Mémoires touchant la vie et les Ecrita de la Marquise de Sévigné, Volume 6 |
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Page 19
... traite en deçà du Rhin , il y a longtemps que nous n'en avons parlé . N'admirez - vous point que nous nous trou- vions heureux d'avoir repassé le Rhin , et que ce qui auroit été un dégoût , s'il étoit au monde , nous paroisse une pros ...
... traite en deçà du Rhin , il y a longtemps que nous n'en avons parlé . N'admirez - vous point que nous nous trou- vions heureux d'avoir repassé le Rhin , et que ce qui auroit été un dégoût , s'il étoit au monde , nous paroisse une pros ...
Page 33
... traite son prisonnier comme son propre frère ; il le loue de son ex- trême valeur ; mais il me semble que le prisonnier sou- pire : je ne sais s'il n'est point amoureux : je crois qu'on lui permettra de revenir sur parole ; je ne vois ...
... traite son prisonnier comme son propre frère ; il le loue de son ex- trême valeur ; mais il me semble que le prisonnier sou- pire : je ne sais s'il n'est point amoureux : je crois qu'on lui permettra de revenir sur parole ; je ne vois ...
Page 51
... traité de Munster pour nous ou de la renverser pour l'Empire ' . » C'était cela , en effet , il n'était question de rien moins que de l'influence , de la prépondérance de la France en Europe , œuvre commune de Richelieu , de Mazarin et ...
... traité de Munster pour nous ou de la renverser pour l'Empire ' . » C'était cela , en effet , il n'était question de rien moins que de l'influence , de la prépondérance de la France en Europe , œuvre commune de Richelieu , de Mazarin et ...
Page 52
... traite de Condé , n'ont point interrompu nos succès . Peut - être y a - t - il là , en plus , le souci des indiscrétions de la poste qui , dès lors , professait une curiosité of- ficielle , passée en tradition : parfois , en effet , on ...
... traite de Condé , n'ont point interrompu nos succès . Peut - être y a - t - il là , en plus , le souci des indiscrétions de la poste qui , dès lors , professait une curiosité of- ficielle , passée en tradition : parfois , en effet , on ...
Page 84
... traite , et croyant reconnaître là les desseins et la voix de Dieu , saint François de Sales lui dit enfin qu'il y donnait son consentement , et , pour l'éprouver , lui proposa d'en- trer dans l'un des trois ordres de femmes dont la ...
... traite , et croyant reconnaître là les desseins et la voix de Dieu , saint François de Sales lui dit enfin qu'il y donnait son consentement , et , pour l'éprouver , lui proposa d'en- trer dans l'un des trois ordres de femmes dont la ...
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Common terms and phrases
¹ SÉVIGNÉ affaires aime amis Annecy août avoit baronne de Chantal belle Bussy c'étoit cardinal de Retz chère chevalier de Grignan chose cœur comte Condé Corbinelli Correspondance de Bussy Correspondance de Bussy-Rabutin cour cousin d'Hacqueville dame dessein Dieu dire dit-elle douleur duchesse écrit enfin étoit eût femme fille Fouquet François de Sales HENRI DE MAUPAS Ibid j'ai jours l'abbé l'évêque de Genève Louis XIV Louvois Ludre Luxembourg madame de Chantal madame de Coulanges madame de Grignan madame de Ludre madame de Maintenon madame de Montespan madame de Sé madame de Sévigné madame de Soubise mademoiselle maison Majesté mande maréchal marquise de Sévigné Mémoires ment Mercure galant mère de Chantal Michaud mille mois monde Monsieur mort parler passer penser Pomponne pouvoit princesse reine rien saint François Saint-Simon sainte Chantal santé sentiments seroit seul sœur sorte tendresse trouve Turenne Versailles Vichy Visitation voilà vouloit Walckenaer
Popular passages
Page 26 - On couvre le corps d'un manteau, on le porte dans une haie, on le garde à petit bruit. Un carrosse vient, on l'emporte dans sa tente : ce fut là où M.
Page 11 - ... sa lettre et l'envoie à deux heures. Il va sur cette petite colline avec huit ou dix personnes : on tire de loin à l'aventure un malheureux coup de canon , qui le coupe par le milieu du corps , et vous pouvez penser les cris et les pleurs de cette armée : le courrier part à l'instant, il arriva lundi, comme je vous ai dit; de sorte qu'à une heure l'une de l'autre, le roi eut une lettre de M. deTurenne, et la nouvelle de sa mort. Il est arrivé depuis un gentilhomme de M.
Page 10 - C'est à vous que je m'adresse, mon cher Comte, pour vous écrire une des plus fâcheuses pertes qui pût arriver en France : c'est la mort de M. de Turenne, dont je suis assurée que vous serez aussi touché et aussi désolé que nous le sommes ici. Cette nouvelle arriva lundi à Versailles. Le roi en a été affligé, comme on doit l'être de la mort du plus grand capitaine et du plus honnête homme du monde.
Page 368 - Il paraît ambitieux sans l'être ; la vanité et ceux qui l'ont conduit, lui ont fait entreprendre de grandes choses, presque toutes opposées à sa profession...
Page 232 - Est-il vrai, grand monarque, et puis-je me vanter Que tu prennes plaisir à me ressusciter? Qu'au bout de quarante ans , Cinna, Pompée , Horace, Reviennent à la mode , et retrouvent leur place ? Et que l'heureux brillant de mes jeunes rivaux N'ôte point leur vieux lustre à mes premiers travaux ? Achève ; les derniers n'ont rien qui dégénère , Rien qui les fasse croire enfants d'un autre père.
Page 366 - Mais puis-je oublier celui que je vois partout dans le récit de nos malheurs? Cet homme si fidèle aux particuliers, si redoutable à l'État, d'un caractère si haut qu'on ne pouvait ni l'estimer, ni le craindre, ni l'aimer, ni le haïr à demi...
Page 308 - Despréaux. Le roi leur dit il ya quatre jours : Je suis fâché que vous ne soyez venus à cette dernière campagne , vous auriez vu la guerre , et votre voyage n'eût pas été long. Racine lui répondit : Sire , nous sommes deux bourgeois qui n'avons que des habits de ville , nous en commandâmes de campagne ; mais les places que vous attaquiez furent plus tôt prises que nos habits ne furent faits.
Page 369 - La retraite qu'il vient de faire est la plus éclatante et la plus fausse action de sa vie ; c'est un sacrifice qu'il fait à son orgueil, sous prétexte de dévotion ; il quitte la cour, où il ne peut s'attacher, et il s'éloigne du monde qui s'éloigne de lui.
Page 13 - Monsieur, je ne suis point un « diseur; mais je vous prie de croire sérieusement que, « sans ces affaires-ci, où peut-être on a besoin de moi, je « me retirerais comme vous; et je vous donne ma parole « que, si j'en reviens, je ne mourrai pas sur le coffre, et < je mettrai, à votre exemple, quelque temps entre la
Page 147 - Tout mon déplaisir, c'est que vous ne voyiez point danser les bourrées de ce pays, c'est la plus surprenante chose du monde; des paysans, des paysannes, une oreille aussi juste que vous, une légèreté, une disposition; enfin j'en suis folle...