Fables et oeuvres diverses de J. La FontaineFirmin Didot Frères, 1859 - 555 pages |
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Page 141
... zéphyrs . Le lion n'y fut pas , qu'à ses gens Il se plaignit d'être malade . Continuez votre ambassade , Dit - il ; je sens un feu qui me brûle au dedans , Et veux chercher ici quelque herbe salutaire . Pour vous , ne perdez point de ...
... zéphyrs . Le lion n'y fut pas , qu'à ses gens Il se plaignit d'être malade . Continuez votre ambassade , Dit - il ; je sens un feu qui me brûle au dedans , Et veux chercher ici quelque herbe salutaire . Pour vous , ne perdez point de ...
Page 163
... zéphyrs ont l'herbe rajeunie , Et que les animaux quittent tous la maison Pour s'en aller chercher leur vie ; Un loup , dis - je , au sortir des rigueurs de l'hiver , Aperçut un cheval qu'on avait mis au vert . Je laisse à penser quelle ...
... zéphyrs ont l'herbe rajeunie , Et que les animaux quittent tous la maison Pour s'en aller chercher leur vie ; Un loup , dis - je , au sortir des rigueurs de l'hiver , Aperçut un cheval qu'on avait mis au vert . Je laisse à penser quelle ...
Page 207
... Zéphyrs , Peuple ami du démon , l'assistaient dans sa tâche ! Le follet , de sa part , travaillant sans relâche , Comblait ses hôtes de plaisirs . Pour plus de marques de son zèle , Chez ses gens pour toujours il se fût arrêté ...
... Zéphyrs , Peuple ami du démon , l'assistaient dans sa tâche ! Le follet , de sa part , travaillant sans relâche , Comblait ses hôtes de plaisirs . Pour plus de marques de son zèle , Chez ses gens pour toujours il se fût arrêté ...
Page 275
... zéphyrs : qui vous presse ? un corbeau Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau . Je ne songerai plus que rencontre funeste , Que faucons , que réseaux . Hélas ! dirai - je , il pleut : Mon frère a - t - il tout ce qu'il veut ...
... zéphyrs : qui vous presse ? un corbeau Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau . Je ne songerai plus que rencontre funeste , Que faucons , que réseaux . Hélas ! dirai - je , il pleut : Mon frère a - t - il tout ce qu'il veut ...
Page 290
... zéphyrs entretiennent . Quand on eut des palais de ces filles du ciel Enlevé l'ambrosie en leurs chambres enclose , Ou , pour dire en français la chose , Après que les ruches sans miel N'eurent plus que la cire , on fit mainte bougie ...
... zéphyrs entretiennent . Quand on eut des palais de ces filles du ciel Enlevé l'ambrosie en leurs chambres enclose , Ou , pour dire en français la chose , Après que les ruches sans miel N'eurent plus que la cire , on fit mainte bougie ...
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Common terms and phrases
amant âme amours animaux assez beau belette belle bête bois bruit C'était cent cerf charmes chasseur chat Château-Thierry chère chien Chloris chose ciel cieux cœur conte corbeau coup Crésus crut d'Ésope dictionnaire dieu dieux dire dit-il donner doux éditions modernes enfants enfin Ésope esprit fable fais femme fille Fontaine fortune Fouquet François de Maucroix Furetière gens gloire goût Grenouilles héros homme j'ai J'en jour Jupiter l'aigle l'amour l'autre l'homme L'un l'univers laisse licence poétique lion logis Louis XIV loup madame madame de Montespan maint maître malheureux Maucroix mieux Molière mort n'en neuf Sœurs Nicot Oronte ouvrages parler passer peine peuple Phrygien plaisir pleurs poëte prince qu'un Rabelais raison renard rien s'en sage savant seigneur serait seul singe sœur soins songe sort souris Styx sujet Télamon Térence trésor trouve Vaux veux vient vieux VIII voilà Voyez Xantus yeux zéphyrs
Popular passages
Page 222 - leur dit : Mes enfants, approchez, Approchez; je suis sourd, les ans en sont la cause. L'un et l'autre approcha, ne craignant nulle chose. Aussitôt qu'à portée il vit les contestants , Grippeminaud le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps, Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.‎
Page 230 - J'attrape le bout de l'année : Chaque jour amène son pain. Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours, (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,) Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes : L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.‎
Page 118 - JE ne suis pas de ceux qui disent : Ce n'est rien , C'est une femme qui se noie. Je dis que c'est beaucoup ; et ce sexe vaut bien Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre joie.‎
Page 102 - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes ; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.‎
Page 229 - Et le financier se plaignait Que les soins de la Providence N'eussent pas au marché fait vendre le dormir Comme le manger et le boire. En son hôtel il fait venir Le chanteur, et lui dit: «Or ça, sire Grégoire, Que gagnez-vous par an ? — Par an ! ma foi, Monsieur...‎
Page 55 - Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. » A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.‎
Page 150 - L'ALOUETTE ET SES PETITS, AVEC LE MAÎTRE D'UN CHAMP Ne t'attends qu'à toi seul, c'est un commun Proverbe. Voici comme Ésope le mit En crédit. Les Alouettes font leur nid Dans les blés, quand ils sont en herbe, C'est-à -dire environ le temps Que tout aime et que tout pullule dans le monde : Monstres marins au fond de l'onde, Tigres dans les Forêts, Alouettes aux champs.‎
Page 57 - Le loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le cou du chien pelé. « Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose. — Mais encor ? — Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix...‎
Page 201 - Mes amis, dit le solitaire, Les choses d'ici-bas ne me regardent plus : En quoi peut un pauvre reclus Vous assister ? que peut-il faire, Que de prier le Ciel qu'il vous aide en ceci? J'espère qu'il aura de vous quelque souci.‎
Page 204 - Un an se passe , et deux , avec inquiétude : Le chagrin vient ensuite ; elle sent chaque jour Déloger quelques Ris , quelques Jeux , puis l'Amour; Puis ses traits choquer et déplaire ; Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire Qu'elle échappât au Temps , cet insigne larron. Les ruines d'une maison Se peuvent réparer : que n'est cet avantage Pour les ruines du visage ! Sa préciosité changea lors de langage. Son miroir lui disoit : Prenez vite un mari.‎