La Lisette du chansonnier Dont vous chantez plus d'une chansonnette Oui, mes enfants, m'aima d'un tendre amour; Et charmera jusqu'à mon dernier jour. Si vous saviez, enfants, Ah! que j'étais gentille. Vous parlerai-je de sa gloire ? Son nom des rois causait l'effroi. Dans ses chansons se trouve son histoire : Oui, c'est assez de bonheur sur la terre, Lui, qui d'un beau ciel et d'ombrages Fidèle au peuple, il vengea ses outrages, Et respira l'air impur des prisons. Des insensés, qu'aveuglait leur puissance, Mais dans les fers son luth chantait la France, Si vous saviez, etc. Un jour, enfants, dans ce village, Frédéric Bérat. Le pâtre. (De Goethe.) Là haut sur la montagne Je me tiens souvent, Et j'abaisse en rèvant Mes yeux vers la campagne; Mon chien les accompagne, Et me voilà rendu Au pied de la montagne Sans m'en être aperçu. Là, mille fleurs dans l'herbe Et quand j'ai fait ma gerbe, Reste fermée, hélas ! Tout est songe en la vie! Je vois sur la maison L'arc-en-ciel comme une aile; Elle a fuit du vallon. Le pâtre a tant de peine. P. F. Mon délire. Je t'aimerai, j'adorerai mes chaînes, Je t'aimerai, je te serais fidèle, Tant que l'épine armera les buissons, Que du caillou jaillira l'étincelle, Tant que l'écho répétera ces sons: Je t'aimerai tant que dans la nature Aux noirs frimats une aimable verdure, Les fruits aux fleurs, les saisons aux saisons. Je t'aimerai. Anonyme. |