Corneille et son temps: étude littéraireDidier, 1852 - 476 pages |
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Page iii
... s'est point laissé enfermer ni épuiser dans une seule carrière , et qu'elle a fourni de nobles plaisirs à l'esprit des hommes en même temps qu'elle prodiguait , à l'insatiable ambition d'un homme , des milliers d'habiles et énergiques ...
... s'est point laissé enfermer ni épuiser dans une seule carrière , et qu'elle a fourni de nobles plaisirs à l'esprit des hommes en même temps qu'elle prodiguait , à l'insatiable ambition d'un homme , des milliers d'habiles et énergiques ...
Page vii
... s'est peint lui - même avec tant de complaisance : est - il une seule de nos dispositions et de nos infirmités morales qui ne s'y retrouve ? Nos espé- rances si démesurées , nos dégoûts si prompts , nos tentations si changeantes , nos ...
... s'est peint lui - même avec tant de complaisance : est - il une seule de nos dispositions et de nos infirmités morales qui ne s'y retrouve ? Nos espé- rances si démesurées , nos dégoûts si prompts , nos tentations si changeantes , nos ...
Page viii
... s'est livré si hardiment à l'exubérance de son imagination riche des trésors de tous les siècles et de tous les mondes , cet écrivain qui a fait de notre langue un emploi si nouveau et quelquefois si témé- raire , ce prosateur poétique ...
... s'est livré si hardiment à l'exubérance de son imagination riche des trésors de tous les siècles et de tous les mondes , cet écrivain qui a fait de notre langue un emploi si nouveau et quelquefois si témé- raire , ce prosateur poétique ...
Page ix
... s'est peut - être jamais rencontré une nature si vraie , formée au milieu d'une société si factice , ni un si brillant mélange de la vie de l'âme et de la vie des salons , d'émo- tions intimes et d'impressions mondaines . C'est là le ...
... s'est peut - être jamais rencontré une nature si vraie , formée au milieu d'une société si factice , ni un si brillant mélange de la vie de l'âme et de la vie des salons , d'émo- tions intimes et d'impressions mondaines . C'est là le ...
Page x
... s'est enivré à la fois de sen- timents moraux et d'idées destructives de toute moralité , qui a voulu le . bien en en méconnais- sant la source et la loi , et qui a conduit les hom- mes aux portes de l'Enfer en rêvant pour eux , avec ...
... s'est enivré à la fois de sen- timents moraux et d'idées destructives de toute moralité , qui a voulu le . bien en en méconnais- sant la source et la loi , et qui a conduit les hom- mes aux portes de l'Enfer en rêvant pour eux , avec ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 193 - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
Page 40 - Tu nous rendras alors nos douces destinées ; Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années Qui pour les plus heureux n'ont produit que des pleurs. Toute sorte de biens comblera nos familles, La moisson de nos champs lassera les faucilles, Et les fruits passeront la promesse des fleurs.
Page 287 - Depuis un mois , les princes de Condé et de Conti , et le duc de Longueville , leur beau-frère , étaient prisonniers.
Page 256 - Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent. Et courent se livrer aux mains qui les attendent. Nous nous levons alors, et tous en même temps Poussons jusques au ciel mille cris éclatants.
Page 173 - Par d'illustres avis je n'éblouis personne ; Je satisfais ensemble et peuple et courtisans , Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans : Par leur seule beauté ma plume est estimée : Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée; Et pense toutefois n'avoir point de rival A qui je fasse tort en le traitant d'égal.
Page 258 - Je les voyais tous trois se hâter sous un maître Qui, chargé d'un long âge, a peu de temps à l'être, Et tous trois à l'envi s'empresser ardemment A qui dévorerait ce règne d'un moment.
Page 269 - L'empire incompatible avec votre hyménée, Me dit qu'après l'éclat et les pas que j'ai faits, Je dois vous épouser encor moins que jamais. Oui, madame; et je dois moins encore vous dire Que je suis prêt pour vous d'abandonner l'empire, De vous suivre, et d'aller, trop content de mes fers, Soupirer avec vous au bout de l'univers.
Page 244 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Page 49 - On apprend par là chaque jour les petites nouvelles galantes, les jolis commerces de prose et de vers. On sait à point nommé : un tel a composé la plus jolie pièce du...
Page 35 - RONSARD et les auteurs ses contemporains ont plus nui au style qu'ils ne lui ont servi : ils l'ont retardé dans le chemin de la perfection; ils l'ont exposé à la manquer pour toujours et à n'y plus revenir. Il est étonnant que les ouvrages de MAROT, si naturels et si faciles, n'aient su faire de Ronsard, d'ailleurs plein de verve et d'enthousiasme, un plus grand...