Lettres à Jacques Souffrant, ouvrier |
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24 février ami Jacques assez aujourd'hui besoin bon Jacques bon Souffrant bourgeoisie c'était calomnie campagnes Châteaubriand chose Christ citoyens clergé cœur conscience Conseil académique Constitution crime démocratiques dévoue Dieu diras-tu dire disait Dix-Décembre doit enfants Est-ce faisait famille Février fraternité garde nationale gens gouvernement haine hommes impies j'ai J'aurais Jacques Souffrant jamais jésuites jour journal Jules Favre justice l'archevêque l'argent l'artisan l'Assemblée l'Aube l'Eglise l'évêque de Chartres l'humanité l'instituteur laisse légitime lettre liberté Louis Bonaparte Louis XIV Louis XVI Malbo mandement ment messieurs misère monarchie morale n'as Odilon Barrot pain paix pauvre Jacques pays peuple peur plaie politique pot-de-vin préfet président prêtres principes propriété protester prouver publicaines qu'à qu'un raison réformes religion Répu républicains République révolution de 1848 rien royalistes royauté s'il saint sais sang sentiment serait seul Sibour socialisme société t'ai t'es Thiers tion toyens trouve vérité veux vile multitude voilà vote voulait voulons
Popular passages
Page 247 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 85 - L'arithmétique appliquée aux opérations pratiques ; Les éléments de l'histoire et de la géographie; Des notions des sciences physiques et de l'histoire naturelle, applicables aux usages de la vie ; Des instructions élémentaires sur l'agriculture, l'industrie et l'hygiène; L'arpentage, le nivellement, le dessin linéaire ; Le chant et la gymnastique.
Page 127 - Toute l'occupation des rois, ou de ceux qu'ils chargent de leurs fonctions , se rapporte à deux seuls objets, étendre leur domination au dehors, et la rendre plus absolue au dedans : toute autre vue , ou se rapporte à l'une de ces deux, ou ne leur sert que de prétexte; telles sont celles du bien public , du bonheur des sujets^ de la gloire de la nation; mots à jamais proscrits du cabinet, et si lourdement employés dans les édits publics, qu'ils n'annoncent jamais que des ordres funestes ,...
Page 131 - ... de ses forces; avoir souvent pour grand secret de cacher qu'il n'y en a point; s'enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond quand on n'est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage; répandre des espions et pensionner des traîtres; amollir des cachets, intercepter des lettres, et tâcher d'ennoblir la pauvreté des moyens par l'importance des objets : voilà toute la politique, ou je meure ! LE COMTE.
Page 131 - Mais feindre d'ignorer ce qu'on sait, de savoir tout ce qu'on ignore ; d'entendre ce qu'on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu'on entend ; surtout de pouvoir au delà de ses forces ; avoir souvent pour grand secret de cacher qu'il n'y en a point; s'enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond quand on n'est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage; répandre des espions et pensionner des...
Page 234 - Au moment où j'écris, en pleine paix, avec les apparences d'une récolte, sinon abondante, du moins passable, les hommes meurent tout autour de nous comme des mouches, de pauvreté et broutant l'herbe. Les provinces du Maine, Angoumois, Touraine, Haut-Poitou, Périgord, Orléanais, Berry, sont les plus maltraitées ; cela gagne les environs de Versailles.
Page 167 - N'en parlons pas davantage, et venons aux peuples policés. Les Égyptiens sont les premiers où l'on ait su les règles du gouvernement. Cette nation grave et sérieuse connut d'abord la vraie fin de la politique, qui est de rendre la vie commode et les peuples heureux.
Page 188 - Formez donc des hommes si vous voulez commander à des hommes; si vous voulez qu'on obéisse aux lois, faites qu'on les aime, et que pour faire ce qu'on doit, il suffise de songer qu'on le doit faire.
Page 301 - Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent ! Quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil, je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours ; que, sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; et qu'il n'ya que les petits hommes qui redoutent les petits écrits...
Page 82 - Chacun d'eux doit être enseigné dans les temples par ses propres ministres. Les parents, quelle que soit leur opinion sur la nécessité de telle ou telle religion, pourront alors, sans répugnance envoyer leurs enfants dans les établissements nationaux ; et la puissance publique n'aura point usurpé sur les droits de la conscience sous prétexte de l'éclairer et de la conduire.