Madame Swetchine: Journal de sa conversion, médiations et prières

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Popular passages

Page 334 - N'est-ce pas vous qui m'avez appelée deux fois, et par l'amer dégoût du monde, et par l'attrait impérieux et puissant de votre grâce? Quelle est donc ma part dans ma vie telle qu'elle s'est faite, si vous en ôtez mes infidélités? » Et mes brebis, me connaissent : » Oui, Seigneur, elles vous connaissent et demandent à vous connaître encore mieux pour vous aimer davantage. Mon Dieu! je ne vous ai pas toujours connu, je ne vous ai pas toujours aimé! il ya longtemps, heureusement bien longtemps,...
Page 335 - D'abord, je tournai souvent mes regards vers vous, ensuite plus souvent encore, enfin je ne les détournai plus, et j'en vins à mêler cette chère vue à toutes les autres, à ne la séparer de rien pour que tout en moi fût meilleur et plus sage. J'en étais là et je m'y croyais arrêtée, quand il se fit, je ne sais plus comment, qu'un jour, une heure, heure rapide et heureuse, je ne vis plus que vous seul!
Page 339 - Heureux ceux qui sont doux, parce qu'ils posséderont la terre. Heureux ceux qui pleurent, parce qu'ils seront consolés. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, parce qu'ils seront rassasiés. Heureux ceux qui sont miséricordieux, parce qu'ils seront traités avec miséricorde.
Page 70 - ... les peines dont il nous dédommage, qu'on peut s'assurer de la puissance de l'objet qui y fait contrepoids. La conversion que vient de subir mon esprit, met aux prises mes répugnances naturelles avec des démonstrations invincibles; elle compromet mon existence, afflige mon orgueil...
Page 398 - Dieu à tous ceux qui l'ont reçu, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont pas nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu même.
Page 5 - En ce temps-là, chère et noble amie que nous avons perdue et que nous demeurons ici à pleurer, en ce temps-là, vous soulèverez un peu votre froide pierre de Montmartre, vous respirerez un instant l'air où vous avez vécu, et y reconnaissant à la fois les baumes de votre première et de votre seconde patrie, vous bénirez Dieu qui vous avait appelée avant les autres, et auquel vous aviez répondu par cette foi sans tache qui nous éclaira nous-même...
Page 374 - Père! donnez à votre enfant ce qu'il ne sait pas lui-même demander. Je n'ose demander ni croix ni consolations; je me présente seulement à vous; je vous ouvre mon cœur. Voyez mes besoins, que je ne connais pas; voyez, et faites selon votre miséricorde.
Page 6 - ... parti courageux à prendre, une résolution pénible à protéger, trouvera dans cet exemple, de salutaires inspirations ; et si elle s'attache jusqu'au bout à un tel guide, elle reconnaîtra bientôt que le meilleur dénoûment de tous les drames humains est encore le cri suprême poussé par...
Page 214 - Ne nous acharnons pas tant contre l'erreur, écrit-elle, laissons-la pour ce qu'elle est; mais ne nous lassons pas d'élever près d'elle la vérité ; souffrons le mal que nous ne pouvons empêcher; quelquefois tolérons-le, mais hâtons-nous de faire le bien *. » Je terminerai enfin par quelques mots sur la piété dans le Christianisme et sur les prières. Bossuet a dit que la piété était...
Page 122 - Evitez bien toute immodestie. Tous les plaisirs divins « et purs , nés de l'esprit et du cœur , sont le fruit d'une « œuvre vertueuse. Ainsi , souvenez-vous de vos actions. « Pour n'avoir point amassé ces vertus antérieures , vous « allez aujourd'hui là où , loin du bien-être , on éprouve « la misère et l'on souffre tous les maux. Le désir n'est « ni durable ni constant ; il est pareil à un songe , au o mirage , à une illusion, à l'éclair, à l'écume.

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