A, E, I, O, U, manuel-dictionnaire des rimes françaises: classées d'après leur ordre naturel de sons ou voyelles, et divisées en masculines & féminines; précédées d'un traité nouveau de versification |
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Common terms and phrases
abonni afféage arquebusant attra baillant Beljame Béranger blanc-manger blas Boileau brandillant brasillant caimand caline chanson Charlemagne cille clabaud composé conglutinant couplets croustillant débandant débouquant déchevelé déclavant déflegmant défleurant dégobillant déniaisé désensorcelant désopilant despumant Dictionnaire de Rimes diffamant douze syllabes ébourgeonnant écachant écaillant écrène écuisser égueulant élidé embraquant emmariné émottant émouchant empannant encavant enferrant engeigner engrossant enjambant enjolant ensaisinant ensimant ensorcelant entonnant entr'aidant envalant épamprant épinochant ergot espadon estocadant estramaçon étoupillant étuvée évaporé évent exfoliant exhérède exterminant extravasé féminines fouge garçon de classe goberge gringottant grivelé guille impugnant infibulant Lycée Charlemagne masculins méd mesure Mignard minéralisable nasard opilant pateline pensée persifflant poème poésie poète polytypant pontillant pouille prép pron Proviseur quille raccoutrant ralinguant ratelée remouillant rempaillant rengrégée retressant rhythme RIMES FRANÇAISES sale souscripteurs subj subornable syllabes testonnant versification vétille voyelle zool
Popular passages
Page 15 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience, II est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 53 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 49 - De la dépouille de nos bois, L'automne avait jonché la terre : Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans voix. Triste et mourant, à son aurore Un jeune malade, à pas lents, Parcourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans. " Bois, que j'aime ! adieu ... je succombe; Votre deuil me prédit mon sort; Et dans chaque feuille qui tombe Je vois un présage de mort.
Page 13 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots.
Page 46 - Avril, la grâce, et le ris De Cypris, Le flair et la douce haleine: Avril, le parfum des Dieux, Qui des cieux Sentent l'odeur de la plaine. C'est toy courtois et gentil, Qui d'exil Retires ces passagères, Ces arondelles qui vont, Et qui sont Du printemps les messagères.
Page 33 - Le Nil a vu sur ses rivages Les noirs habitants des déserts Insulter, par leurs cris sauvages, L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants, fureurs bizarres! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Page 37 - Ne me pardonnera sans choquer ta justice. Oui, mon Dieu, la grandeur de mon impiété Ne laisse à ton pouvoir que le choix du supplice ; Ton intérêt s'oppose à ma félicité ; Et ta clémence même attend que je périsse.
Page 51 - D'un tonnerre éloigné le bruit s'est fait entendre Les flots en ont frémi, l'air en est ébranlé, Et le long du vallon le feuillage a tremblé. Les monts ont prolongé le lugubre murmure, Dont le son lent et sourd attriste la nature.
Page 27 - Là se perdent ces noms de maîtres de la terre, D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteur Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 51 - Mais des traits enflammés ont sillonné la nue , Et la foudre, en grondant, roule dans l'étendue, Elle redouble , vole , éclate dans les airs. Leur nuit est plus profonde, et de vastes éclairs En font sortir sans cesse un jour pâle et livide. Du couchant ténébreux s'élance un vent rapide Qui tourne sur la plaine , et, rasant les sillons , Enlève un sable noir qu'il roule en tourbillons.