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sidérant par le sujet, on l'appelle épigramme et madrigal.

On donne souvent le nom d'ode à une suite de stances sur un même sujet.

Quand les stances d'un même ouvrage ont un même nombre de vers, un même mélange de rimes, et que le nombre des syllabes de chaque vers s'y trouve également distribué, on les appelle stances régulières.

Exemples de Stances régulières.

Dans ce charmant désert où les jeunes zéphyrs
Content mille douceurs à la divine Flore,

Je forme d'innocents désirs,

En songeant au berger que j'aime et qui m'adore :
Et je rêve à tous les plaisirs

Que, s'il était ici, je goûterais encore.
Hélas! cent fois la nuit, hélas! cent fois le jour,
Je m'imagine voir, dans ce bois solitaire,

Daphnis près d'expirer d'amour,

Me dire en soupirant: l'astre qui nous éclaire

Ne voit rien, quand il fait son tour, Qu'on doive préférer au bonheur de vous plaire! Anonyme.

Au lieu qu'elles sont appelées irrégulières, si elles sont différentes les unes des autres, ou par le mélange des rimes, ou par le nomdes syllabes de chaque vers.

Exemple de Stances irrégulières.
Sous ce berceau qu'Amour exprès
Fit pour toucher quelqu'inhumaine,
Alcimédon un jour au frais,
Assis près de cette fontaine,
Le cœur percé de mille traits,
D'une main qu'il portait à peine,
Grava ces vers sur un cyprès :
« Hélas! que l'on serait heureux,

>> Dans ces beaux lieux, dignes d'envie,
>> Si tonjours aimé de Sylvie,

>> On pouvait toujours amoureux,
» Avec elle passer sa vie!»

Anonyme.

Il est encore nécessaire, pour la perfection des stances, que celles qui sont faites sur un même sujet, commencent et finissent par les mêmes rimes, c'est-à-dire que, si la première stance commence par une rime féminine, et finit par un rime masculine, la seconde doit aussi commencer par une rime féminine, et finir par une rime masculine, et ainsi des autres. D'où il arrive que, quand une stance commence et finit par une même rime, comme par une rime féminine, celle qui est après commençant aussi par une rime féminine, il se trouve deux différentes rimes de même espèce à la suite l'une de l'autre, ce qui n'est pas contraire à la règle que nous avons établie plus haut, parce que chaque stance doit être considérée séparément, et comme détachée de celle dont elle est suivie.

Le dernier vers d'une stance ne doit jamais rimer avec le premier de la stance sui

vante.

Enfin c'est une règle indispensable que le sens finisse avec le dernier vers de chaque

stance en quoi les stances françaises sont plus parfaites que les stances latines, où le sens est très-souvent continué de l'une à l'autre.

Les stances considérées par le nombre des vers dont elles sont formées, peuvent se diviser en stances de nombre pair, et en stances de nombre impair.

Les stances de nombre pair sont celles qui sont composées de quatre, de six, de huit ou de dix vers.

Les stances de nombre impair sont celles qui sont composées de cinq, de sept ou de neuf vers.

Comme nous avons dit que le mélange des vers , par rapport au nombre des syllabes, était arbitraire dans les stances, les règles que nous allons donner pour chaque espèce de stances, regarderont principalement le mélange des rimes.

§. II. Règles pour les Stances de nombre pair. I. Stances de quatre vers.

Les rimes peuvent s'entremêler de deux manières dans les stances de quatre vers, ou dans les quatrains.

I. On fait rimer le premier vers avec le troisième, et le second avec le quatrième, comme dans cette stance:

Combien avons-nous vu d'éloges unanimes,
Condamnés, démentis par un honteux retour!
Et combien de héros glorieux, magnanimes,
Ont vécu trop d'un jour!

II. On fait rimer le premier avec le quatrième, et le second avec le troisième, comme dans cette stance:

Insensés! notre ame se livre
A de tumultueux projets :
Nous mourons sans avoir jamais
Pu trouver le moment de vivre.

Stances de quatre vers, où il y en a deux
de douze syllabes et deux de six.
La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles:
On a beau la prier,

La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles,
Et nous laisse crier.

Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre,
Est sujet à ses lois,

Et la garde qui veille aux barrières du Louvre,
N'en défend pas nos rois.

MALHERBE.

Stances de quatre vers, où les vers de hail syllabes sont mélés à ceux de douze. L'AMITIÉ FAIT SON PORTRAIT.

J'ai le visage long et la mine naïve,
Je suis sans finesse et sans art;
Mon teint est fort uni, sa couleur assez vive,
Et je ne mets jamais de fard.

Mon abord est civil; j'ai la bouche riante,
Et mes yeux ont mille douceurs:
Mais quoique je sois belle, agréable et charmante,
Je règne sur bien peu de cœurs.

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III. Stances de huit vers.

Les stances de huit vers ne sont ordinai-
rement que
deux quatrains joints ensemble,
et dans chacun desquels les vers sont entre-
mêlés comme nous l'avons déjà dit : le repos
doit s'y trouver à la fin du premier quatrain,
comme dans cette stance:

Venez, nations arrogantes,
Peuples vains, et voisins jaloux,
Voir les merveilles éclatantes
Que sa main opère pour nous.
Que pourront vos ligues formées
Contre le bonheur de nos jours,
Quand le bras du Dieu des armées
S'armera pour notre secours?

On peut encore, dans les stances de huit vers, arranger les rimes de manière qu'elles commencent ou finissent par deux vers de même rime, et que de six qui restent, il y en ait trois sur une rime et trois sur une autre ce qu'un exemple fera mieux entendre.

Quelque misanthrope animal,

Qui toujours pique, mord ou pince,
Dira que mon style est bien mince,
Et mon Pégase un franc cheval.
Mais il n'importe, bien ou mal,
Je dois remercier mon prince;
Et j'aime mieux passer pour rimeur languissant,
Que pour rimeur méconnaissant. SCARRON.

IV. Stances de dix vers.

Les stances de dix vers ne sont proprement qu'un quatrain et un sixain joints ensemble, dans chacun desquels les rimes s'entremêlent comme nous venons de le dire.

Ce que ces stances ont de particulier, et ce qui en fait l'harmonie, ce sont deux repos, dont l'un doit être après le quatrième vers, et l'autre à la fin du septième, comme on le verra dans cette stance.

Montrez-nous, guerriers magnanimes,
Votre vertu dans tout son jour :
Voyons comme vos cœurs sublimes
Du sort soutiendront le retour.
Tant que sa faveur vous seconde,
Vous êtes les maîtres du monde,
Votre gloire nous éblouit :
Mais, au moindre revers funeste,
Le masque tombe, l'homme reste,
Et le héros s'évanouit.

V. Stances de douze vers.

Les stances de douze vers se composent en vers de huit ou de douze syllabes, ou tous les deux ensemble. Elles ne sont proprement que des stances de dix, à la fin de chacune desquelles on ajoute deux vers qui sont quelquefois de même rime que ceux qui les précèdent. Exemple :

Vive image d'Achille,
Devant qui tout lâche le pied,
Qui ne te comptait point pour mille,
Comptait trop peu de la moitié.

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VI. Stances de quatorze vers.

Les stances de quatorze vers sont des stances de dix, à la fin de chacune desquelles on met quatre vers que l'on fait rimer, si l'on veut, avec ceux qui précèdent. Ces stances et celles de onze sont aujourd'hui hors d'usage,

§. III. Règles pour les Stances de nombre impair.

Ces stances doivent nécessairement avoir trois vers sur la même rime; et, conformé. ment à la règle que nous avons déjà donnée, on ne doit jamais les mettre de suite. Il faut qu'ils soient tous les trois séparés par des rimes différentes, ou qu'au moins il en y ait un séparé des deux autres.

I. Stances de cinq vers.

On n'observe dans ces stances que les règles générales que nous avons données pour le mélange des rimes. Le reste est au choix du poète. En voici un exemple: Je tâche d'étouffer ces flammes criminelles, Qui m'ont fait mépriser votre juste courroux. Je déclare la guerre à mes sens infidelles, Et veux les élever aux choses éternelles; Mais je ne puis,mon Dieu,les dompter que par vous.

II. Stances de sept vers.

Les stances de sept vers commencent par ún quatrain à la fin duquel on observe ordinairement que le sens finit, comme dans la suivante :

L'hypocrite, en fraudes fertile,
Dès l'enfance est pétri de fard:
Il sait colorer avec art

Le fiel que sa bouche distile ;

Et la morsure du serpent

Est moins aigue et moins subtile,

Que le venin caché que sa langue répand.

III. Stances de neuf vers.

La première partie de ces stances est un quatrain terminé par un repos, et la seconde partie est une stance de cinq vers, comme dans celle-ci :

Homère adoucit mes mœurs
Par ses riantes images;
Séneque aigrit mes humeurs
Par ses préceptes sauvages.
En vain d'un ton de rhéteur,
Épictète à son lecteur

Prêche le bonheur suprême :
J'y trouve un consolateur
Plus affligé que moi-même.

Les stances de treize vers sont aujourd'hui inusitées; en voici un exemple:

Oui, des Béis et des Malherbes Doivent mettre leurs vers au jour; Mais que la ville et que la cour Souffrent jamais ces mangeurs d'herbes, Ces petits rimeurs déchaînés, Qui depuis le blocus sont nés, Par l'avarice des libraires : Ah! par ma foi, c'est un abus; Et si jamais monsieur Phébus Donne quelque ordre à ses affaires, Tous ces écrivains de bibus Abjureront bientôt leur fausse poésie, Qu'on tient sur l'Hélicon pire qu'une hérésie. SCARRON.

§. IV. De quelques ouvrages composés de

Stances.

Les principaux de ces ouvrages, après l'ode, sont le sonnet et le rondeau, dont il est à propos de parler ici, parce que ce sont de petites pièces de poesie qui sont encore assez en usage, et qui ont des règles particulières.

I. Du Sonnet.

Nous n'avons rien de plus beau dans notre poésie que le sonnet, quand il est bien exé cuté. Les pensées doivent y être nobles, relevées, les expressions vives et harmo nieuses; et l'on n'y souffre rien qui n'ait un rapport essentiel à ce qui en fait le sujet. Mais il est assujetti à des règles si gênantes, qu'il est très-difficile d'y réussir, et que nous en avons fort peu de bons.

Il est composé de quatorze vers toujours de même longueur, et pour l'ordinaire de douze syllabes, quoiqu'on en fasse de dix, même de huit et de sept; mais ils ont moins de beauté et d'harmonie.

Ces quatorze vers sont partagés en deux quatrains et un sixain.

Ces deux quatrains doivent avoir les rimes masculines et feminines semblables, que l'on entremêle dans l'un de la même manière que dans l'autre.

Le sixain commence par deux rimes semblables, et il a, après le troisième vers, un repos qui le coupe en deux parties, qu'on appelle tercets, c'est-à-dire, stances de trois

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Et qu'ensuite six vers, artistement rangés,
Fussent en deux tercets par le sens partagés.
Surtout de ce poème il bannit la licence:
Lui-même en mesura le nombre et la cadence,
Défendit qu'un vers foible y pût jamais entrer,
Ni qu'un mot déjà mis osât s'y remontrer.
Du reste il l'enrichit d'une beauté suprême:
Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème.
Voici pour premier exemple un sonnet
qui exprime la nature du sonnet même.

Doris qui sait qu'aux vers quelquefois je me plais,
Me demande un sonnet, et je m'en désespère.
Quatorze vers, grand Dieu! le moyen de les faire?
En voilà cependant déjà quatre de faits.

Je ne pouvais d'abord trouver de rime; mais
En faisant on apprend à se tirer d'affaire.
Poursuivons; les quatrains ne m'étonneront guère,
Si du premier tercet je puis faire les frais.

Je commence au hasard, et si je ne m'abuse,
Je n'ai pas commencé sans l'aveu de ma muse;
Puisqu'en si peu de temps je m'en tire si net.

J'entame le second, et ma joie est extrême;
Car des vers commandés j'achève le treizième ;
Comptez s'ils sont quatorze, et voilà le sonnet.

Il y a des sonnets dont les vers sont de dix syllabes, d'autres dont les vers n'en ont que huit, d'autres enfin qui sont composés de vers de sept syllabes.

II. Du Rondeau.

Une ingénieuse simplicité fait le caractère propre du rondeau.

Le rondeau né gaulois a la naïveté. DESPRÉAUX.

Le rondeau commun est composé de treize vers, qui sont ordinairement de dix syllabes.

Les rimes de ces treize vers doivent être semblables, huit masculines et cinq féminines, ou sept masculines et six féminines.

Après le huitième vers et à la fin du rondeau, il y a un refrain qui n'est autre chose que la répétition d'un ou plusieurs des premiers mots du premier vers. Mais ce refrain doit être amené avec esprit, et faire un sens avec ce qui le précède.

Comme il ne doit y avoir que trois rimes féminines dans les huit premiers vers, on peut mettre de suite trois vers de rime masculine, qui sont le cinquième, le sixième et le septième : ce qu'on ne fait pas ordinairement dans les cinq derniers vers.

Le rondeau a deux repos nécessaires, un après le cinquième vers, et l'autre après le premier refrain.

Du Rondeau redoublé.

Il y a une sorte de rondeau qu'on appelle redoublé; mais il sort du genre épigrammatique. Il commence par un quatrain, auquel on en ajoute quatre autres, dont chacun finit par un vers du premier de

sorte que le second quatrain finit par le premier vers, et ainsi des autres. L'ouvrage est fermé par un quatrain où le mot du premier tombe naturellement, comme dans le rondeau ordinaire. On le comprendra mieux par un exemple:

L'AMANT GUÉRI.

Épris d'amour pour la jeune Climène,
J'ai soupiré pour elle un jour ou deux :
Si l'insensible eût partagé ma peine,
J'aurais long-temps brûlé des mêmes feux.

Depuis l'instant qu'un dépit courageux
M'ôta du cœur cette passion vaine,
Je ne saurais que plaindre un langoureux
Épris d'amour pour la jeune Climène.

Elle croyait me tenir dans sa chaîne :
Mais quelque sot! pourquoi perdre des vœux?
Je sais trop bien qu'elle est fière, inhumaine;
J'ai soupiré pour elle un jour ou deux.

Je ne dis pas que mon cœur amoureux
N'eût soupiré pour elle une semaine;
J'aurais nourri cet amour dangereux,
Si l'insensible eût partagé ma peine.

Divin Bacchus, ta liqueur souveraine
M'a garanti d'un incendie affreux :
Sans ton secours, élève de Silène,
J'aurais long-temps brûlé des mêmes feux.

Envoi.

Garder six mois une fièvre quartaine,
Est à mon sens un mal moins rigoureux,
Que d'adorer une fille hautaine,
Qui de mépris relance un malheureux
Épris d'amour.

Du Triolet.

Le triolet est une petite pièce de vers qui dont sont ordinairement de huit syllabes, les troisième, quatrième, cinquième, septième riment ensemble, de même que le second, le sixième et le huitième. Après le second de ces vers, il y a un repos ; après le quatrième un second repos, et un troisième à la fin. Enfin, le quatrième yers n'est que le premier qu'on répète. Il en est de même du septième et du huitième, qui ne sont que la reprise ou la répétition du prepremier et du second. C'est à cause du mier vers répété trois fois, que le triolet a été ainsi nommé.

Triolet.

Si je ne gagne mon procès,
Vous ne gagnerez pas le vôtre.
Vous n'aurez pas un bon succès,
Si je ne gagne mon procès.
Vous avez chez moi libre accès,
J'en demande chez vous un autre.
Si je ne gagne mon procès,
Vous ne gagnerez pas le vôtre.

III. De l'Épigramme. L'épigramme est une petite pièce de vers qui doit être terminée par une pensée vive, ingénieuse et brillante, ou par un bon mot, ce que l'on appelait chute ou la pointe de l'épigramme; et elle ne doit contenir qu'autant de vers qu'il en faut pour amener cette pensée. C'est pourquoi il n'y en entre guère plus de dix ou douze.

L'épigramme plus libre, en son tour plus borné, N'est souvent qu'un bon mot de deux rimes orné.

Au reste, elle n'est assujettie à aucune règle particulière, pour le mélange des rimes et pour la mesure des vers, qui dependent de la volonté du poète. En voici un exemple :

Epigramme sur Pradon.

Je te tiens, souris téméraire,
Un trébuchet me fait raison.

Tu me rongeais, coquine, un tome de Voltaire,
Tandis que j'avais là les œuvres de Pradon!

IV. Du Madrigal.

GUICHARD.

Le madrigal est une autre petite pièce de vers, dont la chute, moins vive et moins frappante que celle de l'épigramme, doit toujours avoir quelque chose de délicat. Il n'a pas ordinairement moins de six vers, et il peut en avoir jusqu'à dix-sept, que l'on peut même quelquefois partager en stances, sans aucune règle particulière. En voici un, fait à la louange de Louis XIV:

Les Muses à l'envi travaillant pour la gloire
De Louis, le plus grand des rois,
Orneront de son nom le temple de mémoire:
Mais la grandeur de ses exploits,
Que l'esprit humain ne peut croire,
Fera que la postérité,

Lisant une si belle histoire,
Doutera de la vérité.

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Epitaphe de Piron, faite par lui-même. Ami passant, qui désires connaître Ce que je fus; je ne voulus rien être : Je vécus nul, et certes je fis bien; Car, après tout, bien fou qui se propose, De rien venant, et redevenant rien, D'être ici bas, en passant, quelque chose. Tout le monde connaît l'épigraphe des quatre P. P. P. P. mis à l'entrée du cabinet de Pontchartrain; ces quatre P signifiaient premier président du parlement de Paris. Un plaideur, en attendant le moment de l'audience, les interpreta ainsi : pauvres plai· deurs, prenez patience.

De l'Impromptu.

L'impromptu consiste dans une saillie ou une repartie aussi fine que délicate, qui échappe comme par mégarde.

Impromptu de Saint-Aulaire, en jouant au secret chez une jolie femme.

La divinité qui s'amuse

A me demander mon secret,

Si j'étais Apollon, ne serait pas ma Muse;
Elle serait Thétis, et le jour finirait.
De l'Enigme.

L'énigme est la définition d'une chose en termes obscurs et métaphoriques. Enigme.

Du repos des humains, implacable ennemie,
J'ai rendu mille amants envieux de mon sort;
Je me repais de sang, et je trouve la vie
Dans les bras de celui qui recherche ma mort.
BOILEAU.

Le mot de cette énigme est la puce. Le logogriphe est aussi une sorte d'énig me; mais aujourd'hui ce genre de poesie est presque totalement réprouvé.

De la Fable.

La fable, dit Lamotte, est une philosophie déguisée, qui ne badine que pour instruire, et qui instruit d'autant mieux qu'elle amuse. Voyez LAFONTAINE. De l'Idylle.

L'idylle est un petit poème qui tient de la nature de l'églogue, en ce qu'il roule or dinairement sur un sujet amoureux ou moral.

Ce poème, ainsi que l'églogue, l'élégie, l'héroïde, etc., ont trop d'etendue pour qu'il soit possible d'en rapporter ici quelques exemples.

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