La Fontaine |
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Page 37
... sent comme pressé de les quit- ter . Pourquoi ? C'est que : « Du lieu où nous re- gardions ces statues , on voit à droite une fort longue pelouse et ensuite quelques allées pro- fondes , couvertes , agréables ... » L'y voilà ; adieu les ...
... sent comme pressé de les quit- ter . Pourquoi ? C'est que : « Du lieu où nous re- gardions ces statues , on voit à droite une fort longue pelouse et ensuite quelques allées pro- fondes , couvertes , agréables ... » L'y voilà ; adieu les ...
Page 83
... si j'ai cette dernière . - Tu les auras , dit le dieu , toutes trois : Ta bonne foi sera récompensée . » > ( 1 ) L'être , l'existence . Le bon poète ! comme on sent qu'il aurait voulu SON AMOUR POUR LES PETITS ET LES FAIBLES . 83.
... si j'ai cette dernière . - Tu les auras , dit le dieu , toutes trois : Ta bonne foi sera récompensée . » > ( 1 ) L'être , l'existence . Le bon poète ! comme on sent qu'il aurait voulu SON AMOUR POUR LES PETITS ET LES FAIBLES . 83.
Page 84
Émile Faguet. Le bon poète ! comme on sent qu'il aurait voulu rendre riches les honnêtes gens malheureux , et donner des cognées d'or à tout le monde ! Mais quoi ! La nature est ainsi faite que les forts y règnent en maîtres , que les ...
Émile Faguet. Le bon poète ! comme on sent qu'il aurait voulu rendre riches les honnêtes gens malheureux , et donner des cognées d'or à tout le monde ! Mais quoi ! La nature est ainsi faite que les forts y règnent en maîtres , que les ...
Page 87
... sent à ce propos comme notre grand poète moderne , Victor Hugo , qui a écrit : J'aime l'araignée et j'aime l'ortie , Parce qu'on les hait ; Et que rien n'exauce et que tout châtie Leur morne souhait . Une autre fois , ce n'est pas un ...
... sent à ce propos comme notre grand poète moderne , Victor Hugo , qui a écrit : J'aime l'araignée et j'aime l'ortie , Parce qu'on les hait ; Et que rien n'exauce et que tout châtie Leur morne souhait . Une autre fois , ce n'est pas un ...
Page 89
... sent bien , à la façon dont La Fontaine en parle , à quel point cette persécution du faible l'indigne et le révolte . LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE . Un mal qui répand la terreur , Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les ...
... sent bien , à la façon dont La Fontaine en parle , à quel point cette persécution du faible l'indigne et le révolte . LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE . Un mal qui répand la terreur , Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les ...
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Common terms and phrases
âge d'or agrégé aimable amis animaux Baucis beau belette belle bêtes bois bûcheron C'était cent cerf chant Charles Perrault charmant chat cher cheval chien chose cigogne cœur commère conte corbeau croquant d'esprit Dies iræ Dieu dieux dire dit-il douce doux EMILE FAGUET enfants entr'aider Esope eût fable faible Fénelon Fontaine Fontaine aime fourmi gens goût grenouille guet héron homme J'ai jardin Jean lapin jour Jupiter l'aigle l'alouette l'amitié l'âne l'autre l'escarbot l'herbe l'homme l'oiseau laisse latin Lettres lièvre Limousin lion logis loup lycée Charlemagne Madame madame de Sévigné maître Maucroix ment Molière monde montre mort mouche œufs Oronte paon parler passer pauvre peindre pensée petits Philémon Philémon et Baucis plaisir poète Polyphile pot de fer raison renard Reproduction de Fessard rêver rien roseau s'en sage savetier sent seul simple soins songe sort souriceau tanches Tite-Live tortue trouve UNIVERSITY vanité veut vieillard vieux voilà zéphyrs
Popular passages
Page 182 - Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 89 - Nul mets n'excitait leur envie: Ni loups, ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie: Les tourterelles se fuyaient; Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit: Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune: — Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 91 - L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 182 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 152 - De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée, Qui de nous des clartés de la voûte azurée Doit jouir le dernier? Est-il aucun moment Qui vous puisse assurer d'un second seulement?
Page 210 - Le vautour s'en allait le lier, quand des nues Fond à son tour un aigle aux ailes étendues. Le Pigeon profita du conflit des voleurs ; S'envola, s'abattit auprès d'une masure ; Crut, pour ce coup, que ses malheurs Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d'enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde...
Page 209 - L'emportèrent enfin. Il dit : « Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite : Je reviendrai' dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai : J'étais là : telle chose m'avint : Vous y croirez être vous-même.
Page 183 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 91 - D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Page 98 - Je supplie avant tout les dieux de m'assister : Veuillent les immortels, conducteurs de ma langue, Que je ne dise rien qui doive être repris! Sans leur aide , il ne peut entrer dans les esprits Que tout mal et toute injustice : Faute d'y recourir, on viole leurs lois. Témoin nous que punit la romaine avarice!