Des mouvemens apparens des corps cèlestes

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Popular passages

Page 241 - Un résultat non moins singulier, et que les observations donnent avec la même précision, est que, depuis la découverte des satellites, la longitude moyenne du premier, moins trois fois celle du second, plus deux fois celle du troisième, n'a jamais différé de deux angles droits, que de quantités presque insensibles.
Page 2 - L'exposition de ces découvertes et de la manière la plus simple dont elles ont pu naître et se succéder aura le double avantage d'offrir un grand ensemble de vérités importantes et la vraie méthode qu'il faut suivre dans la recherche des lois de la nature.
Page 257 - Ainsi toute force peut être décomposée en trois autres parallèles à trois axes perpendiculaires entre eux. De là naît un moyen simple d'avoir la résultante d'un nombre quelconque de forces qui agissent sur un point matériel ; car en décomposant chacune d'elles en trois autres parallèles à trois axes donnés de position, et perpendiculaires entre eux; il est clair que toutes les forces parallèles au même axe, se réduisent à une seule, égale à la somme de celles qui agissent dans...
Page 131 - ... la différence des arcs décrits. Cette durée dépend de la grandeur et de la figure du corps suspendu , de la masse et de la longueur de la. Verge ; mais les géomètres ont trouvé des règles générales pour déterminer par l'observation des oscillations d'un pendule composé, de figure quelconque, la longueur d'un pendule dont les oscillations auraient une durée connue, et dans lequel la masse de la verge serait supposée nulle par rapport à celle du corps considéré comme un point infiniment...
Page 259 - Un point en repos ne peut se donner aucun mouvement, puisqu'il ne renferme pas en soi de raison pour se mouvoir dans un sens plutôt que dans un autre. Lorsqu'il est sollicité par une force quelconque et ensuite abandonné à lui-même, il se meut constamment d'une manière uniforme dans la direction de cette force, s'il n'éprouve aucune résistance; c'est-à-dire qu'à chaque instant sa force et la direction de son mouvement sont les mêmes.
Page 112 - ... terre est, en grande partie , recouverte. Ils n'aboutissent pas, comme dans la sphère, au centre de l'ellipsoïde : ils n'ont ni la même direction , ni la même grandeur que les rayons menés de ce centre à la surface , et qui la coupent obliquement partout ailleurs qu'aux pôles et à l'équateur.
Page 226 - ... secteurs tracés dans le même temps par les rayons vecteurs de deux planètes sont entre eux comme les surfaces de leurs ellipses divisées par les temps de leurs révolutions, et les carrés de ces temps sont comme les cubes des demi-grands axes. Il est facile d'en conclure que, si l'on imagine une planète mue dans un orbe circulaire dont le rayon soit égal à la distance périhélie d'une comète, le secteur décrit par le rayon vecteur de la comète sera au secteur correspondant décrit...
Page 135 - ... puissent rendre à la société l'adoption d'un système de mesures dont les divisions uniformes se prêtent le plus facilement au calcul, et qui dérivent de la manière la moins arbitraire d'une mesure fondamentale indiquée par la nature elle-même.
Page 34 - On obvie à cet inconvénient, par l'usage d'une petite période indépendante des mois et des années : telle est la semaine, qui, depuis la plus haute antiquité dans laquelle se perd son origine, circule sans interruption à travers les siècles, en se mêlant aux calendriers successifs des différents peuples. Il est...
Page 4 - ... la même : ils décrivent des cercles d'autant plus petits, qu'ils sont plus près d'un point que l'on conçoit immobile. Ainsi le ciel paraît tourner sur deux points fixes nommés par cette raison , pôles du monde ; et dans ce mouvement , il emporte le système entier des astres. Le pôle élevé sur notre horizon, est le pôle boréal ou septentrional : le pôle opposé que l'on imagine au-dessous de l'horizon , se nomme pôle austral ou méridional.

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