gustave-Adolphe, disparaît à nos yeux. Il reste inactif en Bohême tandis que les pertes de l'empereur en Bavière, dans la basse Saxe et sur le Rhin, exigent impérieusement sa présence. Il s'était retiré en Bohême, après la journée de Lutzen, avec une précipitation inexplicable. Pendant tout le cours de l'hiver, il épuisa la subsistance des pays autrichiens par des contributions exorbitantes. Mais avec des troupes d'élite, abondamment pourvues de vivres et de munitions, au lieu de se hâter d'ouvrir la campagne au printemps de 1633, et de développer les talens qui étaient devenus l'unique espérance de l'empereur, il fut le dernier à paraître, et choisit pour ses opérations un des pays héréditaires de la maison d'Autriche.

Le plan qu'il avait formé se développa dans la conduite qu'il tint à l'égard des Saxons. Le comte de Tersky, de l'armée de Walstein, s'avance précédé d'un trompette, dans le camp des alliés; il invite à une conférence le général Arnheim, chef de l'armée saxonne. « Le duc de Friedland était yenu, dit-il , pour conclure avec les Suédois et les princes de l'empire une paix durable. Tous les priviléges devaient être confirmés, tous les exilés de

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