Fables de La Fontaine, Volume 2Méquignon-Marvis, 1820 |
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... berger . Je me dévoûrai donc , s'il le faut : mais je pense chacun s'accuse ainsi que moi ; Qu'il est bon que Car on doit souhaiter , selon toute justice , Que le plus coupable périsse . bon roi ; Sire , dit le renard , vous 6 FABLES .
... berger . Je me dévoûrai donc , s'il le faut : mais je pense chacun s'accuse ainsi que moi ; Qu'il est bon que Car on doit souhaiter , selon toute justice , Que le plus coupable périsse . bon roi ; Sire , dit le renard , vous 6 FABLES .
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... pense , Quelque diable aussi me poussant , Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit , puisqu'il faut parler net . A ces mots on cria haro sur le baudet . Un loup , quelque peu clerc , prouva par sa harangue ...
... pense , Quelque diable aussi me poussant , Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit , puisqu'il faut parler net . A ces mots on cria haro sur le baudet . Un loup , quelque peu clerc , prouva par sa harangue ...
Page 14
... pense . A moi les proposer ! hélas ! ils font pitié : Voyez un peu la belle espèce ! L'un n'avait en l'esprit nulle délicatesse ; L'autre avait le nez fait de cette façon - là : C'était ceci , c'était cela ; C'était tout , car les ...
... pense . A moi les proposer ! hélas ! ils font pitié : Voyez un peu la belle espèce ! L'un n'avait en l'esprit nulle délicatesse ; L'autre avait le nez fait de cette façon - là : C'était ceci , c'était cela ; C'était tout , car les ...
Page 23
... pense à tout moment Qu'elle fait aller la machine , S'assied sur le timon , sur le nez du cocher . Aussitôt que le char chemine , Et qu'elle voit les gens marcher , Elle s'en attribue uniquement la gloire , Va , vient , fait l'empressée ...
... pense à tout moment Qu'elle fait aller la machine , S'assied sur le timon , sur le nez du cocher . Aussitôt que le char chemine , Et qu'elle voit les gens marcher , Elle s'en attribue uniquement la gloire , Va , vient , fait l'empressée ...
Page 73
... pense le connaître . Tircis à son but croyait être , Quand la belle ajouta : Voilà tout justement Ce que je sens pour Clidamant . L'autre pensa mourir de dépit et de honte . Il est force gens comme lui , Qui prétendent n'agir que pour ...
... pense le connaître . Tircis à son but croyait être , Quand la belle ajouta : Voilà tout justement Ce que je sens pour Clidamant . L'autre pensa mourir de dépit et de honte . Il est force gens comme lui , Qui prétendent n'agir que pour ...
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Common terms and phrases
adieu allait amant âme amour animaux Apollon assez aussi-bien Baucis beau belette belle berger bête bois bramin C'était cent Céphale Cérès charmes chasseur chat chien Chloris chose ciel cieux Clymène cœur conte corbeau cormoran crier crut déesse Démocrite Dieu dieux dire discours dit-il donner doux éléphant encens enfin époux Eschyle Ésope esprit FABLE VII fille Fortune gens Hélas homme hôtes humains hymen Iole j'ai J'en jeune jour Jupiter l'amour l'animal l'autre L'homme l'oiseau l'ours l'un l'univers laisse lion logis loup main maint maître manger messieurs mieux mort mouton n'en passant pauvre peine pensée peuple Philémon Philémon et Baucis Pilpay plaire plaisir pleurs prince qu'un raison renard rien rois s'en sage Scythe seul singe sire sœurs soins songe sort souris Styx Télamon temple Thisbé Tircis tortue trésor troupeau trouva Ulysse veux vient vint voilà voleurs voulut wwww wwwww wwwwwww FABLE yeux Zéphyre
Popular passages
Page 51 - J'attrape le bout de l'année : Chaque jour amène son pain. Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours, (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,) Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes : L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 113 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune Bergère Pour qui sous le fils de Cythère Je servis engagé par mes premiers serments.
Page 7 - L'âne vint à son tour, et dit : J ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 25 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? » Perrette là-dessus saute aussi, transportée : Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée.
Page 7 - Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non : vous leur fîtes, seigneur, En les croquant, beaucoup d'honneur. Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 6 - Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie : Les tourterelles se fuyaient; Plus d'amour, partant 2 plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune.
Page 5 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 13 - J'ouvrirais pour si peu le bec! aux dieux ne plaise! Il l'ouvrit pour bien moins : tout alla de façon Qu'ii ne vit plus aucun poisson. La faim le prit : il fut tout heureux et tout aise De rencontrer un limaçon. Ne soyons pas si difficiles : Les plus accommodants, ce sont les plus habiles; On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Page 111 - L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite : Je reviendrai dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuîrai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai ; J'étais là ; telle chose m'avint : Vous y croirez être vous-même.
Page 112 - Demi-morte et demi-boiteuse , Droit au logis s'en retourna : Que bien, que mal elle arriva, Sans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints; et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.