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serviteur, servante; ambassadrice, etc. Cheval, jument;

- gouverneur, gouvernante;

ambassadeur,

bœuf, vache; ·veau, génisse; • mouton,

brebis; bouc, chèvre; - porc, truie; sanglier, laie; cerf,

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chevreuil, chevrette; - lièvre, hase;

biche;
tigre, tigresse;

âne,

lion, lionne ; loup, louve; chien,

ânesse;

ours, chat, chatte; canard, cane; etc.

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coq, poule; - jars,

chienne; oie ;

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Quelques noms sont communs aux deux

le masculin et le féminin sont indiqués par l'article ou l'adjectif :

un aigle, une aigle; un enfant, une enfant.

Mais la plupart des noms d'animaux ne changent pas pour exprimer le genre :

un éléphant male, un elephant femelle; une autruche mâle, une autruche femelle.

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20. Quelques pronoms ont aussi une forme spéciale pour chaque genre; mais la plupart servent également pour le masculin et le féminin.

Il, le, ils, eux; ce, celui, ceux; le mien, le tien, le sien, etc.; lequel, etc; l'un, quelqu'un, sont toujours masculins.

Elle, elles, la; celle, celles; la mienne, la tienne, la sienne, etc; laquelle, etc; l'une, quelqu'une, sont toujours féminins.

Je, me, moi, nous; tu, te, toi, vous; lui, se, soi, les, leur, qui, dont, en, y, où, on, quiconque, autrui, plusieurs, etc., sont employés pour les deux genres.

21. L'article, les adjectifs, les participes, ont généralement une forme pour le masculin et une autre pour le féminin.

« Le fardeau, la ferme; il était égayé, elle était égayée; un rire joyeux, de joyeuses saillies; ce chemin, cette herbe; mon frère, ma sœur, etc. »

II

22.-Les adverbes, les prépositions, les conjonctions et les interjections n'ont aucun genre. Aussi ces quatre es

pèces de mots sont-elles appelées invariables, par opposition aux autres classes, dans lesquelles les mots varient suivant le genre et suivant le NOMBRE.

23.-Car ces six classes de mots, —nom, pronom, article, adjectif, participe et verbe, -varient selon qu'ils se rapportent à un ou plusieurs êtres.

Si l'on parle d'un seul être, on emploie le nombre SIN

GULIER.

On se sert du PLURIEL si l'on parle de plusieurs.

« Le marché, la ferme, le soleil, le matin, le feuillage, le parfum, etc.,» sont du nombre singulier.

Les paysannes, les légumes, les œufs, les produits, les fardeaux, les dents, les oiseaux, les fleurs, etc.,» sont du nombre pluriel.

Claudine s'ennuyait, Rose se sentait égayée, elle ne tarissait pas en saillies, etc.

Ces verbes sont au singulier.

Rose et Claudine allaient au marché, les fardeaux étaient lourds, les oiseaux chantaient sous le feuillage, les fleurs bordaient le chemin, etc.

Ces verbes sont au pluriel.

Il y a en français des noms qui n'ont pas de pluriel : la faim, la soif, etc.

Il en est d'autres qui n'ont pas de singulier : les ténèbres, les fiançailles, les funérailles, etc.

EXERCICE. Indiquer le genre et le nombre de tous les mots variables contenus dans le récit suivant:

LE MEILLEUR ASSAISONNEMENT.

Un jeune prince, qui s'était égaré à la chasse et avait été surpris par un orage, se réfugia, tout mouillé, dans une cabane de

chétive apparence. On l'accueillit avec grande amitié; on l'engagea à s'asseoir devant quelques tisons flambants qui brûlaient dans la cheminée. Pendant qu'il se séchait, le dos au feu, il regardait ses hôtes dont l'affectueuse affabilité lui faisait plaisir. La famille se composait d'un charbonnier, de sa moitié et de deux jolis enfants, frère et sœur, qui riaient et s'amusaient à faire envie. Tous quatre s'étaient groupés autour d'une poêle remplie de bouillie de sarrasin fumante; ils y puisaient de grandes cuillerées qu'ils trempaient ensuite dans du beurre fondu, et savouraient ce mets économique avec une volupté qui donna appétit au prince. Sur l'invitation pressante qui lui en fut faite, il prit un escabeau, une cuillère, et le voilà puisant au plat commun. Son appétit se trouvait aiguisé par l'exercice qu'il avait fait; aussi mangea-t-il les premières bouchées avec plaisir; mais la grosse faim apaisée, il se lassa de ce mets plus nutritif que délicat et il posa sa cuillère.

« J'admire le bonheur que vous semblez éprouver, leur ditil, à manger un mets qui, en somme, n'a qu'une faible saveur, à ce qu'il me semble. Ah! c'est qu'il manque pour vous, dit le charbonnier, d'un double assaisonnement que nous y mettons: l'habitude de la frugalité et l'habitude du travail. » C'est à peu près la réponse faite par le cuisinier spartiate à Denis le Tyran, qui trouvait détestable ce brouet noir que les Lacédémoniens mangeaient avec une volupté toujours nouvelle : « Le meilleur assaisonnement y manque. Lequel? fatigue de la chasse, l'exercice matinal de la course au bord de l'Eurotas, la faim et la soif. »>

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QUESTIONNAIRE. Quel est le féminin d'homme?

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La

d'oncle, etc.?

Quel est le masculin de servante ? · de biche? de chèvre ? de cane, etc.? - Est-ce qu'il y a beaucoup de noms qui aient ainsi un masculin et un féminin? Les pronoms ont-ils des formes particulières pour désigner le genre? — Citez des pronoms toujours masculins; des pronoms toujours féminins; — des pronoms des deux genres. Quelles sont les espèces de mots qui peuvent marquer le genre? — Quelles sont celles qui ne le marquent pas ? Est-ce que les mots ne varient pas aussi selon qu'ils désignent un ou plusieurs êtres ? Comment appelle-t-on cette sorte de changement? Combien y a-t-il de nombres en français ? Quel nombre

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est-ce quand il n'y a qu'un seul objet? sieurs?

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1

des pronoms,

-

Citez des noms au singulier, - des verbes, des adjectifs avec les noms auxquels ils se rapportent. Citez de même des noms, des verbes, des pronoms, des adjectifs au pluriel. -Tous les noms ont-ils un singulier et un pluriel? — Citez quelques exceptions.

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Exercice supplémentaire. 1. Tirez des noms masculins des verbes suivants :

Accueillir, engager, regarder, rire, amuser, grouper, s'empresser, apaiser, manquer.

2. Tirez des noms féminins des verbes suivants :

Sécher, flamber, composer, fumer, fondre, savourer, prendre, déposer, admirer, éprouver, mettre.

CHAPITRE III.

NOMS ET PRONOMS.

LE TRÉSOR1.

Trois voyageurs trouvèrent un trésor dans une forêt. « Il est à moi, dit l'un, car je l'ai aperçu le premier. Il est à moi,

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dit l'autre, car je l'ai déterré en partie. — Non, dit le troisième, il est à moi parce que je vous ai conduits au lieu où il est. Soit, il est à nous trois, dit le premier : à toi, Pierre, pour nous avoir amenés ici; à toi, Paul pour l'avoir déterré; et à moi, François, pour l'avoir signalé; si bien que nous pouvons dire tous trois qu'il est le nôtre, sans qu'aucun de nous puisse soutenir qu'il est le sien. —Si vous m'en croyiez, avant d'achever notre besogne, nous ferions un petit dîner. Cela nous donnerait des forces pour terminer nos fouilles. A la bonne heure, mais avec quoi dîner? Et cette foule de marchands que nous avons vus au village voisin ! Et cette quantité de provisions que nous avons admirées dans une multitude de boutiques! Il y en a plus qu'il n'en faudrait pour nourrir trois régiments, et nous ne sommes que trois hommes. Oui, mais il y a deux bonnes lieues d'ici là. Qui d'entre nous ira chercher des vivres à ce village? - Toi, notre ami Paul, qui es le plus jeune et le plus ingambe. - Oui, et si pendant que je me fatiguerai pour vous faire plaisir, vous décampez avec le trésor? Tu es prudent, et non sans raison. Eh bien! nous te donnerons nos passe ports, avec lesquels tu pourrais nous faire arrêter si tu ne nous trouvais plus ici. · Donnez, j'irai. »

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1. Tiré d'un conte oriental, mis en vers par Ch. Nodier et autres.

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