Revue des deux mondes, Issue 4

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Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1846 - France

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Page 508 - Indiens hurlaient comme une bande de loups qui fuient devaht un jaguar ; nos cris de triomphe répondaient à tous ces cris , et les échos du fleuve répétaient en mugissant un tapage vraiment infernal. Arrivés au bord opposé de la rivière, une marche forcée nous mit bientôt à l'abri de toute poursuite, et c'est ainsi que nous sommes arrivés ce matin à l'hacienda , après avoir reconquis notre butin , mon cheval , et fait prisonnier un jeune Indien que je vendrai le plus cher possible,...
Page 497 - Puis je me mis moi-même à courir, et eux après moi ; mais l'atteindre ! il n'y avait pas de risque, avec nos éperons, nos sabres et nos lances! En moins de temps que je n'en mets à vous le dire, la prisonnière avait disparu.
Page 441 - Pnulhon, lesquels offrent moins de prise à ces influences perverses, avec tout le charme de ses inventions , la démonstration claire de sa manière de peindre. Ils sont presque tous sur papier bleu, au crayon noir et blanc. Ses premiers traits présentent seulement les masses confuses de son idée, mais l'effet de l'ombre et de la lumière est arrêté tout de suite, et, sur ces masses, il achève peu à peu et arrive aux dernières fmesses.
Page 684 - Cette grande figure mutilée, qui se dresse enfouie à demi dans le sable, est d'un effet prodigieux ; c'est comme une apparition éternelle. Le fantôme de pierre paraît attentif; on dirait qu'il écoute et qu'il regarde. Sa grande oreille semble recueillir les bruits du passé; ses yeux tournés vers l'orient semblent épier l'avenir; le regard a une profondeur et une fixité qui fascinent le spectateur.
Page 684 - Cette grande figure mutilée, dit Ampère, est d'un effet prodigieux; c'est comme une apparition éternelle. Le fantôme de pierre paraît attentif; on dirait qu'il entend et qu'il regarde. Sa grande oreille semble recueillir les bruits du passé; ses yeux tournés vers l'orient semblent épier l'avenir; le regard a une profondeur et une vérité qui fascinent le spectateur. Sur cette figure, moitié statue, moitié montagne, on découvre une majesté singulière...
Page 844 - Dans une lettre que j'écris au ministre de la marine, lettre nullement provoquée par aucun procédé du gouvernement à mon égard, et dont je diffère encore la remise, je dis qu'il n'ya que la malveillance, la mauvaise foi ou l'ignorance la plus prononcée qui ait pu avancer une pareille absurdité.
Page 440 - ... habituelle consistait à ébaucher son sujet avec un ton uniforme ordinairement gris, qui lui permettait de se rendre compte de l'effet de l'ombre et de la lumière avant d'en venir aux finesses de la couleur et du contour. Il revenait sur cette préparation avec des glacis ou de légers empâtements qui la voilaient en quelque sorte, mais sans la faire entièrement disparaître. « L'emploi de ces moyens, dit M. Quatremère dans sa notice, lui donnait la facilité de retoucher, de laisser, de...
Page 186 - D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien. Quittez les bois, vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables, Cancres, haires, et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim.
Page 54 - Elle s'éteindra solitaire comme les hurlemens d'un chien enragé qui court en chancelant et en répandant l'écume jusqu'à ce qu'il crève on ne sait où. Et maintenant , mon hôte, il est temps que tu me quittes; je te laisse aller libre. PANCRACE. Au revoir donc sur les remparts de la Sainte-Trinité, et lorsque vous n'aurez plus ni poudre ni balles ! ... LE COMTE. Eh bien! nous nous rapprocherons jusqu'à la longueur de nos épées! Au revoir!
Page 782 - ... de morale civile qui malheureusement ont été amortis chez un trop grand nombre d'entre eux par l'état d'abaissement dans lequel ils ont longtemps langui, état qu'il n'entre point dans nos intentions de maintenir ni de renouveler.

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