L'exotisme: la littérature coloniale |
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Popular passages
Page 119 - Une heure après le coucher du soleil, la lune se montra au-dessus des arbres, à l'horizon opposé. Une brise embaumée, que cette reine des nuits amenait de l'orient avec elle, semblait la précéder dans les forêts comme sa fraîche haleine. L'astre solitaire...
Page 119 - La scène sur la terre n'était pas moins ravissante : le jour bleuâtre et velouté de la lune descendait dans les intervalles des arbres, et poussait des gerbes de lumière jusque dans l'épaisseur des plus profondes ténèbres. La rivière qui coulait à mes pieds tour à tour se perdait dans le bois, tour à tour reparaissait brillante des constellations de la nuit, qu'elle répétait dans son sein. Dans une savane, de l'autre...
Page 67 - Gallia nos genuit , vidit nos Africa , Gangem Hausimus , Europamque oculis lustravimus omnem ; Casibus et variis acti terrâque marique , Hic tandem stetimus , nobis ubi defuit orbis.
Page 110 - Constatons seulement, — car ceci est notre sujet, — l'influence certaine qu'excercèrent, à la fin du xvme siècle et au début du xixe siècle...
Page 211 - Je me souviendrai de toi, Ceylan! de tes feuillages et de tes fruits, et de tes gens aux yeux doux qui s'en vont nus par tes chemins couleur de chair de mangue, et de ces longues fleurs rosés que l'homme qui me traînait mit enfin sur mes genoux quand, les larmes aux yeux, accablé d'un mal, je roulais sous ton ciel pluvieux, mâchant une feuille de cinnamome ! PAGODE J, 1 E descends de la ricksha et un épouvantable mendiant marque le commencement de la route.
Page 118 - C'est une sorte de poème,4 moitié descriptif, moitié dramatique: tout consiste dans la peinture de deux amants qui marchent et causent dans la solitude, et dans le tableau des troubles de l'amour, au milieu du calme des déserts.
Page 95 - J'ai désiré réunir à la beauté de la nature entre les tropiques , la beauté morale d'une petite société. Je me suis proposé aussi d'y mettre en évidence plusieurs grandes vérités, entre autres celle-ci, que notre bonheur consiste à vivre suivant la nature et la vertu.
Page 13 - Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues, Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon, De vastes voluptés, changeantes, inconnues, Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom ! II Nous imitons, horreur!
Page 99 - L'un et l'autre gardèrent quelque temps un profond silence. Il faisait une de ces nuits délicieuses, si communes entre les tropiques, et dont le plus habile pinceau ne rendrait pas la beauté. La lune paraissait au milieu du firmament, entourée d'un rideau de nuages, que ses rayons dissipaient par degrés. Sa lumière se répandait insensiblement sur les 10 montagnes de l'île et sur leurs pitons, qui brillaient d'un vert argenté.
Page 100 - La lune paraissait au milieu du firmament, entourée d'un rideau de nuages, que ses rayons dissipaient par degrés. Sa lumière se répandait insensiblement sur les montagnes de l'île et sur leurs pitons, qui brillaient d'un vert argenté. Les vents retenaient leurs haleines. On entendait dans les bois, au fond des vallées, au haut des rochers, de petits cris, de doux murmures d'oiseaux qui se caressaient dans leurs nids, réjouis par la clarté de la nuit et la tranquillité de l'air. Tous, jusqu'aux...