Fables de La Fontaine, Volume 2Méquignon-Marvis, 1820 |
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... voilà donc compagne De certaines Philis qui gardent les dindons , Avec les gardeurs de cochons . Au bout de quelque temps qu'on la crut adoucie , Le mari la reprend . Eh bien ! qu'avez - vous fait ? Comment passiez - vous votre vie ? L ...
... voilà donc compagne De certaines Philis qui gardent les dindons , Avec les gardeurs de cochons . Au bout de quelque temps qu'on la crut adoucie , Le mari la reprend . Eh bien ! qu'avez - vous fait ? Comment passiez - vous votre vie ? L ...
Page 17
... sont empêchés si jamais on le fut . Les voleurs contre eux complotèrent ; Les grands seigneurs leur empruntèrent ; Le prince les taxa . Voilà les pauvres gens Malheureux par trop de fortune . Otez - nous de 2 . LIVRE VII . 17.
... sont empêchés si jamais on le fut . Les voleurs contre eux complotèrent ; Les grands seigneurs leur empruntèrent ; Le prince les taxa . Voilà les pauvres gens Malheureux par trop de fortune . Otez - nous de 2 . LIVRE VII . 17.
Page 28
... Voilà messire Jean Chouart Qui du choc de son mort a la tête cassée : Le paroissien en plomb entraîne son pasteur ; Notre curé suit son seigneur ; Tous deux s'en vont de compagnie . Proprement toute notre vie Est le curé Chouart qui sur ...
... Voilà messire Jean Chouart Qui du choc de son mort a la tête cassée : Le paroissien en plomb entraîne son pasteur ; Notre curé suit son seigneur ; Tous deux s'en vont de compagnie . Proprement toute notre vie Est le curé Chouart qui sur ...
Page 29
... voilà devenu pape ! Ne le valons - nous pas ? Vous valez cent fois mieux : Mais que vous sert votre mérite ? La Fortune a - t - elle des yeux ? Et puis , la papauté vaut - elle ce qu'on quitte , Le repos ? le repos , trésor si précieux ...
... voilà devenu pape ! Ne le valons - nous pas ? Vous valez cent fois mieux : Mais que vous sert votre mérite ? La Fortune a - t - elle des yeux ? Et puis , la papauté vaut - elle ce qu'on quitte , Le repos ? le repos , trésor si précieux ...
Page 33
... voilà la guerre allumée . Amour , tu perdis Troie ! et c'est de toi Cette querelle envenimée Où du sang que vint des dieux même on vit le Xanthe teint ! Long - temps entre nos coqs le combat se maintint . Le bruit s'en répandit par tout ...
... voilà la guerre allumée . Amour , tu perdis Troie ! et c'est de toi Cette querelle envenimée Où du sang que vint des dieux même on vit le Xanthe teint ! Long - temps entre nos coqs le combat se maintint . Le bruit s'en répandit par tout ...
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Common terms and phrases
adieu allait amant âme amour animaux Apollon assez aussi-bien Baucis beau belette belle berger bête bois bramin C'était cent Céphale Cérès charmes chasseur chat chien Chloris chose ciel cieux Clymène cœur conte corbeau cormoran crier crut déesse Démocrite Dieu dieux dire discours dit-il donner doux éléphant encens enfin époux Eschyle Ésope esprit FABLE VII fille Fortune gens Hélas homme hôtes humains hymen Iole j'ai J'en jeune jour Jupiter l'amour l'animal l'autre L'homme l'oiseau l'ours l'un l'univers laisse lion logis loup main maint maître manger messieurs mieux mort mouton n'en passant pauvre peine pensée peuple Philémon Philémon et Baucis Pilpay plaire plaisir pleurs prince qu'un raison renard rien rois s'en sage Scythe seul singe sire sœurs soins songe sort souris Styx Télamon temple Thisbé Tircis tortue trésor troupeau trouva Ulysse veux vient vint voilà voleurs voulut wwww wwwww wwwwwww FABLE yeux Zéphyre
Popular passages
Page 51 - J'attrape le bout de l'année : Chaque jour amène son pain. Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours, (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,) Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes : L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 113 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune Bergère Pour qui sous le fils de Cythère Je servis engagé par mes premiers serments.
Page 7 - L'âne vint à son tour, et dit : J ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 25 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? » Perrette là-dessus saute aussi, transportée : Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée.
Page 7 - Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non : vous leur fîtes, seigneur, En les croquant, beaucoup d'honneur. Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 6 - Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie : Les tourterelles se fuyaient; Plus d'amour, partant 2 plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune.
Page 5 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 13 - J'ouvrirais pour si peu le bec! aux dieux ne plaise! Il l'ouvrit pour bien moins : tout alla de façon Qu'ii ne vit plus aucun poisson. La faim le prit : il fut tout heureux et tout aise De rencontrer un limaçon. Ne soyons pas si difficiles : Les plus accommodants, ce sont les plus habiles; On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Page 111 - L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite : Je reviendrai dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuîrai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai ; J'étais là ; telle chose m'avint : Vous y croirez être vous-même.
Page 112 - Demi-morte et demi-boiteuse , Droit au logis s'en retourna : Que bien, que mal elle arriva, Sans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints; et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.