Fils impur de la nuit et fantôme invisible Et j'ai dit au Seigneur: „Seigneur, que votre face P. F. Epitre au Marquis d'Argens.* Ami, le sort en est jeté ; Qui va me garantir contre les coups du sort. Sans timidité, sans effort, J'entreprends de couper dans les mains de la parque, Le fil trop alongé de ses tardifs fuseaux; Et sûr de l'appui d'Atropos, Je vais m'élancer dans la barque, Où sans distinction le berger, le monarque, Adieu, lauriers trompeurs, couronnes des héros. Il n'en coûte que trop pour vivre dans l'histoire; Souvent quarante ans de travaux Le grand Frédéric écrivait ce bel épitre en l'année 1757, lorsqu'il était très malheureux et avait pris la triste résolution, de se suicider. |