Corneille et son temps: étude littéraireDidier, 1852 - 476 pages |
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... besoin ; tous ces faits devaient frapper ces peuples nou- veaux comme un de ces spectacles étranges et confus , dont les spectateurs ignorants ne savent pas même s'étonner assez parce qu'ils n'en démêlent pas les res- sorts et les ...
... besoin ; tous ces faits devaient frapper ces peuples nou- veaux comme un de ces spectacles étranges et confus , dont les spectateurs ignorants ne savent pas même s'étonner assez parce qu'ils n'en démêlent pas les res- sorts et les ...
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... besoins et aux facultés de ceux qui la recevaient ? Dans un pareil état de choses , la raison de l'homme ne put marcher d'un pas égal avec sa situation et avec les intérêts que cette situa- tion lui donnait à traiter . A l'époque que ...
... besoins et aux facultés de ceux qui la recevaient ? Dans un pareil état de choses , la raison de l'homme ne put marcher d'un pas égal avec sa situation et avec les intérêts que cette situa- tion lui donnait à traiter . A l'époque que ...
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... besoin de la vérité ramena bientôt les poëtes à l'observation de la seule chose qu'ils pussent bien connaître , leurs propres sentiments , et introduisit dans la poésie la peinture d'un genre d'émotions presque inconnues aux poëtes de l ...
... besoin de la vérité ramena bientôt les poëtes à l'observation de la seule chose qu'ils pussent bien connaître , leurs propres sentiments , et introduisit dans la poésie la peinture d'un genre d'émotions presque inconnues aux poëtes de l ...
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... besoins . La résistance eût été inutile à tenter contre cette nation de poëtes que fit éclore le règne de François Ier , et que les faveurs de la cour rendaient indépendants du goût du public : ils formaient à eux seuls un public , le ...
... besoins . La résistance eût été inutile à tenter contre cette nation de poëtes que fit éclore le règne de François Ier , et que les faveurs de la cour rendaient indépendants du goût du public : ils formaient à eux seuls un public , le ...
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... besoins des temps , a amené Numa après Romulus , Racine après Corneille , et Malherbe après Ronsard . Les poëtes entraient d'ailleurs dans une situation favorable au tour nouveau que devait prendre la littérature . Une cour désormais ...
... besoins des temps , a amené Numa après Romulus , Racine après Corneille , et Malherbe après Ronsard . Les poëtes entraient d'ailleurs dans une situation favorable au tour nouveau que devait prendre la littérature . Une cour désormais ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 193 - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
Page 40 - Tu nous rendras alors nos douces destinées ; Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années Qui pour les plus heureux n'ont produit que des pleurs. Toute sorte de biens comblera nos familles, La moisson de nos champs lassera les faucilles, Et les fruits passeront la promesse des fleurs.
Page 287 - Depuis un mois , les princes de Condé et de Conti , et le duc de Longueville , leur beau-frère , étaient prisonniers.
Page 256 - Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent. Et courent se livrer aux mains qui les attendent. Nous nous levons alors, et tous en même temps Poussons jusques au ciel mille cris éclatants.
Page 173 - Par d'illustres avis je n'éblouis personne ; Je satisfais ensemble et peuple et courtisans , Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans : Par leur seule beauté ma plume est estimée : Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée; Et pense toutefois n'avoir point de rival A qui je fasse tort en le traitant d'égal.
Page 258 - Je les voyais tous trois se hâter sous un maître Qui, chargé d'un long âge, a peu de temps à l'être, Et tous trois à l'envi s'empresser ardemment A qui dévorerait ce règne d'un moment.
Page 269 - L'empire incompatible avec votre hyménée, Me dit qu'après l'éclat et les pas que j'ai faits, Je dois vous épouser encor moins que jamais. Oui, madame; et je dois moins encore vous dire Que je suis prêt pour vous d'abandonner l'empire, De vous suivre, et d'aller, trop content de mes fers, Soupirer avec vous au bout de l'univers.
Page 244 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Page 49 - On apprend par là chaque jour les petites nouvelles galantes, les jolis commerces de prose et de vers. On sait à point nommé : un tel a composé la plus jolie pièce du...
Page 35 - RONSARD et les auteurs ses contemporains ont plus nui au style qu'ils ne lui ont servi : ils l'ont retardé dans le chemin de la perfection; ils l'ont exposé à la manquer pour toujours et à n'y plus revenir. Il est étonnant que les ouvrages de MAROT, si naturels et si faciles, n'aient su faire de Ronsard, d'ailleurs plein de verve et d'enthousiasme, un plus grand...