Étude sur la Théodicée de Leibniz |
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absolue acte libre actions âme amour Bayle bonté cause choses chrétien christianisme conscience conséquences contingence contradiction corps créa création créatures libres désordre détermine développement distincte doctrine dualisme écrits effet Elisabeth de Bohême entéléchie Erdm esprit Essais expliquer Foucher de Careil Hanovre harmonie hommes humaine infaillible infinie Jésus-Christ Kuno Fischer l'âme l'amour l'entendement divin l'être l'existence l'harmonie universelle l'homme l'humanité l'intelligence l'optimisme l'univers Leib Leibniz n'a liberté limite logique lois Ludwig Feuerbach lui-même lumière Maine de Biran Malebranche matière meilleur des mondes ment métaphysique monades monadologie mondes possibles nature néces nécessaire nécessité notion optimisme panthéisme parfait péché perceptions perfection philosophie de Leibniz Platon possibilités idéales prescience primitive principe problème progrès puissance qu'une raison suffisante réalise rerum Révélation sagesse sainteté sance serait seul Sextus sorte souffrance souveraine Spinoza spontanéité substance suprême système de Leibniz théisme Théod Théodicée théorie tion tour unité univers vérités éternelles volonté de Dieu volonté divine
Popular passages
Page 130 - Juge de toutes choses, imbécile ver de terre, dépositaire du vrai , amas d'incertitude , gloire et rebut de l'univers : s'il se vante, je l'abaisse ; s'il s'abaisse, je le vante; et le contredis toujours , jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il est un monstre incompréhensible.
Page 169 - Certainement rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine ; et cependant, sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme ; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.
Page 9 - L'état passager qui enveloppe et représente une multitude dans l'unité ou dans la substance simple n'est autre chose que ce qu'on appelle la perception, qu'on doit distinguer de l'aperception ou de la conscience comme il paraîtra dans la suite.
Page 14 - Or cette Liaison ou cet accommodement de toutes les choses creées à chacune et de chacune à toutes les autres , fait que chaque substance simple a des rapports qui expriment toutes les autres, et qu'elle est par consequent un miroir vivant perpetuel de l'univers.
Page 89 - Les appartements allaient en pyramide; ils devenaient toujours plus beaux, à mesure qu'on montait vers la pointe, et ils représentaient de plus beaux mondes. On vint enfin dans le suprême qui terminait la pyramide, et qui était le plus beau de tous; car la pyramide avait un...
Page 54 - L'intelligence est comme l'âme de la liberté, et le reste en est comme le corps et la base. La substance libre se détermine par elle-même, et cela suivant le motif du bien aperçu par l'entendement qui l'incline sans la nécessiter : et toutes les conditions de la liberté sont comprises dans ce peu de mots.
Page 25 - Car il faut bien que, s'il ya une réalité dans les Essences ou possibilités, ou bien dans les vérités...
Page 145 - Jupiter avait pris ici un Sextus heureux à Corinthe, ou roi en Thrace, ce ne serait plus ce monde. Et cependant il ne pouvait manquer de choisir ce monde, qui surpasse en perfection tous les autres, qui fait la pointe de la pyramide : autrement Jupiter aurait renoncé à sa sagesse, il m'aurait bannie, moi qui suis sa fille. Vous voyez que mon père n'a point fait Sextus méchant; il l'était de toute éternité, il l'était toujours librement: il n'a fait que lui accorder l'existence, que sa sagesse...
Page 89 - C'est, comme la déesse l'expliqua, qu'entre une infinité de mondes possibles, il ya le meilleur de tous, autrement Dieu ne se serait point déterminé à en créer aucun...
Page 78 - Dieu donne toujours à la créature, et produit continuellement ce qu'il ya en elle de positif, de bon et de parfait, tout don parfait venant du père des lumières; au lieu que les imperfections et les défauts des opérations viennent de la limitation originale que la créature n'a pu manquer de recevoir avec le premier commencement de son être, par les raisons idéales qui la bornent.